Je dois suivre les instructions divines pour protéger les enfants. Dixit pasteur BOLNGAR Domtinet !
Inspiré par la parole de Dieu, Pasteur BOLNGAR Domtinet a pris un bon élan depuis plus de 20 ans au service des orphelins et les enfants vulnérables en suivant le livre de saint de Esaie au chapitre 58 verset 6 jusqu’à 9 et proverbes au chapitre 22 verset 6. Dans les rues, les prisons voire certains foyers en difficulté etc. Pasteur BOLNGAR Domtinet fait venir les enfants de 0 à 5ans voire plus dans les bonnes directions et selon leur droit.
Selon ses propres termes, le fondateur du centre de la Fondation d’Amour pour la Formation des Enfants en Détresse (FAFED) dit : « j’ai la ferme conviction en ma foi en Dieu en la vérité des valeurs chrétienne. C’est ce qui me pousse à me former, agir et être ambassadeur pour porter le témoignage chrétien. Les orphelins et enfants vulnérables sont prioritaires et les veuves comme prunelles des yeux de Dieu. En ajoutant une référence biblique clé qui est : Luc 10 :27 » guidé par le souci d’être au service de tout petit et les personnes vulnérables, le centre est a vu le jour le 06 novembre 1994 et reconnu par le Ministère de l’Administration du Territoire sous folio 1016 et approuvé par le Ministère de l’Education Nationale en 2005 sous le numéro 304. La FAFED est située dans le 7ème arrondissement.
Le but dudit centre est d’assister les enfants en détresses et bien d’autres en situations de détresses. Le centre accueille les enfants orphelins de 0 à 5 ans ainsi que les filles et garçons en situation difficiles de 6 à 16 ans en vue de protéger leurs droits sociaux, leurs conditions de vie, leurs soins, leurs alimentations mis surtout leurs formations professionnelles de qualité et leurs réinsertions sociales.
En outre la FAFED, dans sa vision, mets du paquet sur les enfants victimes des différentes crises qu’ont connues le pays notamment les multiples guerres civiles et militaires, la pandémie du VIH/SIDA, la pauvreté etc. .Qui ont considérablement augmentées la vulnérabilité de ceux-ci. Conséquence ; aujourd’hui le nombre d’orphelins vulnérables sont plus quantitatifs sur le territoire tchadien. Pour le Pasteur BOLNGAR Domtinet, les tous premiers enfants en situation qui sont admis dans son centre y sont récupérés sur le marché de Dembé .De poursuivre, que selon les dispositifs mis en place après les interrogations sur leurs différentes situation, certains des enfants interrogés ont souhaité êtres intégré centre de rééducation et aussi de reprendre leur vie normale. Même constat dans les prisons de la capitale ou certains sont orientés par la décision du procureur.
Pour mettre du sérieux a l’égard de ses jeunes enfants de rues pour leur bien-être, nous avions mis certaines dispositions en place pour qu’ils ne regrettent pas le nouveau milieu auquel ils se retrouvent désormais, car certains que nous les avions récupérés sont exposés à la drogue, de l’alcool et autres excitant néfastes à l’organisme. Tout de même notons qu’au début, étant donné que les habitudes sont têtues. Les quatre premières années, une lutte dure a été menée au quotidien pour les maintenir dans le centre. Martèle t-il le pasteur. Grace a Dieu nous avons reçu a placer certains dans la formation en maroquinerie-reliure et d’autres sont inscrits sur nos propres fonds dans les établissements primaires et secondaires nous renchérit affectueusement le berger de Dieu.
En fin de l’année 1997, grâce a l’appui du Fond Social de Développement (FSD) est intervenu pour nous appuyer à réfectionner des bâtiments dont 30 enfants sont hébergés et nourris. Des manuels scolaires et des tables-bancs sont aussi octroyés. Ensuite, vient le FOSAP en 1999 qui a aussi soutenu le centre sur le plan alimentaire et surtout en particulier aux filles-mères. Soucieux du devenir et réinsertion sociale de ces enfants désœuvrés, nous avions construit une autre école au sein de la Fondation qui se charge cette fois-ci de l’éducation des mineurs de la maison d’arrêt de N’djamena. Ecole qui a reçu une énième Nous avons mis une école en 2000 au sein du FAFED qui éduque les mineurs à la Maison d’Arrêt de N’djamena. Après quoi le FSD a encore reconstruit en 2007 un dortoir bien meublé et équipé.
L’UNICEF-Tchad n’est pas du reste. De 2004 jusqu’en 2008 L’UNICEF nous accompagne dans certaines de nos initiatives. Cependant, pour parachever ses objectifs la FAFED sollicite l’apport des ONG poursuivant les mêmes objectifs ainsi que les personnes de bonne volonté. Durant toutes ces années, un travail de fond a été mené pour réinsérer certains enfants dans le milieu familial. C’est ainsi que trois (03) femmes travaillent au Ministère de l’Action Sociale après leur formation à la FAFED, trois (03) jeunes sont recrutés à la gendarmerie, dix (10) sont également formés et travaillent dans les organisations privées, huit (08) sont devenus des enseignants, neuf (09) autres ont fini leur formation professionnelle en 2004, six (06) ont ouvert leur atelier. Face à cette situation, la FAFED demande toujours l’intervention des ONG et des personnes de bonne volonté ayant la même vision de venir au secours de ses jeunes vulnérables.
Eduquer dans la parole Dieu, les enfants vulnérables deviennent des citoyens responsables et des cadres du pays. Aujourd’hui, plus de 22 ans d’activités, la FAFED a formé et a transformé plus de 150 jeunes que leur vie à changer et sont devenus des avocats, enseignants, infirmiers etc.
Vu le travail et la lutte de la FAFED, le Pasteur BOLNGAR Domtinet a été nommé délégué de la surveillance chargé des mineurs en conflit avec la loi dans les commissariats et Gendarmeries. La vie entre ses enfants n’est pas facile car chacun vient de son coin et voudrait bien s’imposer. Nous leur prodiguons des conseils basés sur la tolérance et le pardon alors certains, peu à peu deviennent eux-mêmes les conseillers pour les autres.
Signalons au passage l’étroite collaboration du Ministère de l’Action Sociale, qui vient de temps en temps avec les enfants abandonnés par leurs propres parents ou des cas des divorces ainsi que d’autres cas nous les confier mais nous assiste peu parfois il nous oubli carrément. Grâce aux personnes de bonne volonté, on trouve certaine assistance de toute forme puis nous les mettions à la portée de ses enfants.
Comme le dit la parole de Dieu que je cite : « laissez venir à moi les petits enfants car le royaume de Dieu est à eux… ». L’infatigable Pasteur BOLNGAR Domtinet, est le père de tous. Ainsi dans les périmètres de la FAFED, on l’appelle affectueusement par le petit nom « Papa » Quand le soleil se lève, à midi, au couché du soleil ou encore a sa sortie centre tout comme son arrivée. « Un accueil vraiment extraordinaire à voir par le public du quartier tous les jours de la vie. Voir un père ou une mère de famille qui à la fois dispose des enfants de même âge plus de 10, c’est vraiment un don et une bénédiction pour cette famille nous confit l’épouse du Pasteur ».
Par LOUBA-HEINDE Séraphin A., journaliste-blogueur et caricaturiste
Les images du centre.