Il est sur et certain que les résultats n'allait pas respecté les 15 jours prévus car tout le monde veut se libérer vite pour ses ambitions. jours plus tard, NDjamena se vidait de sa population en disant qu'il faut dès maintenant partir car les résultats susciterons des émeutes ou encore des soulèvements, mais rien les tchadien sont conscients.

Très attendu ce résultat, le verdict vient de tomber cette nuit à l’Hôtel « la Résidence » par le Président de la CENI entouré des ses collaborateurs. Il était exactement 21H23 quand le Président de la CENI, Royambaye Jean-Pierre a donné son mot pour la proclamation des résultats provisoires des scrutins du 9 au 10 avril dernier. Il a relaté des faits qui ont prévalu la déclaration de ces résultats puis a appelé au calme la population toute entière.

A 21H38, l’heure de la proclamation des résultats arrive. Chacun devant sa Télévision, Radio et les Téléphone à l’oreille pour écouter qui remportera ce scrutin de 2016. Des rues de la capitale sont calmes sans circulation. Certaines personnes bougent mais à 5 et 10 à l’heure pour regagner leur famille. D’autre par négligence trouve mieux de faire des vitesses pour vite suivre les résultats car pour des raisons des retards connus quelque part. Selon les proclamateurs, ces résultats seront transmis au Conseil constitutionnel pour la validation dans les jours à venir.

Pour les 23 régions et la diaspora tchadienne, les résultats sont plus ou moins réels. Sur les 14 candidats en courses, seul le candidat de l’alliance qui a frappé un coup chaos avec un pourcentage de 61,56% suivi d’UNDR de Kebzabo Saleh qui arrive avec 12,80%. Le cas de l’un de compagnon de Déby, M. Dadnadji est cartonné par un petit pourcentage que bon nombre des sudistes ne s’attendaient pas avec 5,05% en moyenne générale. C’est tout à fait normal que certains tchadiens ne comprenne pas la politique car on ne joue pas avec la vie politique comme la vie d’une famille. Hier ils pensaient être à la hauteur de certaines choses mais les réalités sur le terrain en est autre. A part les trois qu’on peut compter comme les vrais politiciens, mais les 10 autres doivent au peuple tchadien des explications sinon comment le citoyen lambda ne comprendra pas ?

Toutes les régions sont convaincues qu'Idriss Déby Itno est le Président de la République pour un 5ème mandat.

Par Louba-heindé Séraphin

Témoignage de Zouhoura au Parlement européen " il est urgent de lutter contre l'impunité "

Marie-Christine Vergiat (GUE-NGL, France) et
Beatriz Becerra (ALDE, Espagne) accueillaient hier Zara Mahamat Yosko , jeune Tchadienne de 16 ans venue témoigner de son viol en février dernier, notamment par des fils de hauts dignitaires du régime.

Depuis son viol, la jeune fille plus connue sous le nom de Zouhoura a interrompu ses études et quitté le Tchad pour bénéficier en Europe d'aide et de protection et afin que justice lui soit rendue.
Marie-Christine Vergiat a assuré Zouhoura de son soutien et a tenu à saluer son courage d'avoir osé parler : "briser le silence en matière de viol est la première pierre de ce combat mondial. Il y a urgence à lutter contre l'impunité et s'assurer que les coupables soient traduits en justice. Plus que jamais, Zouhoura a besoin de soutien international pour qu'à travers sa voix la cause de toutes les femmes victimes de viol au Tchad, en Afrique et ailleurs soit entendue ".
Ce viol a provoqué dans le pays une vague d’indignation et des manifestations, en soutien à Zouhoura mais également pour dénoncer la mauvaise gouvernance et l’impunité qui règne dans les cas de violences de genre.
Pour Beatriz Becerra, "la courageuse réaction de Zouhoura et des milliers de Tchadiens qui réclament justice ainsi que la fin des abus obligent l'Union européenne à faire pression pour mettre fin à ces pratiques. Nous ne pouvons pas rester silencieux . La première politique de genre devrait être la fin de l'impunité pour ceux qui attaquent les femmes, qui utilisent la violence contre elles."
Les ONG présentes dont Amnesty international et "Regards de femmes" ont elles appelé à la mise en place au Tchad d'un mécanisme de dénonciation systématique en cas de viol ainsi qu'à une amélioration de la prise en charge médicale et psychologique des victimes.
Zouhoura a conclu en annonçant sa volonté de créer une association dénonçant les viols et violences à l'égard des femmes et filles, les mariages précoces et forcés dans son pays d'origine et luttant pour l'éducation des filles. Les deux députées ont salué l'initiative et ont promis de continuer à la soutenir.

Par Louba-heindé Séraphin A. via net-info

Depuis presque que 2heures du temps les représentants de la société civile, les hommes des médias et un certain nombre des membres de l'Etat autour d'un thème intitulé: le changement climatique,ses impacts sur la société tchadienne et les enjeux politiques et le rôle des journalistes. Plus de quatre intervenants à tour de rôle sur le même thème mais se sont différenciés que sur les visons sur l'approche ou la menace climatique au niveau sous régionale.

Pour le Dr Julien, ce problème est à prendre au sérieux car non seulement ici au Tchad mais à tous les niveaux. De même M. Telro, pour lui des exemples ont montré comment le changement climatique s’opère ici au Tchad prenant la vie du Lac-Tchad et celui du fleuve le chari. Quant à M. Massalbaye Ténébaye, la société civile est la cible direct du changement climatique puis a donné des pistes à adopter pour la sensibilisation sur ce changement climatique. pour finir le représentant de la presse M. Samory, les journalistes tchadiens sont très peu dans la sensibilisation sur la biodiversité qui est aujourd'hui l'affaire de tous par manque de moyen financier car les médias sont limités sur cette affaire.

Dans les débats lancer par le Modérateur Koi Pierrot Ganda, les participants n'ont pas hésité de livrer leurs impressions et certains points de vue sur le changement climatique d’où certains chiffres et échelles ont été sortis par les exposants et qui ont fait vraiment l'objet de ce déjeuner de presse.

Maître Séraphin