Il s’en va au moment la jeunesse a encore besoin de lui sur scène
Dans la tombée de la journée du vendredi 20 mai au environ de 15 heures, Hassan Keiro Lokainkoula dit au revoir à sa famille, aux artistes, aux communicateurs et au peuple tchadien qu’il aime tant le conscientisé. Partout dans la ville de N’Djamena rien ne marche comme il se devait à l’annonce de sa mort.
Hassan Keiro avait choisi certains appels téléphoniques pour y répondre pour la dernière fois de sa vie, dont celui de l’animateur Ricardo Nanadjim. Ce dernier qui a eu la chance pour le dernier jour du One man Show, a témoigné face au public N’Djamena au ballet National « Talino Manu » de Moursal en présence des ministres dont celui de la Jeunesse et des Sports Bethel et celui du Pétrole Le Bemadjel. Un témoignage vibrant et émotionnel qui a fait coulé tant de larme car pour lui, Keiro savait bien ce qui lui devrait arrivée. Selon Ricardo, les démarches menées sont au bon moment malgré les difficultés du au manque du nombre des médecins français de la Base militaire Adji kossei qui sont presque absent au pays dû au moment de leur vacance. Pour Ricardo, avec les relations du Directeur de l’Institut Français du Tchad en la personne de Patrick, a donné une réponse favorable de la part de la base militaire et que le rendez-vous a été pris le même jour pour l’opération du pied de l’artiste mais la surprise a été générale dans le milieu des artistes tchadiens et le peuple tchadien en général. Keiro n’est plus, keiro est mort ! partout dans la capitale c’est ce qu’on entend dans la bouche des gens. Non seulement Ricardo mais aussi d’autres qui après la parade du cortège du One Man Show à la sorti de la morgue, Remadji Adel, qui pour elle n’a pas voulu accepter la disparition de Keiro qui était l’un des syndicalistes de l’ONRTV dont elle est la gérante directe en donnant une impression que non seulement l’ONRTV s’enfichent de la santé de son personnel, le ministère de la communication entière. Elle refait un bref rappel sur le début de la souffrance du défunt que : « nous avons organisé des quêtes au sein de l’office pour le remettre afin qu’il se soigne… ». Pour Vandar et Dr Toldé Evariste qui est l’un des compagnons du théâtre tchadiens, ont lancé un hommage mérité à Keiro avec des larmes aux yeux et demandant au public de rester calme et aussi de garder Keiro dans leur cœur car il n’est pas mort selon la coutume artistique.
Le corps de one man show donne de la joie mais aussi de regret
Sur les rue et les boulevards de la capitale, vieux, jeunes et enfants sont derrières le cercueil de couleur blanche entouré des supports en zinc brillant et doré, posé sur son propre véhicule, ils reprennent par tour à tour le refrain d’un des chansons du théâtre de Keiro qui dit : «Keiro a pa ta ngom wa ? houa ma pa ta ngomel… » Des larmes aux yeux, des cris de joies et des youyous de part et d’autres tout au long du chemin après les cérémonies des artistes au ballet national, le corps de One Man Show est en route pour l’Eglise Evangélique au Tchad N* 6 de Chagoua pour les dernières cérémonies.
LSA
Des images de la cérémonie du décès de Hassan Keiro