Notre version des faits
Malgré notre bonne foi pour la négociation, les employés ont, malheureusement, reconduit pour la cinquième semaine consécutive leur grève, sèche et illimitée sans un service minimum, alors que la même convention dont ils font recours pour réclamer des droits leur fait obligation d’instaurer un service minimum. De plus, nous regrettons que certains employés en grève refusent de restituer des outils de travail (moyens informatiques et engins roulant). Ils privent ainsi le personnel en service d’utiliser ces moyens capitaux pour ses activités quotidiennes.
Il existe une divergence de vue entre le personnel en grève et la direction de Tigo Tchad L’entité Tigo Tchad demeure juridiquement la même après cette transaction. Les grévistes, eux, réclament des indemnités de licenciements alors que dans cette transaction, il n’a pas été question de réorganisation ou de départs massifs. Pour éviter à chacun de camper sur sa position, nous avons sollicité l’arbitrage des autorités compétentes et nous nous sommes engagés à respecter la loi du code de travail et de la convention d’entreprise. Espérons que la crise trouve bientôt un dénouement heureux et que les employés en grève reprennent le travail.
Il faut aussi noter que la transaction n’est pas encore finalisée et est soumise à l’approbation des autorités compétentes.
Responsable Malloumi Moustapha
Communication et Relations Publiques
Tigo Tchad