#Média: Grève de l'association des médias en ligne du Tchad

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

#Média: Un appel à la mobilisation et au dialogue a été lancé lors d'une dernière rencontre des membres de l'AMET pour faire un bilan des trois jours de grève lancée contre le Président de la HAMA, elle lance en unanimité un mot d'ordre de grève sèche et illimité...

Grève de l'Association des Médias en Ligne du Tchad : Un appel à la mobilisation et au dialogue Le Président de l'AMET, Bello B. Mana

La grève de l'Association des Médias en Ligne du Tchad (AMET) se poursuit, marquant une étape cruciale dans la lutte pour la liberté d'expression et l'autonomie des médias dans le pays. Selon les déclarations de son président, Bello Bakary Mana après l'évaluation des trois journées de grève d'avertissement, l'AMET reste déterminée à faire entendre sa voix face à la haute autorité des médias et de l'audiovisuel (HAMA), qui demeure silencieuse malgré les appels au dialogue.

Bello Bakary Mana a ouvert la porte à la HAMA, l'invitant à venir négocier et à reconsidérer sa décision qui a conduit à cette grève. Il a souligné que le silence des autorités pourrait avoir des conséquences graves, tant sur le plan national qu'international. "Nous informons l'opinion publique des répercussions qui pourraient découler de cette inaction", a-t-il déclaré, insistant sur l'importance d'une réponse rapide et constructive de la part des autorités.

Dans un élan de solidarité, Bello B. Mana a également appelé toutes les autres corporations de médias, y compris les télévisions et les radios, à se joindre à cette lutte commune. "Nous devons nous unir pour défendre nos droits et assurer un environnement médiatique libre et pluraliste", a-t-il affirmé à la sortie de salle.

Le président de l'AMET a rappelé que la loi 31 est claire et qu'il ne compte pas abandonner cette revendication. "Les médias en ligne gagneront, peu importe la durée de cette lutte", a-t-il promis, renforçant ainsi la détermination de ses membres à poursuivre leurs actions jusqu'à ce que leurs droits soient reconnus et respectés.

​​​​​​Le Président de la Hama, Abderaman BARKA D. A.

Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les médias au Tchad, un pays où la liberté de la presse est souvent entravée par des décisions gouvernementales. La communauté internationale suit de près ces développements, espérant que le dialogue prévaudra et que les droits des journalistes seront protégés.

L'AMET continue donc son combat pour la défense de la liberté d'expression, avec l'espoir que les autorités répondront favorablement à leur appel à la négociation. La mobilisation des médias et du public pourrait s'avérer essentielle pour faire entendre leurs revendications et garantir un avenir meilleur pour le paysage médiatique tchadien.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR 

seraphinnews.com
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