Il y' a de cela des semaines que le Président Pierre Nkurunziza reste sur sa décision de revenir encore au 3ème mandat pour la Présidentielle. Au contraire, la population de Burundi ne veut pas sa candidature qui est le contraire de la constitution burundaise. Une grande idée manifestation s'organise peu à peu dans la capitale Bujumbura et surtout par ethnie. Sans se rendre compte, ses manifestations prennent de l’ampleur dans les villes et cela à causer des morts d'hommes surtout à Bujumbura ou les forces de l'ordre ont tiré à balle réelle sur les manifestants. Depuis ce temps Pierre Nkurunziza devrait comprendre à travers cet événement, une leçon car l'Afrique entière cherche une route pour instaurer la vraie démocratie. Pas loin que ça, au Burkina Blaise Compaoré est parti sans un compte rendu parce qu'il voulait lui aussi un troisième mandat. Un pays comme Burundi qui n'a jamais été épargné des genre de situation, doit comprendre mieux si aujourd'hui une chose pareille devrait encore arrivée car en 1993 une guerre civile a voulu totalement emporter les deux ethnies comme le Rwanda, mais la situation est vite calmé.
On se rend compte maintenant des réalités et des résultats au putschiste. Hier l'homme qui a su gérer les crises de la guerre civile de 1993 à 2006, le Gal. Godefroid Niyombare a donné une impression favorable à la population, que la fin du mandat dont voulait vaille que vaille est au terme,du moment ou le chef n'est pas au bercail, il annonce dans une radio privée. Bien connu dans les milieux des treillis et aussi par un bon nombre de la population, le Gal Godefroid est, dans son pays, une personnalité respectée pour sa droiture et considérée comme un homme de dialogue. Selon RFI, "il conserve une certaine autorité et une certaine popularité parmi les soldats".
Il a participé à l'intégration des mouvements rebelles au sein de l'armée après la guerre civile. Toujours selon la radio, "c'est quelqu’un qui était très apprécié dans les cercles militaires pour son rôle dans l’intégration de l’armée, et donc apprécié aussi bien des officiers hutus que des officiers tutsis". Mercredi soir, il a d'ailleurs revendiqué "beaucoup" de soutiens au sein de l'armée et de la police. Dans la population, l'armée est perçue comme plus intègre que la police, qui a réprimé durement des manifestations.
On se pose des questions partout est ce que Pierre Nkuruziza aura une chance qui est celle de revenir après le sommet de Tanzanie à la maison? Et quel sera la suite de son idée pour le 3ème mandat? Aussi pourquoi il ne s'est pas fait représenté au sommet?
Alors, pour le Gal., tout ce lui reste c'est d'assurer la transition juste pour la présidentielle de 28 juin qui, aussi,a été boudée par l'opinion internationale mais ne tardera pas à ce préciser.