Le moment attendu est là !  Tous les enseignants et travailleurs tchadiens se donnaient de temps en temps des nouvelles concernant les abattements des salaires des fonctionnaires. Etant donné que, les dernières informations dit qu’il n’y aura pas le projet d’abattement des salaires et certaines catégories des travailleurs tchadiens seuls subiront cette situation. Qu’à cela ne tienne, les enseignants, eux’ sont restés éveiller à l’attente de la tombée des salaires de janvier et voilà la surprise, les salaires ont bel et bien été abattu par l’Etat. Malgré les discours tenu et le décret abolissant cette réduction, le Ministre Dr Abdoulaye Sabre, a tenu sa promesse avec son décret 687 vis-à-vis des travailleurs de tous les secteurs du Tchad ainsi qu’à ceux qui exerce à l’étranger. Depuis le 26 janvier ou les salaires sont tombés, les fonctionnaires tchadiens ne savent à quel saint se vouer. Il est l’heure pour eux de faire face au destin de ce pays.

Pour voir au claire, les banques qui hébergent des salaires, ont du mal à traiter les salaires de leurs clients. Mais, tout de même, elles renvoient certains à revenir le mois prochain car ils sont redevables à certaines banques selon certains témoignages. Ce qui fait mal, le gouvernement a montré sa diligence en vers les travailleurs qu’il n’y aura pas l’abattement mais plutôt une réduction sur les impôts mais qui se fera en février.  Du coup le sort est là.

Si les autres tardent le SET est là déjà en grève illimitée !

Pour le SET, ouvrant sa rencontre par l’hymne national puis celui des syndicats, M. Mbairis Blaise Ngartoidé, le Secrétaire Général de Syndicat des Enseignants du Tchad (SET), section régional de N’Djamena, déclare que : « nous les enseignant ne pourrions accepter cette humiliation grave de la part d’un individu que nous ignorons sa provenance sur le territoire tchadien en complicité avec un groupe des méchants, nous trainer dans cette merde. Alors que nous connaissons bien notre pays qui nous appartient et qu’aimons tous se faire noyer de la sorte. »

Quant à Mahamat Nasradine Moussa, SG du CIST, l’heure n’est plus au discours mais d’agir. Il est question pour tous les travailleurs de prendre conscience et de vaincre ses malfaiteurs qui cherchent nuits et jours la déstabilisation de ce pays. Nous leur disons à l’abattement de salaires et devront tous rester souder pour la bonne cause a-t-il déclaré à ses collègues travailleurs. Dans le même sens, Nguévana Samuel, qui, lui représente, les cellules syndicales du Tchad, chargé des revendications nationales, dit : de nord au sud et de l’ouest à l’est, les élèves sont dans les rue plus précisément à Doba, Kélo et Bongor pour manifester. Il demande aussi une forte mobilisation surtout des enseignants à réussir cette grève. Pour clore la rencontre, M. Mbairis Blaise, demande au secteur sanitaire de bien vouloir continuer à soigner les frères tchadiens sur les lits de malade juste pour une semaine puis rejoindre les autres après au cas où rien n change. 

Par Louba-heindé Séraphin A.