Tchad: Nécrologie: Le Président du parti CAP-SUR Djimarangar Dadnadji n'est plus

Depuis février 2005 quand j'étais pour la toute première fois en mission de reportage au compte du journal Sarh-Tribune dans le Barh-Sara que nous avions parcouru un chemin long de 5jours pour les ralliements des partisans de l’URD au MPS dont t’étais le chef de file du Bureau Politique Nationale. J’ai vu ce dont tu représentais entre temps pour le MPS. Ta façon et ta manière d'un homme politique pendant ce temps tout le Tchad savait qu’après le Président c’était toi. De 2005 à 2016 aucun journaliste tchadien ne peut oublier qui était Djimrangar Dadnadji. Voilà que le comble s’était présenté au moment où tu te trouvais à la tête de la Primature certains qui se disent les tiens demandaient ta présence à l’Assemblée Nationale pour une motion de censure. Et en bon politicien que bon nombre le connait, tu t’étais retrouvé avec l’opposition avec ton parti CAP-SUR. Au moment où un débat se préparait sur les plateaux d’ETV, la maladie s’oppose à toi ce 26 décembre 2019 et t’emporte ce jour 31 décembre 2019 la veille de la fête du nouvel an.

On se rappelle pas lointain la voix du chef de parti « le parti Cadre d'action populaire pour la solidarité et l'unité de la République » (CAP-SUR) que : "la démocratie est un leurre" au Tchad. Selon un communiqué du parti aux hommes des medias, "une frilosité de place mortuaire a fait croire que la fameuse 4ème République est un exercice crédible. Mais, dès l'entame, on est dans cette République bananière centrée sur un pouvoir personnel préoccupé uniquement par sa survie".
Le CAP-SUR condamne "énergiquement la mise en scène grotesque à travers un prétendu désaccord sur la désignation des membres de la CENI". Elle estime qu'il s'agit d'une "désignation savamment orchestrée à la seule fin d'exclure les patriotes."
Le parti, par la voix du premier vice-président du directoire exécutif national et porte-parole Abakar Siddick Yaya, appelle à une réorganisation de la désignation des membres du CNDP. "Il est inadmissible qu'une quarantaine de partis politiques prennent en otage la centaine des formations éparpillées dans les forces d'opposition et de la majorité", relève le CAP-SUR.
Par ailleurs, la formation politique exige "la tenue urgente et sans conditions d'un vrai dialogue national inclusif".
Feu Djimrangar Dadnadji