L'opposition s'oppose
Le 26 janvier dernier, les partis politiques de l'opposition se sont réunis dans les locaux de l'URD sis à moursal sous la direction deleur chef de l'opposition M. SALEH KEBSABO, président de l'UNDR. Cette rencontre avait pour but, le choix et la désignation des représentants de l'opposition à la Commission Électorale Nationale et Indépendante (CENI). A l'entrée de l'ordre du jour, un nombre des partis politiques présent à la dite rencontre ont été dégouté de la monotonie du chef de fil de l'opposition. Le fait que l'idée de choix était posé sur la nouvelle loi 30 du 30 novembre 2018, qui ne permet pas aux partis politiques n'ont représenté à l'Assemblée Nationale de bénéficier non seulement à la législative mais aussi au niveau des communes également. Sans prendre du temps de réflexion puisque les antécédents qui existaient depuis 2016 en plus des ségrégations entre certains chefs des partis politiques au sein de l'opposition jusqu'au CNDP, surgi un mécontentement pour mettre sur pied un autre cadre de l'opposition.
Naissance d'un cadre des partis politiques de l'opposition
Cette manière de faire et de diriger l'opposition doit changer de vision selon Marting Félix KODJIGA, porte-parole des partis politiques de l'opposition non d'accord aux principes d'exclusion de différentes désignations au processus politiques. Plus de 19 partis politiques de l'opposition ont tenue une conférence de presse pour dénoncer le mal que M. SALEH KEBSABO fait l'objet depuis très longtemps au sein de l'opposition et du CNDP voir même dans l'enceinte de l'Assemblée Nationale. Ils ont retracé quelques points saillants sur l'accord des principes en validant les listes des membres du CNDP et leur mandat qui est de six mois non renouvelable, il accuse SALEH KEBSABO qui aurait tout fait à son niveau pour obtenir un autre mandat qui va d'un an et non renouvelable. Pour Marting Félix KODJIGA et Dr Ali Haroun, il n'est plus question de se laisser faire ainsi car tous les partis politiques doivent être traiter de manière égale et surtout dans la clarté et nul n'est au dessus de l'autre. Cette lutte n'est pas vaine. Elle est une logique de la démocratie et qu'aucun parti ne doit se voir supérieur et de faire de son grès ce qu'il veut. Plus le CNDP n'est pas une sous-section de l'UNDR. Cette conférence de presse fait mention du retrait de la loi 30/PR/2018 du 30 novembre 2018 pour permettre aux autres partis politiques qui n'ont pas de siège à l'Assemblée Nationale d'y participer à la construction de la démocratie tchadienne.
Par LOUBA-HEINDE Séraphin
Les images de la Conférence de presse des partis politiques de l'opposition non d'accord aux principes d'exclusion de différentes désignations au processus politiques.