Education, c'est l'affaire de tous dixit Mme Neloumta
Pour une meilleure éducation des enfants, Mme Neloumta Mathilde Adoumngar, une infirmière de profession qui tient toujours à cœur l’éducation des enfants sur tous les plans. Elle fait preuve dans quartier ici à N’Djamena.
Dans son initiative de pousser les petits au sommet du savoir, après une longue réflexion, cette dame âgée de 31 ans, a su comment se donner dans tout ce qui touche l’enfance. Elle a commencée dans son foyer ou elle et son époux disposent plus de 6 enfants à leurs charges. Etant tous les deux touchés par l’éducation et la formation de la petite enfance, la femme hors mis sa fonction d’Infirmière Diplômée d’Etat (IDE), elle s’adonne à fond pour l’éducation de ses 6 enfants dont les 3 sont des enfants adoptifs. Plus de la moitié de son temps libre, Mme Neloumta Mathilde Adoumngar est libre pour la répétition de ses enfants dont les niveaux varient de la maternelle au CM1. Mme Neloumta Mathilde Adoumngar disait : « je me dois vraiment assez du temps pour mes enfants pour qu’ils me remplacent demain car l’éducation des enfants de nos jours n’est pas chose à négliger. J’avais beaucoup d’inquiétudes l’année dernière par rapport à la situation de la crise, certains de mes enfants n’ont pas eu de bons résultats, alors pour cette année, avec cette reprise des cours, je me donnerai entièrement tous les après midi après mon devoir civique à appuyer mes enfants à mieux faire… ». Pour dire aussi une chose, l’Etat tchadien en partenariat avec certaines ONG (Organisation Non Gouvernementale) qui travaillent dans le domaine de l’éducation ont tout mis à la disposition des enseignants et les cadres en charge de l’éducation nationale mais nous remarquons des lâchés par les ordonnateurs qui laissent à croire que le manque de sérieux siège en milieu scolaire dont la prise des responsabilités est bafouée.
Selon elle, le Tchad cours un danger grave surtout l’organisation utopique sur les changements des programmes de l’enseignement de base et au secondaire ainsi que l’élimination des procédures d’admissions dans les niveaux supérieurs ne sont pas du tout à l’avantage des enfants du fait que les enfants eux-mêmes ne sont pas disposés pour accéder à une éducation de qualité que nous les parents les souhaitons tous. Au niveau des littératures, des brochures etc. c’est un peu confus car par manque des suivis dans les marchés et aussi une bonne formation des enseignants surtout de base, perturbe la qualité et l’attente de certains parents vis-à-vis de leurs enfants. Aussi la création des écoles claniques et les recrutements des enseignants non partant de l’éducation ou par cadeau avec des slogans que: « Nous voulons de l’excellence »qui se font sans suivi et d’attention, nous montre aujourd’hui que le risque est énorme sur les l’éducation des enfants ici au Tchad. Suite à cela on doit dire que les parents doivent vraiment s’intéressés à la vie scolaire de leurs progéniture car ce temps est juste pour des actions et non pour les discours.
Aux ONG, qui œuvrent dans le sens d’aider l’Etat dans le développement du système éducatif tchadien, de bien appuyer la politique du gouvernement afin d’accomplir sa tâche, surtout que les 900 heures d’enseignements prévus, soient respecter dans toute sa dimension. Mme Neloumta Mathilde Adoumngar interpelle les jeunes diplômés chômeurs de tout le Tchad, de donner aux plus jeunes un coup de main dans les répétions afin que ceux-ci grandissent bien avec l’amour de l’école dans leurs esprits. Elle ajoute que les parents doivent aussi jouer pleinement leurs rôles tout en s’occupant de la santé et des logements afin de donner une bonne éducation aux enfants que de les laisser à la merci de la nature. Elle fait un suivi chic et délicat de ses enfants et finalement elle attire l’attention des autres parents et aussi les autres enfants de son quartier chagoua.
Par LOUBA-HEINDE Séraphin
Journaliste-blogueur et caricaturiste