Depuis le mardi 23 avril 2019 que ses hommes et femmes habitués à la souffrance se donnent une fois de plus à la souffrance qui est celle de s’assoir à rat le sol sous la chaleur accablante pour faire comprendre à l’Etat tchadien qu’ils veulent rentrer dans leur droit suite à l’affaire de Hissein Habré.
Les victimes de HH veulent leur argent
Selon son Président d’AVCRHH, M. Clément Abaifouta, l’Etat tchadien doit respecter les closes après les verdicts du procès qui est celle de l’obligation la réparation. Pour lui, le rendez-vous pour dédommager les victimes était pour le 25 mars 2015 et voilà 4 ans sans mot. Il demande particulièrement au Président Idriss Déby Itno qui, lui aussi se dit victime d’assumer sa responsabilité. M. Clément Abaifouta se dit étonné du fait que Président Idriss Déby Itno qui dispose aussi le droit dans cette lutte se tient encore à l’écart de cette situation où toutes les victimes subissent aujourd’hui. Ce qui reste à faire, c’est d’aller jusqu’au bout pour rentrer dans le droit car cela à durer 4 ans déjà. La fois dernière, une délégation de l’union européenne s’est rendu ici à N’Djamena et nous les victimes avions eu cette chance de les rencontrer pour les mis au point mais avec l’Etat tchadien jamais. Le regret que nous portons encore sur nos visages, les coupables et les complices du Hissein Habré qui sont incarcérer comme Wakaye se trouve libre puis ses biens saisis, lui ont été restitué et il les a venduspour mettre son argent dans la poche. Khalil quant à lui, a vidé 2 fois son compte de la banque puis s’est remarié. DjibrineEljonto et Saleh Younous roule dans les grosses cylindrées sans se soucier de leur sort. Face à cette injustice tchadienne, nous les victimes de la répression de Hissein Habré ne laisseront pas tomber cette démarche et on tient l’opinion nationale tout à l’international d’être témoin de notre situation. Pour l’AVCRHH, tous les tchadiens doivent nous venir en aide sur tout plan possible pour que la justice soit totalement faite dans sa logique.
Décédé le 3 avril 2019 à Casablanca au Maroc, Toussaint Mbaïtoubam a été inhumé le samedi 20 Avril au cimetière de Toukra en présence des parents, amis et connaissances venus du Cameroun et de l’intérieur du pays.
Départ de Toussain Mbaitoubam
L’émotion était à son comble et si les larmes ressuscitaient les morts, Toussaint Mbaïtoubam allait être ressuscité mais hélas, face à la puissance de la mort et quand le glas sonne, il n’y a plus rien à faire même si on pleure jusqu’à tarir les sources de nos larmes. Ce qui reste à faire, c’est de se plier devant la volonté de Dieu
C’est au cimetière de Toukra que Toussaint Mbaîtoubam repose pour l’éternité depuis le samedi 20 avril après son décès survenu le 3 avril 2019 à Casablanca au Maroc. La dépouille de Toussaint est arrivée du Maroc le 19 avril à 4 heures du matin. Conservé à la morgue de l’hôpital général de référence nationalede N’Djaména, il a été remis officiellement à la famille par le PNUD où il occupait le poste d’analyste en communication depuis Le 4 septembre 2017. Sorti de la morgue le matin, la dépouille a passé une vingtaine de minutes à son domicile avant d’être déposé à la paroisse sainte Joséphine Bakita d’Atrone, où une messe a été exceptionnellement célébrée. A la paroisse Sainte Joséphine Bakita, Toussaint a été magnifié pour sa rigueur professionnelle, son talent et son amour du travail bien fait.
Premier à prendre la parole, le premier secrétaire de l’ambassade de la République du Tchad au Royaume du Maroc Ndamsengaral Ngartoudjoum a informé l’assistance du séjour sanitaire de Toussaint au Maroc. Le Premier secrétaire qui a accompagné le corps de Toussaint à fait remarquer aux parents et amis du défunt que durant le séjour de ce dernier au Maroc l’ambassadeur a suivi de bout en bout l’évolution de la santé de Toussaint jusqu’à son décès et c’est avec une profonde émotion que l’ambassade à appris la bouleversante nouvelle de la mort de Toussaint. Le Premier Secrétaire de l’ambassade du Tchad a mis l’accent sur les efforts inlassables que l’ambassadeur a fait pour faciliter l’évacuation du corps de Toussaint au pays. Il a présenté à cette occasion, les condoléances de l’ambassadeur du Tchad au Maroc aux parents et amis de Toussaint.
Après l’intervention du premier secrétaire de l’ambassade du Tchad au Maroc, la Représentante Résidente du PNUD au Tchad, Carole Flore-Smereczniak a souligné les efforts que le PNUD a faits pour sauver Toussaint mais le destin n’a pas voulu. Ces efforts vont de la prise en charge médicale de Toussaint à N’Djaména jusqu’à son évacuation au Maroc, où il a passé deux mois dans un grand hôpital de référence à Casablanca avant de s’éteindre.
La Représentante Résidente du PNUD au Tchad à vanté les qualités professionnelles et humaines de Toussaint, son sens de collaboration et son sens d’humour qui ont fait de lui un expert avéré qui aura marqué le PNUD. Elle a présenté ses condoléances à la famille, condoléances auxquelles, elle a associé l’expression de sa profonde compassion. Toussaint Mbaïtoubam a reçu également un vibrant hommage de L’UNFPA où il est entré le 2 janvier 2008.
Aux noms de ses confrères journalistes, le conseiller Laouro Gondjé, rapporteur de la HAMA a traduit le choc que la grande famille de la presse a reçu avec la disparition de Toussaint Mbaïtoubam. Parlant de l’humour de Toussaint, Laouro Gondjé a raconté une histoire qui a fait rire l’assistance, cela s’est passé à Yaoundé. Laouro voulait découdre avec un de leurs collègues qui l’avait énervé. Jouant au conciliateur et au sapeur pompier pyromane, Toussaint disait à Laouro, « ounda madji ». Ne comprenant pas ce que Toussaint disait en Gambaye à Laouro, celui qui a énervé Laouro réagit en demandant à Laouro et à Toussaint si Dieu comprend ce qu’ils se disent. Tous les trois éclatent de rire, la tension baisse et la bagarre n’a pas lieu.
Alain, le petit frère de Toussaint venu de Yaoundé a également rendu un vibrant hommage à son grand frère défunt Toussaint qui, selon lui, a transformé sa vie en investissant dans ses études. Comme pour dire qu’il ne va pas fuir ses responsabilités, Alain a confié à l’assistance qu’il n’a pas attendu la mort de son grand frère Toussaint pour s’occuper de ses enfants dans la mesure où certains se trouvent actuellement avec lui à Yaoundé.
Plusieurs témoignages élogieux ont précédé la messe exceptionnelle qui a marqué les obsèques de Toussaint Mbaïtoubam. La belle famille de Toussaint, les parents paternels et maternels de Toussaint, le représentant de la HAMA, le représentant du Ministère de la communication ainsi que les amis de Toussaint n’ont pas tari d’éloges à l’endroit de Toussaint.
Toussaint a eu des hommages dignes à son rang de grand journaliste. L’élite du métier vient de perdre un de ses grands piliers. Toussaint fait partie de la crème des journalistes professionnels et il aimait dire : « On ne triche pas en journalisme, ou on est bon journaliste, ou on ne l’est pas ».
A propos du séjour de Toussaint au Maroc, le Premier Secrétaire de l’ambassade du Tchad au Maroc n’a pas oublié de mentionner le soutien qu’Ezéchiel Kétté qui réside au Maroc a apporté à Toussaint.
Ezéchiel rendait régulièrement visite à Toussaint et était constamment à son chevet. C’est d’ailleurs lui qui donnait de temps en temps à l’ambassadeur Abdelrassoul, les informations sur l’Etat de santé de Toussaint Mbaïtoubam. Tata, madame Toussaint m’avait dit que c’est mon cousin Ezéchiel qui veille sur Toussaint à l’hôpital au Maroc. « Jen’ai fait que mon devoir grand frère », m’a répondu Ezéchiel quand je l’avais appelé pour le remercier de cette marque de solidarité et d’hospitalité à la tchadienne qui honore la famille Kétté
Merci et mention spéciale à l’ambassadeur du Tchad au Royaume du Maroc, Mahamat Adérassoul qui, par ses qualités humaines, s’est investi personnellement dans les démarches d’évacuation de la dépouille de notre regretté Toussaint. Merci au Capo Donomaye Timothée de la voix de l’Amérique qui a été profondément bouleversé par la disparition du Capo Toussaint, Eder Carréca qui a rejoint Sosthène Ngargoune.
Je rassure Timothée Donomaye que Laouro Gondjé a transmis fidèlement son message pathétique aux parents et amis de Toussaint qui étaient tous présents à la grande messe exceptionnelle qui a marqué les obsèques de Toussaint Mbaïtoubam le 20 avril 2019. Tim, j’espère que tu n’as pas oublié notre histoire de targette avec Toussaint Mbaïtoubam quand jeunes journalistes, nous nous évadions de temps en temps.
Avant d’être évacué au Maroc, Toussaint m’avait dit de son lit de l’hôpital de la Renaissance, « Ainsi va la vie de l’homme ». En prenant congé de lui, j’ai cherché à savoir ce qu’il voulait insinuer dans ce propos laconique mais je refusais de croire que c’était un ADieu.
Je voudrais également rassurer ma cousine Valery Ngangbet de la France que j’ai été très ému par ce qu’elle m’a dit après avoir appris le décès de Toussaint Mbaïtoubam.
La Coordination Nationale des Artistes Tchadiens CONAT a tenu une conférence de presse ce matin à la grande salle multimédia de la Maison des Médias du Tchad.
Masgar Jonas Massengo, Coord. de la CONAT
Face aux journalistes, le Coordonnateur de la CONAT, M. Masngar Jonas Massengo porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale les manœuvres dilatoires du ministère du développement touristique de la culture et de l’artisanat tendant à torpiller la désignation des représentants des artistes au Conseil Économique Social et Culturel
En effet, en date du 31 janvier 2019, le Ministre d’État, Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République a saisi le Secrétariat Général du Gouvernement aux fins de saisir les différentes corporations siégeant au Conseil Économique Social et Culturel pour qu’elles lui transmettent les noms de leurs représentants.
Promptement, Madame la Ministre Secrétaire Général du Gouvernement, a envoyé le 20 Février 2019 une correspondance à Madame la Ministère du développement touristique de la culture et de l’artisanat pour lui demander de saisir les corporations culturelles et artistiques afin qu’elles puissent transmettre au SGG dans un bref délai les noms de leurs deux représentants accompagnés des curriculum vitae.
Par une lettre d’information numéro 003/PR/MDTCA/DG/DCA/ 19 datée du 12 Mars 2019, le ministère du développement touristique de la culture et de l’artisanat a demandé aux artistes de s’organiser pour désigner leurs deux représentants conformément l’article 8 de l’ordonnance 22/PR/2018 du 27 juin 2018 portant attribution, composition, organisation et fonctionnement du conseil économiques social et culturel.
C’est ainsi que la coordination nationale des artistes tchadiens CONAT qui est une structure faitière légale représentative de droit de toutes les corporations artistiques et culturelles du Tchad a organisé le 13 Mars 2019 à l’Espace Culturel Talino Manu des élections sous la direction du Ministère du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat qui en avait assuré la présidence du présidium à travers le Directeur des arts et de la culture comme président du présidium et le Directeur du théâtre national ainsi que celui de l’Espace Talino comme 1er et 2ème rapporteurs.
A l’issu des élections, les artistes ont élu MOUSSA ZAKARIA IBET et SAMAFOU DIGUILOU comme leurs représentants au conseil économique social et culturel. Un procès-verbal du constat des élections dressé par le cabinet de Maitre Hissein Ngaro a été transmis dans le délai au Ministère du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat qui devait se charger simplement de sa transmission comme tel au SGG.
Mais à la grande surprise de toute la classe artistique, Madame la ministre de la culture a non seulement occulté le procès-verbal de l’huissier mais elle a allégrement foulé aux pieds les dispositions de l’ordonnance 22/PR/2018 du 21 juin 2018. Elle a dans la correspondance qu’elle a adressée en date du 08 Avril 2019 à sa collègue Ministre SGG remplacé le nom de MOUSSA ZAKARIA IBET légalement élu par celui d’un certain ADOUM AHMAT ABDOULDJABAR
La CONAT qualifie sous le contrôle des juristes cet acte de « FAUX ET USAGE DE FAUT » sinon un « hold-up électoral ».
De ce qui précède, la CONAT qui ne peut tolérer des tels actes demande à Madame la ministre du développement touristique de la culture et de l’artisanat de prendre connaissance et de respecter les textes qui régissent la 4ème République et lui demande de transmettre comme tel et le plus rapidement possible le procès-verbal de l’huissier au SGG pour permettre aux artistes tchadiens d’occuper leurs sièges au Conseil Économique Social et culturel comme l’exige l’ordonnance 22/PR/2018 du 21 juin 2018.
Le calvaire qu’ont vécu les journalistes ne basculera jamais dans le camp des artistes car les artistes sont des demi-dieux et les locataires de leur maison doivent apprendre à bien se comporter
25e commémoration du Génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda en 1994
La 25e commemoration du Génocide rwandais
Dès 08h00 toutes la délégation rwandaise résidente au Tchad était présente à l’Hôtel Radison BLU de N’Djamena. Par des petits enfants de tout âge, l’accueil était à son comble. Tous habillés des t-shirt blanc et des mouchoirs de couleur grise attachés à l’épaule, les tchadiens eux n’ont pas laissé la chance au rwandais de commémorer seul comme on nous le savons la nostalgie elle est tchadienne. Par des remarques précises de cette journée, la joie se lie aux visages des ressortissants rwandais au Tchad ainsi que leurs invités. On distingue les différentes nationalités issues des différentes corporations diplomatiques demeurant au Tchad, qui n’a pas manqué à ce grand rendez-vous.
Une marche est suivie par la foule présente suivant les jeunes rwandais tenant une banderole contenant des écrits significatifs. Un silence de mort s’installe pendant tout le temps de la marche pour finir dans la salle de conférence de l’Union Africaine de N’Djamena.
Après les installations, la Présidente de l’Association des Rwandais Mme Ndekezi Alice, a prononcé son discours très vibrant devant l’assemblée. Dans son mot, elle a rendu hommage aux victimes du génocide de 1994 puis une prière de cœur interpellant chaque individu présent dans la salle à faire preuve de la vie et d’une prise de conscience profonde, africaine et surtout de l’amour du prochain.
Cette journée est marquée par des interventions très riches et significatives à savoir la projection du film, le discours de la Représentante Spéciale du Président de la Commission de l’Union Africaine Mme Zaina NYIRAMATAMA, celui du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies et enfin le discours de Son Excellence l’Ambassadeur du Rwanda au Tchad.
Sans sentir de la fatigue, un échange fructueux a précédé la cérémonie l’allumage de la flamme de résilience pour la circonstance puis intervient le mot de la clôture Son Excellence l’Ambassadeur du Rwanda au Tchad. Une photo de famille et le rafraichissement ont terme à la 25e commémoration du Génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda en 1994.
Par RFI Publié le 11-04-2019 Modifié le 11-04-2019 à 23:09
Au Soudan, après plus de trois mois de contestation, le président Omar el-Béchir a été contraint de quitter le pouvoir. Le ministre de la Défense a annoncé sa destitution à la télévision publique, ce jeudi 11 avril. Suivez la situation en direct.
Le Ministre de la Défense le Général AWAD AHMED BENAWF
L'essentiel :
■ Le ministre soudanais de la Défense a annoncé la destitution d'Omar el-Béchir après quatre mois de contestation populaire.
■ Un conseil militaire va administrer le pays pendant une période transitoire de deux ans. Le ministre de la Défense et vice-président Awad Benawf a été nommé à sa tête.
■ Plusieurs pays, dont les Etats-Unis et l'Union européenne ont exhorté les militaires soudanais à intégrer des civils dans cette transition.
■ Malgré le couvre-feu, des milliers de manifestants étaient encore mobilisés devant le siège de l'armée. Beaucoup disaient leur déception.
Les heures sont données en temps universel
20h40 : Des milliers de manifestants sont toujours rassemblés devant le siège de l'armée, malgré le couvre-feu en vigueur depuis 40 minutes. « Paix, justice, liberté », ont scandé les contestataires qui entament leur sixième nuit consécutive devant le QG de l'armée.
Le général Awad Benawf, ministre de la Défense et vice-président soudanais, a été nommé jeudi soir à la tête du Conseil militaire de transition, a annonce la télévision d'État. Le chef d'état-major de l'armée, le général Kamal Abdelmarouf a été nommé adjoint du Conseil militaire de transition. Par RFI
Qui est Awad Benawf, cet homme de 62 ans qui a été nommé à la tête du Conseil militaire de transition ? C'est Awad Benawf qui annonce ce jeudi 11 avril à la télévision « la chute du régime et le placement en détention dans un lieu sûr de son chef » Omar el-Béchir et l'instauration d'un « Conseil militaire de transition » pour deux ans.
Awad Benawf est un pilier du parti du Congrès, qui est au pouvoir depuis trois décennies. Après des études militaires en Égypte, Awad Benawf enseigne à l'école militaire de Khartoum. Il monte en grade au sein de l'armée et occupe plusieurs fonctions importantes avant de devenir directeur du service de renseignements.
Il joue un rôle décisif dans l'amélioration des relations entre le Soudan et l'Érythrée, puis démarre une carrière diplomatique. Awad Benawf devient ambassadeur en Égypte puis au Sultanat d'Oman. Il prend la tête de la cellule de crise au ministère des Affaires étrangères. Après cinq ans d'activité diplomatique, il réintègre l'armée.
Nommé ministre de la Défense en 2015
Omar el-Béchir le nomme en 2015 ministre de la Défense. En février dernier, tout en gardant son poste, il devient vice-président du Soudan, et prend la tête du haut comité de sécurité créé pour faire face aux manifestations. En 2007, il a figuré sur une liste américaine de sanctions pour son rôle dans les crimes commis durant la guerre au Darfour.
Jeudi soir 11 avril, Awad Benawf a été nommé à la tête du Conseil militaire de transition. La télévision d'État a diffusé des images de sa prestation de serment.
Il se trouve une localité située au sud de la Province du Salamat appelé Al-loubana près de la sous-prefecture de Djounaa a été surpris dans la nuit du 08 avril 2019 par un feu que, les habitants de la localité ignorent la source.
Al-loubana sous le choc terrible
C’est une période de la récolte dont à peine ils reviennent peu à peu les habitants en provenance des petites zones où ils cultivaient les mil appelés communément « bérébéré ». Pas au-delà de 10km de leur village. Déjà par les nouvelles de l’épidémie de la rougeole, les Médecins Frontières Hollande au Tchad qui depuis plus de 8 bonnes années est au chevet du chef-lieu de la salamat, Amatiman, a vu l’importance de revenir vers ce peuple pour lui donner la vie en aidant les enfant avec la vaccination, c’est pourquoi Al-loubana doit aussi être présent pour vacciner leurs enfants. C’est chose faite ou tous les enfants sont au rendez-vous. A la veille de la fin de la campagne de la dite vaccination que survint cette malheur. Les données montrent que 354 cases, 256 maisons, 4699 de mil détruits, des animaux qui ont trouvé la mort et d’important matériels perdu sauf la perte humaine n’est pas à ce rendez-vous. Selon le Sous-Préfet d’amtiman et quelques représentants des différentes organisations ont présenté leur soutien à la population d’Al-loubana qui se retrouve sous les arbres. Selon le Sous-Préfet, une action vive sera menée d’urgence pour les soutenir en attendant que les personnes de bonnes volontés. Il est a noté aussi que dans cette localité plus de 2 semaines une rencontre des femmes de charité avait lieu à Amtiman et une délégation des femmes charité de Mandoul/ Koumra a perdu mystérieusement une de leur à 103km d’Amtiman et jusqu’à maintenant aucune trace. Depuis le ministère de l’intérieur l’ordre a été donné mais les autorités de la dite province n’arrivent toujours pas à la retrouvée. Agée de 76 ans, Madame Marie YONOUDJIM femme du Pasteur Machine KIGATA reste introuvable alors qu’elle partait avec les autres femmes pour annoncer la bonne nouvelle selon le message de Christ. Selon des certaines sources, le sous-préfet de Djouna doit bien comprendre cette disparition car il avait su et vu de ses propres yeux cette dernière marchant dans le village perdant l'espoir et sait à quel saint se vouer et que selon lui, cette femme serait venue seulement pour les récoltes mais ne présentant pas l’aspect d’une personne perdue. Dès la matinée de la nouvelle de l’absence de cette femme qui a parcourue la zone entière et que la même nuit de la scène, sa voiture seule était sortie de Djouna un village ou les voitures sont rares. Pour quelle destination cette nuit-là? Et pour quelle urgence est-il sortie avec ce véhicule de l’État? Beaucoup de personnes se posaient de questions sur cette attitude.
