#Tchad-Intégration : Encore une situation pour les lauréats des écoles professionnelles

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

- Fonction publique : Le ministre de la fonction publique sort encore son talent propre à lui.

#Société
Mahamat Brah, ministre de la fonction publique

En cette journée et période de crise que vit le gouvernement de transition, dont les diplômés des écoles professionnelles revendiquent à tout prix leur intégration à la fonction publique, il ajoute une stratégie qui risque encore de maintenir les revendicatifs dans les rues. Hier non loin de l'ambassade des Etats Unis du Tchad, les jeunes diplômés ont envahi les rues pour demander impérativement leur place à la fonction publique. Cette revendication n'a point de commun avec la stratégie sortie par le ministre de la fonction publique ce matin rassurant que le recrutement ne sera plus par concours mais par un tri soir par des moyennes de réussite où par l'ordre des promotions c'est-à-dire les années de finition. Cette stratégie risque encore un souci. Tri de moyenne passera comment ? par l'année de réussite ? par promotion ?par région ? Les mérites et les promotions restent un grand problème pour la gestion du ministre.

La question c'est l'intégration à la fonction publique. Le mieux parmi toutes les propositions, c'est de commencer par promotion. Toutes les écoles et les instituts professionnels ont les procès verbaux de chaque promotion. Il n'est plus question de l'excellence. C'est à la base que cela doit se faire. Plus 20 promotions pour dire 20 ans que bon nombre des diplômés sans emploi souffrent de leur intégration à la fonction publique. 

Le seul issu pour l'heure, il faut qu'un travail de fond se fasse selon les promotions vu que l'âge à la fonction publique est exigé. Aussi, que le ministre comprenne que certains lauréats de l'année 2000 qui avaient 20 ans pour finir à l'exemple de l'école normale des instituteurs, à 42 ans aujourd'hui, pourtant à 36 ans le recru à ce niveau n'est plus possible.

Alors si les gens disent non au concours de recrutement, c'est facile qu'ils disent aussi non à la réforme de la stratégie du recrutement proposé par Mahamat Brah, ministre de la fonction publique de la transition.

Par Salomon

 

 

 

 

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