Dans la soirée du 27 mars 2021, les journalistes ont montré de tous les sens les satisfactions pour les deux jours de formation de renforcement des capacités des professionnels des médias tchadiens pour la couverture médiatique de l’élection Présidentielle en vue. Avant l’arrivée des officiels pour la clôture, Mme Darline Cothière, Experte Principale à l’OIF, Responsable des travaux a expliqué une fois de plus l’importance de la formation pour les journalistes que tout passe par les medias et nul n’ignore le rôle qu’il joue dans la société et en particulier les évènements électoraux. Elle martèle encore sur l’impartialité du journaliste dans les traitements de l’information.

Pour les travaux qui attendront les journalistes sur le terrain, le Doyen Confrère bien connue par ses pairs tchadiens M. Tidiane Dioh, le moment précis est important pour chaque journaliste. Il a exhorté les journalistes tchadiens d’enlever de leurs têtes les idées de complexité mais de se sentir comme des journalistes dignes et professionnels du métier ajoute-t-il. M. Tidiane Dioh a démontré comment un journaliste doit faire son travail en montrant des exemples sur les élections des Etats-Unis ainsi qu’au Kenyan d’où le rôle du journaliste est délicat. Touchant aussi les exemples des différents intervenants à savoir : l’exposé de Mme Dénémadji Nemerci, Présidente du REJOTCOM qui porte sur les réseaux sociaux et fact checking en période électorale et de la protection des journalistes etc. exposé par Bambé Mathias, Journaliste et Formateur.

Cette formation a redonné une nouvelle vision de la couverture médiatique au Tchad. Selon les différents thèmes, il faut dire que beaucoup des techniques ont été ressorties et que bon nombre des journalistes se réjouissent. Dans les motions de recommandation lus par Mme Darline Cothière, rien n’est laissé à l’oubliette de même que la lecture des remerciements assuré par Belguidim Rachel.

Très content de l’initiative et de la présence des journalistes tchadiens dans la grande salle du CEFOD, Son Excellence l’Ambassadeur de la France, a pris la parole pour montrer sa reconnaissance à travers l’Ambassade de la France au Tchad qui reste et demeure un partenaire ponctuel auprès du Tchad. Il est bien vrai le rang qu’occupe les médias dans un pays n’est pas négligeable et sur en période des élections. Il au rôle primordial dixit l’Ambassadeur. Aussi, il réitère la participation de la France dans le sens d’aide où d’appui pour les renforcements non seulement à la couverture médiatique des élections mais dans d’autres choses dans l’avenir. Il a aussi remercié la présence du Président de la HAMA M. Dieudonné Djonabaye, le PCA de la MMT M. Abderaman Barka et la DGA de l’ONAMA Mme Alimé Assadia ainsi que les deux experts étrangers. L’Ambassadeur a encouragé les 15 journalistes venus des différentes provinces et ceux de la capitale.

Au tour de la parole du Doyen des journalistes tchadiens, M. Dieudonné Djonabaye connu sous le nom de BENJO Président de la Hama pour clore la cérémonie, c’est un discours fort et plein de sens qu’il a lancé à l’assistance dans la salle. Le Président de la Hama a exhorté chacun selon son rôle et tâche qu’il doit jouer au sorti de ce séminaire de 2 jours. Il appelle surtout les journalistes à faire le travail demandé pendant et après cette période. Que personne n’oublie les directives établies pour la couverture des élections car c’est par le travail du journaliste que se passera dans la quiétude. Souhaitant pour retour aux différents séminaristes, M. Dieudonné Djonabaye a fermé les travaux abattus en 2 jours.

Par Séraphin

Un séminaire de formation organisé par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) en partenariat avec la Maison des Medias du Tchad (MMT) au CFOD, a réuni les journalistes tchadiens de la capitale ainsi que ceux de la province pour deux jours. Lançant le séminaire de formation, le Président de la Haute Autorité des Media et de l’audiovisuel (HAMA) M. Dieudonné DJONABAYE, cette formation vise à renforcer les compétences et de la capacité des professionnels des médias tchadiens en cette période de la couverture médiatique de l’élection présidentielle du 11 avril 2021. Il demande aux journalistes de porter leurs attentions sur les échanges afin de bien mener à port le travail de journalisme.

Pour cette période, les professionnels des médias doivent être vigilants sur les traitements des informations afin de rendre crédible cette élection et surtout de la paix entre les tchadiens dixit le Président de la HAMA en présence du Conseiller au service de la coopération M. Reonaut, du représentant de l’OIF M. Tidane Dioh, le PCA de la Maison des Médias du Tchad et de la experte principale, responsable des travaux Mme Darline Cothière.

Des thèmes ont été débattus par certains cadres des médias ainsi que des experts nationaux et internationaux qui ont ouvert des débats fruitifs liés à la couverture médiatique de cette élection. La formation se poursuivra le dernier jour avec d’autres thèmes puis des travaux dirigés sur les techniques de l’information entre les journalistes dont l’intégrité aux traitements des informations fera sans doute le centre de la dite formation.

Par Séraphin  

Seuls les politiciens le savent ce qui se passe aujourd’hui au Tchad. Il semble que la volonté pour la participation aux élections présidentielles du 11 avril 2021 à l’horizon n’est pas compris par certains tchadiens. Durant tout le long du chronogramme publié par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) n’est compris par certains Chefs des partis politiques. Où c’est un jeu politique qui se joue sans que le citoyen lambda ne le comprenne ? Le temps était donné par cette CENI afin que chaque parti se mette au travail pour y arriver aux urnes le 11 avril prochain.

Chose faite comme étant prévu. Dans le chronogramme de la CENI nul n’est mentionné pour donner les dates aux manifestions politiques à part la date des campagnes qui est le 11mars passé. A cela s’ajoute le programme et des orientations de la Haute Autorité des Media et de l’Audiovisuel (HAMA) pour les organes de presse qui doivent couvrir les élections, eux les chefs des partis politiques ont pu à leurs tours créer leur programme des manifestations partout dans la ville surtout à N’Djamena.

Toutes ses manifestations ont eu aussi des mélanges à tel point où la communication en manque d’information ne sait comment se tenir. Des multiplications des tracts sur les réseaux sociaux, des communiqués de presse indiquant le retrait des candidatures pour certains, des appels de boycott à la tenue des présidentielles etc. laissant des boulevard d’acquis d’un seul parti politique à faire avec succès sa rentrée politique pour la campagne électorale 2021.

On ajoute aussi des agitations creuses de certains partis qui finissent leur manifestation en venant se mettre à genoux devant leur potentiel adversaire qu’ils trouvaient lors de leurs propagandes d’une politique tordue disant qu’il ne sera pas possible qu’il pose encore une nouvelle candidature. C’est de la chimère pure et simple. Au Tchad, personne ne doit rester myope moins encore ignorant de certains chefs de partis politiques tchadiens. Les plus serviables des autres sont toujours ceux qui crient fort montrant leurs déterminations à la gestion du Tchad mais au fond, c’est d’aider l’autre à continuer sa politique.

Les yeux sont libres à porter de l’aide aux voyants d’apprécier ce qui se passe et aussi le cerveau pour réfléchir sur l’avancée du Tchad dans son ensemble. Pour la société civile, c’est un autre épisode car certains responsables ne sont rien d’autres que des opposants à qui on ne sait comment les placer afin de montrer leurs soucis du bout du doigt.

Pendant que les autres partis sont en pleine campagne pour revenir aux urnes le jour j’y, d’autres ramassent quelques personnes de leurs adeptes pour marcher. Alors ce qui préoccupe pour l’instant les vrais tchadiens, les voix du 11 avril 2021.

Par séraphin.

Du 18 au 19 mars 2021 au Cefod, l’ONG LEAD Tchad a formé les journalistes sur le thème : « le journalisme sensible au genre et l’appropriation de la politique nationale genre ».

Au cours de cette formation, plusieurs questions ont été soulevées surtout sur la femme dans le processus du développement au Tchad. Des journalistes venant des 23 régions et quelques journalistes de la capitale ont su bénéficier des échanges sur la place de la femme dans la société par des différents intervenants. Pendant les deux jours de formation, un journaliste doit être capable de donner le mieux sur la question liée au Genre de pencher à son épanouissement dans la société.

Pour la coordinatrice de LEAD Tchad, Mme BENOUDJI Colette, ce n’est pas par un coup de bâton magique que la question Genre pourra être régler mais c’est l’information qui donnera une solution fiable à ce problème. Elle aborde la question de pesanteurs socio-culturelles ainsi que l’orientation de la politique sur le gente féminin reste une question pour les journalistes.

Pendant les 2 jours, il faut rappeler aussi la plupart d’échanges est axé sur l’intégration de l’approche Genre dans les systèmes de communication au Tchad, la politique nationale Genre, des actions et des stratégies ont été au centre de la formation.

A la fin, les journalistes ont formulé des motions de recommandation aux organisateurs, partenaires et au Gouvernement ainsi des remerciements à l’endroit des formateurs pour terminer sur LEAD Tchad.

Par Séraphin.

Méconnue du public tchadien

La monnaie électronique vise à accompagner le développement d'autres moyens de paiement, de transfert et d’épargne notamment sur Internet et via un mobile existe au bel et bien au Tchad. Pourtant, population ignore ce moyen de stockage pécuniaire moins couteux et rapide au détriment des pièces et des billets de banque.

Dans le cadre de la révolution technologique dans le cadre des finances plus spécifiquement des paiements de détail où des grosses sommes sont nées la monnaie électronique. Ainsi, elle est véhiculée à travers deux nouveaux instruments de paiement : le porte-monnaie électronique et le porte-monnaie virtuel. Le premier a pour objet, l’automatisation des paiements de petits montants dans le commerce de proximité par le biais d’une carte à microprocesseur chargée de valeurs électroniques réelles qui peuvent être transférées directement entre les agents économiques. Ce nouvel instrument de paiement est conçu comme un substitut des pièces et des billets de banque et vise à réduire les coûts de collecte et de stockage des monnaies divisionnaires. Dans les pays développés, les applications directes de ce nouvel instrument de paiement concernent les distributeurs automatiques, les horodateurs, les péages, les compagnies de téléphonie, les supermarchés voire les hôtels. Le principe du porte-monnaie virtuel est sensiblement le même que le porte-monnaie électronique. A la différence près, les unités électroniques chargées sur un logiciel « porte-monnaie virtuel » et stocké sur le disque dur de l’ordinateur. Le « porte-monnaie virtuel » a alors pour objet, le paiement de petits montants à distance sur internet. Ces valeurs électroniques sont alors transmises sur le réseau pour le règlement des obligations financières entre les internautes et les e-marchands (le commerce en ligne). Et comme, les pièces et les billets de banque ont longtemps été des supports pour régler les transactions ou des échanges financiers, le constant révèle que les citoyens ont du mal à s’approprier de cette monnaie. 

C’est quoi la monnaie électronique ?

Selon le Code monétaire et financier, la monnaie électronique est une valeur monétaire qui est stockée sous une forme électronique, y compris magnétique. C'est en quelque sorte un équivalent numérique de l'argent liquide. C’est ce que les financiers qualifient de Monétique. (Tout ce qui a trait aux moyens de paiement électroniques : les cartes bancaires et désormais les solutions de paiement mobile et les applications qui permettent de payer et de faire des transactions financières). Ainsi, elle peut être stockée sur un support électronique (la puce (carte Sim) d'un téléphone mobile) ou à distance sur un serveur (un compte personnalisé en ligne). Ce support électronique stocke directement la somme d'argent et n'est pas lié à un compte bancaire. Il peut s'agir par exemple d'un porte-monnaie électronique, (Airtel Money, Tigo Cach, Master Card, la carte bancaire prépayée, la carte magnétique délivrée par les banques à l’ouverture d’un compte bancaire).  C’est ainsi que des établissements de crédits notamment Western-Union, Money Gramm, Express Union pour combler ce vide d’entretemps, se sont ouverts et installés au Tchad. C’est dire qu’ils remplissent le rôle des établissements d’échanges financiers au mieux la monnaie électronique lors des opérations fiduciaires. D’une vue globale, les établissements de crédit peuvent effectuer des opérations de banque , émettre et gérer de la monnaie électronique, fournir des services de paiement. Alors que les établissements de monnaie électronique peuvent émettre et gérer de la monnaie électronique fournir des services de paiement à ne pas confondre les prestations des  établissements de paiement par le biais des conventions qu’ils ont signé avec les banques, fournir des services de paiement en contrepartie des frais soient-ils dérisoires.

Entre le doute, la fiabilité et la confiance

Cependant au Tchad, rares sont les populations qui commencent par se familiariser davantage avec la monnaie électronique. Pourtant, ceux qui ont commencé à l’utiliser témoignent qu’elle plus efficace et nécessite peu d’énergies. Efficacité, pour dire ainsi, la monnaie électronique demeure une panacée pour pallier les cas de braquages observés dans nos dans nos villes vu que l’insécurité va grandissant. Il n’est pas aisé de porter sur soi une quantité de billet de banque. Néanmoins, ce maillon de la finance digitale vise à inclure, selon les argentiers, les populations qui sont exclues du circuit classique (le billetage, compte bancaire, virement bancaire) afin d’augmenter le taux de bancarisation. Dans cette optique, les populations dépourvues de moyens pour ouvrir des comptes bancaires peuvent au moins, par ce biais rentré progressivement dans le circuit formel des flux financiers. Puisque, cette catégorie de la population en dispose au moins d’un téléphone portable.  Mais la culture du cash reste et demeure une contrainte principale de la monnaie électronique. « Les gens sont habitué à l’argent en espèce et tant qu’ils n’ont vu l’argent, doutent et ne sont pas surs que les transactions aboutissent », nous siffle un gérant dans un point de transfert.  Pour ce faire, si la monnaie électronique n’est pas utilisée dans tout le circuit économique, elle n’encourage pas les utilisateurs.  C’est cas du commerçant qui accepte la monnaie électronique (Tigo Cach ou Airtel Money) mais n’arrive pas à payer ses fournisseurs par mobile money, cela poserai un problème. Soit, l’on charge le compte et que, de l’autre côté un destinataire récupère-le cash en liquidité. Cela entraîne une durée de vie de la monnaie électronique très courte ! Or l’idée de la monnaie émise reste assez longtemps dans le circuit pour des transactions comme le paiement de biens et services, de factures, de transfert d’argent, de paiement de salaires… aussi que lors des opérations, le problème de connexion ou parfois de manque de liquidité sont des risques à ne pas négliger.

Hormis les monnaies électroniques des deux téléphones mobiles d’où, aucun taux n’est imposé dès la création du compte virtuel, où lors des d’envoie ou de retrait du cach à un taux zéro, les banques et certains établissements de transferts d’argent proposent ce service en contrepartie des frais de transferts voire sur l’octroi des cartes bancaires. Bien que les points de transfert sont implanté généralement dans les villes et vu l’étalement de la ville, les gens s’efforcent à se rendre dans ce coins pour effectuer des opérations.

Par Séraphin et Djass

Très difficile de comprendre pour certains membres du parti les transformateurs, mais la politique reste et demeure toujours la politique. Depuis presque 2 mois, la capitale N'Djamena a reçu une nouvelle animation dont l'un des grands orchestres est Succès Masra. Bien connu ces derniers jours surtout sur les réseaux sociaux et plus précisément à N'Djamena qu'ailleurs, se fait un leader politique de renom dont une partie des jeunes ont totalement adhéré à sa vision politique. Seul ce que ces derniers veulent et attendent de lui est de renverser le Président déby et prendre sa place. Succès Masra se tenant devant pour les organisations des manifestations pour dire non au 6e mandat du MIDI afin de répondre à l'attente de ses compatriotes du parti transformateur, ne voit plus la route de lutte se tourne aujourd'hui vers le Président Déby en plein campagne pour les élections du 11 avril. Ce qui ne donne plus aux autres militants du parti à réagir pour boycotter son déplacement au salon privé du MIDI. C'est une trahison disent-ils, mais une chose est sûr qui peut faire face à Déby? Dans la sous-région pire au Tchad.

Séraphin