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Dans le sud du pays, un garçon dit non à l’école.

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Dans un quartier de Moundou la capitale économique du Tchad, un garçon de 14 ans exprime son ras-le-bol aux dirigeants des écoles en sortant tôt le matin en face du goudron pour mettre fin aux cahiers bien préparés pour la rentrée scolaire qu’il attends plus de 2 mois. Sans un mot à la bouche, ni des réponses aux questions des usagers de la route moins encore aux voisins, le garçon tenant une pelle à la main, s’accroupit doucement avec des yeux crispés, creuse un trou tranquillement, déchire ses cahiers et dépose dans le trou puis rallume la buchette de l’allumette, met le feu tout en continuant avec les restes des cahiers à sa disposition pour la rentrée scolaire.

Selon une source, ce garçon a toujours le courage de demander aux grandes personnes de la maison ainsi qu’aux voisins à quand les cours vont reprendre mais les réponses sont presque identiques. Alors un jour, ce jeunes moundoulais, assoiffé de l’école qui est pour lui, un seul chemin de réussite de nos jours se voit perdre grandement une année scalaire, décide un bon matin de suivre certains enfants de son âge inscrits dans les établissements privés afin de se consoler du noir qui le vise et bien d’autres enfants. Il ne trouve pas de réponse satisfaisant avec cette aventure car les privés ont de principes. Aucune de ces écoles privées ne lui a accordé la chance. Il voit que l’école publique ne présente aucun signe de l’espoir à la reprise des cours, mais écoute que les fonctionnaires des différentes couches ne parle que le même langage c'est-à-dire sans argent pas de travail.

Pour lui, la solution doit être trouvé immédiatement afin qu’il retrouve le chemin de l’école avec les autres. Chose très compliqué aux parents qui n’arrivent pas à le croire dans certaines de ses conduites parmi les autres enfants de la maison. Surtout que, chaque matin il est en position de guerre mais ne sait à qui le livré. Il simple pour lui de trouver lui-même la solution. Alors, il sort juste devant la porte et exprime sa désolation.

Beaucoup dans le quartier commence à comprendre à travers cet acte du garçon, a bien voir que la situation du pays est vers le bas. La situation n’est pas seulement située à l’éducation mais à tous les niveaux. Les institutions de la République sont toutes touchées par cette crise actuelle. Quand bien même que l’on doit privilégier l’éducation nationale mais aussi la santé qui sont aujourd’hui incontournable pour un pays de la planète terre. Pas des cours dans tous les secteurs du primaire à l’université. De même les portes de la santé aussi fermées sans vergogne. On se pose des questions à quand le Tchad redeviendra normal ? Car, même le service de la justice se retrouve aussi hors ligne jusqu’à présent.

 

Par L. Séraphin

Les images de Moundou.
Les images de Moundou.
Les images de Moundou.

Les images de Moundou.

Publié dans Education et société

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Une visite de cœur à la Maison des Medias du Tchad

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Conduite par le Directeur Général du Groupe Al-bidey, M. Nour Abdallah Djoubare entouré de son équipe a visité la Maison des Medias du Tchad. Cette visite s’inscrit dans le but de connaissance entre les deux institutions sœur du pays.

L’équipe de l’Al-bidey Groupe a été accueilli par le Directeur Dingames François et du PCA Mahamat Abderaman souleyman à 14 heures dans l’un des bureaux de la MMT. Présentant les mots de bienvenu à tour de rôle, M. Dingames François, a fait une brève présentation de l’équipe qu’il dirige en plus de cela, il démontre l’historique de la MMT qui remonte de la Conférence Nationale Souveraine (CNS) pour finir avec le personnel et les associations et les partenaires qui appuient cette maison à vivre. Dans explications, il a aussi souligné comment les journalistes et d’autres couches qui exploitent la maison des medias et surtout des aides et des dons qui viennent de la part des partenaires internationaux qui sont beaucoup plus orienté à la formation des journalistes tchadiens et bien d’autres choses.

Quant au  Directeur Général du Groupe Al-bidey, la société existe depuis presque 20 vingt ans et évolue dans plus de 5 domaines dont la Photographie, les pavés, le transport, l’exploitation de l’eau naturelle « excel », et la distribution de l’internet. Le directeur n’a pas manqué de situer aussi l’équipe de la MMT que son institution travaille aussi avec les journalistes dans certaines des manifestations qu’ils organise à l’exemple de la journée de la liberté de presse et bien d’autres. Pour lui, cette visite est juste une prise de contact et de courtoisie et cela doit s’inscrire aussi dans l’accord de partenariat qui doit désormais exister entre l’Al-bidey Groupe et la Maison des Medias du Tchad. M. Nour Abdallah Djoubare a aussi souligné que sans la presse rien ne marchera, car grâce aux journalistes le peuple entier s’imprègne des réalités dans le monde ainsi que dans le pays de toumai.

Par Séraphin

Les images du Groupe Al-bidey et Séraphinnews
Les images du Groupe Al-bidey et Séraphinnews
Les images du Groupe Al-bidey et Séraphinnews
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Les images du Groupe Al-bidey et Séraphinnews

Publié dans Société

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Ou vont les jeunes avec ce metier?

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Dans plusieurs quartiers de N’Djamena ; on peut apercevoir des jeunes,  ciseaux et lames en main  sillonnés les rues pour  tailler les ongles. Cette activité est diversement appréciée par les N’Djamenois.

Pour un grand nombre de consommateurs, payer 100fcfa pour se faire tailler les ongles est nettement mieux qu’ utiliser soit même ces lames. ADOUMBAYE l’un d’eux affirme que se faire tailler les ongles est une sureté d’éviter de se blesser et d’ailleurs, ajoute t-il, c’est un moyen rapide de gérer le temps.

Si certaines personnes trouvent bon de se faire tailler les ongles, d’autres part contre sont méfiantes pour des raisons disent-elles d’ordre sanitaire.

Clarisse estime pour sa part qu’elle est de nature méfiante surtout vis-à-vis des étrangers. Avec un sourire aux lèvres, elle s’interroge, est-ce-que ces tailleurs des ongles utilisent réellement des désinfectants ? Elle de répondre, je ne crois pas.

Mais est-ce-que cette activité présente-il  un risque  de contamination?

ABAKAR, un agent sanitaire dans une clinique de la place déconseille  vivement a la population à se faire tailler les ongles, car dit-il, ces lames utilisées ne sont pas nettoyées comme il se le doit. Et aussi, ces jeunes n’utilisent que les mêmes lames sur chaque client .cette façon de faire risque de constituer un tuyau de contamination des VIH.

Cette activité, faut-il le rappeler est d’origine étrangère (Niger ; Nigéria).

 

Par ASNA  ERIC, journaliste stagiaire et blogueur.

Ou vont les jeunes avec ce metier?
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Espace Vert du Sahel (EVS) se rend à la COP 22 grâce à l’ambassade de France au Tchad

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

L’association Espace Vert du Sahel (EVS) a présenté hier après-midi, à l’Institut Français du Tchad, l’équipe de ses experts qui prendront part à la COP 22 à Marrakech (Maroc). Et ce, en présence des partenaires France Volontaire, l’Agence Française pour le Développement (AFD), l’Ambassade de France au Tchad et le Centre d’Apprentissage de la Langue Française (CALF).

Les trois dates importantes à retenir pour les activités d’EVS au Maroc sont les 12, 14 et 17 novembre prochain. Devant un parterre d’invité dont le nouvel ambassadeur de France au Tchad et ses collaborateurs, EVS a restitué dans un film documentaire, sa participation à la COP 21 de Paris de décembre dernier, avant de simuler sa prochaine participation à la COP 22. Les experts d’EVS dont l’âge varie entre 11 et 14 ans ont, pendant leur communication respective accompagnée des projections, tenu en haleine un public silencieux et attentif. C’est avec une grande aisance et  une parfaite maitrise des sujets qu’ils ont répondus aux diverses questions posées.

Jocelyn Oualmi (12 ans en classe de 3e), expert sur la question des enjeux de la dégradation de l’environnement. Il a rappelé au public l’origine de la terre, son évolution dans le temps et la nécessité de préserver la biodiversité. En conclusion, il a renvoyé au public la question cruciale «Avons-nous une part de responsabilité dans les enjeux de la dégradation de l’environnement?»

Ndouman Dylan Brahim (11 ans en classe de 6e), expert sur les questions du Lac-Tchad. Après avoir situé le Lac-Tchad dans ses limites géographiques et dans sa position continentale et mondiale, il a relevé son évolution par rapport aux variations climatiques, et à son importance sur le plan économique, social et environnemental. Puis, il s’est appesanti sur les causes et les conséquences de son assèchement à son niveau actuel (de 25.000km2 à 2.500km2), avant de revenir sur les solutions proposées pour sa restauration.

Malika Djimasbeye (14 ans en classe de 2nde), expert en développement durable. Pour permettre au public de mieux appréhender la notion du développement durable, elle est revenue sur sa définition et son concept, avant de se pencher sur son objectif qui repose sur trois piliers : environnement – économie – social. Les enjeux liés aux trois piliers ont été développés en y ajoutant la notion de gouvernance, les responsabilités sociétales des entreprises et les interrelations entre ses différents aspects.

Louisa Kemsol Brahim (14 ans en classe de 2nde), expert sur les questions de la COP 22. Pour mieux cerner les enjeux de la COP 22 qualifiée de la «COP de l’action», elle est revenue sur les définitions essentielles de certaines abréviations et leur importance dans la compréhension. Après un survol de son historique à travers ses grandes dates, Louisa est restée dans les objectifs à atteindre à savoir relayer l’accord de Paris, limiter la hausse des températures en deçà de 2°c et mobiliser les fonds verts pour sa mise en œuvre.

Pour Joel Yodoyman, Président d’EVS «A la COP 21 à paris, nous avions mis en place une  plateforme internationale qui s’appelle ‘Alliance pour une éducation à la citoyenneté planétaire. Cette plateforme qui regroupe une vingtaine de pays, a pour but d’éduquer les jeunes citoyens à etre des citoyens responsable du futur. EVS doit piloter un atelier le 14 novembre à Marrakech avec l’intervention de nos experts. Puis nos experts participeront le 17 novembre à une journée d’échanges dans les écoles de Marrakech, en partenariat avec un groupe des jeunes de Saint-Denis (France), qui nous attendent déjà là-bas. J’en profite pour remercier tous les partenaires qui contribués à l’organisation de cette journée, et notamment l’ambassade de France qui met à notre disposition trois billets d’avion».

En plein travail à l'IFT(Roy Moussa)

Les images de l'IFT
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C’est à nous de décider sur l’avenir de notre basketball, disent-ils les jeunes basketteurs tchadiens !

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Tenu ce jour 05 novembre 2016 dans l’une des salles de réunion du CEFOD, les basketteurs tchadiens se sont donné rendez-vous pour enfin de dire non à l’ancienne équipe et de revoir la gestion du basketball tchadien de nouveau.

Venu de toutes les régions du Tchad, les amoureux de la peau de banane ont fait point sur la situation de la gestion du Basket. Cette rencontre vise d’abord à renouveler l’ancien bureau de la Fédération Tchadienne du Basketball, qui depuis plus de 4 ans n’a pas fait grand choses pour les jeunes basketteurs du pays ainsi que ceux de la diaspora. Cette équipe était arrivée au terme de son mandat depuis janvier 2016, mais par l’incapacité et par le manque de la volonté voir de respect auprès de cette discipline, n’a rien donné de positif aux jeunes basketteurs à part les promesses vaines et sans suite favorable de la reprise du championnat durant tout ce temps. Arrivée à la tête de la FTBB, Dr. Ahoua Outman, présidente, son Secrétaire Général, M. Samson Tatoloum et toute sa suite ont pu organiser rien que le championnat national qui a regroupé moins de 10 régions du Tchad en avril 2013 juste une année après leur nomination en 2012. Rien d’autre que cela avec un montant estimé à 96 000 000 FCFA pour ceux qui maitrisent le milieu du Basket, ce montant a été reparti d’une manière traditionnelle dans certaines activités que les intéressés ignorent. A bien voir cela n’est pas si important aux yeux de ces basketteurs, qui n’attendent que leur démission.

Cette fédération qui semble être très fort dans les années 1990, se retrouve à bas de l’échelle parce qu’elle est devenue une vache à lait pour certaines personnes hantées de mauvaise volonté. Il est vrai que l’état du sport en général ne marche pas mais sans condamné les zélés du sport, certaines disciplines sportives tchadiennes tiennent la route vers l’olympisme dont sans ignoré le basketball. La politique tchadienne des années 1990, n’étant pas la même comme celle de nos jours. Les jeunes sportifs en général sont balayés d’un revers de mains sans vergogne.

C’est simple de voir les aînés dans leurs témoignages différents surtout sur le sport tchadien. Pour certains l’assassinat du sport s’est produit juste les années de la démocratie ou tout était installé à merci de tous ou les militaires sont des meilleurs joueurs du football et que les basketteurs sont des meilleurs armées nationale de ce pays pour ne citer que ceux-ci. On trouve tout un mélange des malfaiteurs à la place des bienfaiteurs, qui de nulle part ne gagne des places à la tête des responsabilités des grandes institutions des disciplines sportives du pays sans connaitre ou maîtriser ces disciplines. Oui selon certaines personnes qui joue le jeu d’hypocrite, retrace que c’est politique qui doit triompher mais attention, le sport n’est un outils de la politique comme elles le pensent mais plutôt pousse la politique au sommet car le sport est la lumière d’une politique bien assise si seulement l’on sait le tenir dans sa positivité qui n’est rein d’autres que l’impartialité et la neutralité de la chose politique d’un pays.

 Le basketball tchadien a une histoire bien connu du continent par ses potentialités qui sont aujourd’hui une tracée des cadets qui veulent l’emprunter et d’en faire carrière. Beaucoup gagne leur vie par le basketball malgré ce nuage qui s’aplani sur ses parquets de nos jours. Avec des jeunes qui cherchent à ressembler à leurs ancêtres les « SAO du Tchad », se heurtent aux barrières dures et difficiles à surmonter. Certains des aînées sont pires que les dirigeants politiques qui ne savent l’importance de la discipline. Ceux-ci appellent les bons diables des ténèbres à secours pour bloquer ces jeunes de s’épanouir dans le monde du basketball. Ainsi, la tâche devient lourde pour ceux qui veulent aider l’avenir du basket en mettant les stratégies compétitives afin de pousser un peu plus les jeunes à mieux pratiquer mais ils récoltent en retour le vent. L’heure cherche à sonner pour que les jeunes eux-mêmes prennent leur destin en main. Au lieu de 11 membres pour le pilotage de la FTBB, c’est maintenant 12 car la présidence doit être gérer par un deuxième vice-président. C’est un plus selon le nouveau bureau que désormais M. Bany GATTA NGOULOU prend la destiné. Ce bureau est bien celé par les basketteurs eux-mêmes dont son nouveau Secrétaire Général M. Rayam alias le Général, est l’un des piliers du basketball tchadien lui aussi verra les défis en face et fera aussi face. Pour le bureau sortant, après un désordre dans les compte rendu, reconnait qu’il n’a rien valu durant son mandat et a fini par souhaité bon vent à la nouvelle équipe imposée par les jeunes eux-mêmes devant le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de Loisirs qui est un footballeur. On doit retenir quelque soit la forme, la manière etc. c’est une Assemblée Générale élective organisé par la FTBB, dirigé par le Directeur du sport de haut niveau M. Ousman Tigabé avec un présidium mandaté et qui a validé en bon et du forme. Il faut voir la suite de la gestion qui sera plus ou moins vers la monté du basketball au Tchad.

Par Louba-heindé Séraphin AdoumngarLe nouveau Président de la FTBB, Bany G. N.

Publié dans Sport

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Deux femmes pour la même cause au marché de poisson

Publié le par ASNA Eric

AprèMarché de poissons une longue Souffrance des vendeuses de poissons dans différents marches de N’Djamena ; entre  autres la question de l inondation et de l'embouteillage .Il est en fin construit un marché moderne pour alléger la souffrance de ces dernières. Ce marché est situé dans le sixième arrondissement au bord du fleuve Chari, non loin du pont de Chagoua. Il a une capacité d’accueil  d’au moins 96 places. Ce marché moderne de poisson a ouvert ses portes officiellement le 19 mai 2016.moins d’un an après son ouverture,  ce marché connait une crise profonde de gestion qui divise les femmes commerçantes du poisson. Il existe aujourd’hui deux tendances : l’une  a décidé de regagner l’ancien marché de Dembé dirigée  par madame Christine,  et l’autre, est restée sur place dans ledit marché. Cette dernière est dirigée par madame Fihil Agoi (présidente de l’union des organisations des femmes vendeuses de poissons). Nous avons rencontré  les deux présidentes dans leurs  sites respectifs.

Selon Madame Christine ; nous avons  décidé de regagner l’ancien marché  parce qu’il existe une mauvaise gestion de fonds cette union et que la dite organisation est prise en hotage par un groupe de femmes. Elle laisse croire qu’aucune femme ne sait où part l’argent cotisé. Aujourd’hui, elles ont été suivies à Dembé par une association alnadjouma spécialisée dans le transport de poisson ; selon elle, les transporteurs ont demandé  un bilan sur  le fonds, mais en vain.  Madame Christine estime aujourd’hui que l argent cotise s élève a des milliers de francs et que chaque vendeuse de poisson se voit prélever au moins 6000 FCFA par jour.

 Pour la présidente de l’union ; Madame Agoi , elle nous fait savoir que l équipe dissidente dirigées par Christine est manipulée par les hommes, surtout l’association Alnadjouma de la région du Lac, ladite association veut absolument sa part de gâteau et son équipe a refusé. A la question de la mauvaise gestion des fonds de l union ; elle souligne  que l’argent a permis la construction de 20 hangars qui abrite 200 femmes, soit  296 places au lieu de 96 places au début. Cet argent a permis de construire un forage et installe l’électricité dans le dit marché moderne de poissons .face a la crise économique et financière que traverse le Tchad ; elles exhortent toutes les deux, à l’Etat à redoubler d’effort pour rehausser le niveau de l’économie tchadienne, car cela joue énormément sur leurs affaires. Ce problème n’attire t-il pas l’attention  particulière de l Etat? Ou voudrions  nous jouer au pompier après l’incendie ? Les autorités communales  sont interpellées pour régler ce problème qui  perdure et qui peut créer une autre crise dans les jours à venir. Ces femmes se regardent aujourd’hui en chien en faïence et prêtes à tout pour protéger leurs intérêts.

 

Par ASNA Eric

Les images du marché de Dembé et marché moderne de poisson.
Les images du marché de Dembé et marché moderne de poisson.
Les images du marché de Dembé et marché moderne de poisson.
Les images du marché de Dembé et marché moderne de poisson.

Les images du marché de Dembé et marché moderne de poisson.

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Les barrières de contrôles, sources d’insécurité au Tchad.

Publié le par Allarabaye Mamadou

Réinstallées depuis un certain temps pour des mesures de sécurité, par les autorités du pays, les barrières de contrôles contribuent d’’une autre manière à l’insécurité au Tchad.

Voyager en toute sécurité au Tchad, est un rêve pour des milliers des tchadiens qui sont en mouvement au quotidien pour des raisons diverses ? Si hier les tchadiens voyageaient avec moindres inquiétudes. Aujourd’hui, c’est le contraire qui s’observe le long des trajets. Surtout pour ceux qui ont l’habitude de voyager vers le sud du pays. De N’Djamena à Bongor, Moundou et Sarh passant par Doba et Koumra, le constat est le même. Ce constat relève bien entendu des comportements inacceptables des agents de sécurités en services au niveau des  différentes barrières de contrôles sur nos routes. Ces agents de sécurité qui ont pour mission de contrôlerminutieusementtous ceux entrent et sortent d’une ville à une autre,  afin de déceler les personnes suspectes qui constitueront une menace à la vie des personnes et des biens. Sont d’emblée  intéressés par des billets de 500f et 1000f pour tous ceux qui n’ont pas une carte d’identité nationale. Maitrisant difficilement les deux langues officielles du pays. Ils ne regardent que les images même si la carte expirée. A chaque arrêt d’un bus, ils se précipitent tous à l’intérieur du bus faisaient semblant de faire un contrôle sérieux mais au fond, c’est le billet vert qui les intéresse. Ces contrôles des pièces prennent généralement 5 à 10 minutes. Dans cette chasse aux pièces  sonnantes trébuchantes, policiers et gendarmes se bousculent aux portières des bus. Dans ce mélange de mission, on ne s’est pas qui est habileté à contrôler l’identité des usagers de la route. Pour preuve, lors de notre dernier voyage, nous avons observé cette scène durant tout le trajet. Déjà à Kondoul, une bonne poignée des compatriotes qui voyageaient ce jour, n’avaient pas leur carte d’identité. Mais ils ont simplement payé 500f pour les uns et 1000f pour les autres. Ce qui fait mal, c’est que, ce jour, deux étrangers faisaient partie des voyageurs. Ceux-ci n’ont pas les pièces au complet. Pour se mettre à l’abri des chasseurs d’argent, ils mettent en jeu les billets de 2000f et plus et cela faisait au niveau de chaque barrière jusqu’à la destination. Ce dire que, chaque jour que Dieu fait, des personnes inciviques et suspectes entrent et sortent au Tchad en toute quiétude. Dans ce marché gagnant-gagnant, tous les mensonges sont utilisés par les citoyens inciviques. Pour beaucoup d’usagers de la route, les causes de ces mensonges se trouvent dans l’accès à la carte d’identité.parce que la  délivrance de la carte d’identité au Tchad est un casse-tête chinois. Pour se faire délivrer la carte d’identité nationale disent-ils, il faut venir à N’Djamena, il faut avoir un budget, voir quelqu’un dans la boite pour te faciliter la tâche sinon tu passeras des mois pour cette carte. C’est ce qui amène les gens à utiliser les raccourcis pendant les voyages. Lors de la dernière interpellation du Ministre des infrastructures et des désenclavements, M. AdoumYounousmi par la représentation nationale, le député du MPS de Moundou, Mme Bénam Denise a évoqué cette question délicate. Mais le Ministre Younousmi a répondu en disant qu’il saisira son collègue de la sécurité publique pour des actions éventuelles. Mais à quand à la fin du calvaire ? Surtout que la crise dite difficile par les tenants du pouvoir vient enfoncée le clou sur  la soif d’argent de ceux qui assurent la sécurité sur nos routes. Eh bien ! Le bout de tunnel des usagers de la route sera encore long au Tchad.

 Allarabaye Mamadou

L'entrée de la ville de Koumra

L'entrée de la ville de Koumra

Publié dans Société

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Dissolution de la Fédération Tchadienne de Football Association(FTFA)

Publié le par Asnan Stanyslas,journaliste stagiaire

Le Ministère de la jeunesse et des sports a, par arrêté du 31 octobre 2016 dissout la Fédération Tchadienne de football association. La fédération n’est pas entrée en possession de  l’arrêté de dissolution. Selon l’attaché de presse de la fédération, celle-ci appris cette nouvelle à travers les médias de la place.  Il estime que le ministère n’est pas habilité à prendre un tel arrêté car, dit-il, la FTFA dépend directement de la FIFA et non du Ministère. Et de s’interroger : le comité provisoire qui sera présidé par M. Mahamat Ali Hassan travaillera avec quelle instance internationale  du football et surtout, avec quels moyens lorsque le Fonds National pour le Développement du Sport (FNDS) n’est même pas mis à la disposition de la fédération? Pour l’organisation du championnat par exemple, la Fédération Tchadienne de Football Association est contrainte de s’endetter souvent et il cite au passage une dette à hauteur de deux cent trente millions de francs CFA (230.000.000 FCFA). En prenant cet arrêté, le ministère veut simplement que le Tchad soit sanctionné par les instances internationales du foot ajoute t-il.

Par Asnan Stanyslas, journaliste stagiaire.

Asnan Stanysilas

 

Le siège de la FTFA
Le siège de la FTFA
Le siège de la FTFA

Le siège de la FTFA

Publié dans Sport

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Une fois de plus URPT s'exerce en technique de reportage

Publié le par Asna Eric, journaliste stagiaire et Blogueur

Après des manquements constatés en technique de reportage après  les élections du 10 avril dernier ; L UNION DES RADIOS PRIVEES DU TCHAD (URPT)en partenariat avec L’ UNESCO, décident de renforcer la capacité des journalistes et les responsables des radios privées du TCHAD en ce jour  02 novembre 2016 et qui prendra fin le 04 du même mois à la MAISON DES MEDIAS DU TCHAD. Plusieurs journalistes et responsables  des radios privées du TCHAD étaient  présents : la radio Dja FM ; FM liberté, N’Gato FM et bien d autres ! Un journaliste confie sous l’anonymat que cette formation les aidera à renforcer le niveau de technique de reportage et le respect de l éthique et de la déontologie en période électorale.

Lancer par le Président du Haut Conseil de la Communication (HCC), M. Moucktar Wawa Dahab en présence des autres responsables des medias au Tchad.

 

ASNA Eric  

Asna Eric, Journaliste stagiaire et Blogueur

 

Les images de l'atelier
Les images de l'atelier

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Publié dans Medias

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