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#Tchad: 𝐒𝐀𝐋𝐄𝐇 𝐊𝐄𝐁𝐙𝐀𝐁𝐎 : 𝐔𝐍 𝐇𝐎𝐌𝐌𝐄 𝐃’𝐄́𝐓𝐀𝐓 ?

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

#Politique
Premier ministre Saleh Kebzabo

Très connu dans le landerneau politique tchadien, il a été un opposant déterminé contre Idriss Deby. Plusieurs fois ministre, il a finalement décidé de prendre ses distances avec le régime. Il était le chef de l’opposition parlementaire avec un groupe de 10 députés élus. A la mort de Deby, il accepte de faire partie du gouvernement en devenant vice-président du Comité de Dialogue National. Il a passé 5 mois à Doha pour participer aux négociations de Doha avec les politico – militaires.

𝐀𝐩𝐫𝐞̀𝐬 𝐥𝐚 𝐟𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐢𝐥 𝐚 𝐞́𝐭𝐞́ 𝐧𝐨𝐦𝐦𝐞́ 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞.
Tout de suite, il a eu à faire face à toutes sortes de crises : sécuritaires, inondations, événements du 20 octobre 2022.
Son premier exercice a été de faire face à la presse nationale et internationale suite aux événements du 20 octobre 2022. Force est de reconnaître qu’il a fait preuve d’un courage politique certain pour asséner ses vérités décryptant une situation grave. Mais c’est son intervention au CNT, pour dérouler son programme politique, qui aura démontré la profonde maturité de M Saleh Kebzabo.

𝐋𝐞𝐬 𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐮𝐯𝐞𝐧𝐭 -𝐢𝐥𝐬 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐫 ?
Oui ! Les hommes politiques changent en bien comme en mal.
M Kebzabo a déroulé sa vision politique, économique, sociale d’un Tchad refondé dans tous ses coins et recoins.
Ce que l’on peut regretter, c’est que ce discours très important n’ait pas été mieux suivi et apprécié à sa juste valeur. Nous avons vu émergé une vision nationale, nationaliste même lors de cet échange avec les conseillers.
Nous avons suivi un homme politique qui a appris de sa longue expérience politique sans compter qu’un souffle d’engagement le porte et forge sa fibre patriotique pour la mettre au service de son action à la primature.
Pour mettre en avant les axes prioritaires de sa pensée politique et de son engagement à la tête du gouvernement, il a construit un plan articulé autour de principes de gouvernance, de valeurs et d’exigences.

-Remettre le pays au Travail.
-Vivre ensemble et travailler ensemble de manière collective.
-S’engager ensemble, monter sur la barque Tchad pour la conduire avec transparence et équité.
-Restaurer l’Etat de droit, rétablir l’égalité entre les citoyens.
-Mettre la justice au cœur de notre société.
-Prendre à corps tous nos problèmes et ensemble, dans la concertation, leur apporter des solutions.
-Se réconcilier pour agir ensemble pour le pays. Apaiser les cœurs meurtris par tant d’injustice. Recoudre le tissu social déchiré.
-La refondation du Tchad, chère au Premier Ministre, est aussi une renaissance du pays, un nouvel espoir pour une action politique et citoyenne conduite par un homme qui, nous a surpris par sa hauteur de vue, son dépassement, mais aussi son courage politique. Assurément, Saleh Kebzabo est devenu un homme d’Etat.

Continuez à alimenter notre espoir, M le Premier Ministre, continuer dans cette voie pour sortir notre pays des zones obscures. Nous croyons désormais en la capacité de certains hommes politiques à avoir ce sursaut national ; preuve s’il le fallait de l’amour qu’il porte à leur pays et à leur peuple.

Bon vent ! M le Premier Ministre.

𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐃𝐀𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄 𝐙𝐎𝐎𝐌𝐓𝐂𝐇𝐀𝐃

Publié dans Politique

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#Tchad: 10e édition du festival international de théâtre à Abidjan en Côte d'Ivoire

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

#Théâtre: les talentueux artistes tchadiens sont à Abidjan pour défendre les tricolores.

#Théâtre
Sur scène à Abidjan

Le Tchad est présent à la 10ème édition du festival international de théâtre d'Abidjan avec le spectacle "La révolte d'un fantôme ", une adaptation du roman La Phalene des collines de KOUSY LAMKO. 
DISTRIBUTION : Ngardoum Mbainaidara , Laurencia Soutta et #djigri_parterre 
Mise en scène Sylvie Laurent Pourcel  et Staloff Tropfort
Distribution Yaya Sarria

Publié dans Théâtre

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#TCHAD: Le pétrole tchadien donne

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

#TCHAD #Economie :

#Economie
Le site pétrolier du Tchad

Les recettes pétrolières du 2ème trimestre 2022 ont progressé de 174,4%, passant de 97,2 milliards du FCFA au 2ème trimestre 2021 à 266,8 milliards. Cette hausse est due à la hausse des prix du pétrole. On note aussi une hausse de la production de 0,06% et des exportations 8,4%.

Source : financial afrik

Publié dans Economie

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#CEMAC: Des nouveaux billets de banque d'ici mi décembre

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

#CEMAC: au cours du mois de Décembre, des nouveaux billets de banque verront le jour et entreront en circulation dans les six(6) États membres de cette institution monétaire.

#Economie
Billet de banque de la zone cemac

Cette zone monétaire de l'Afrique centrale avait voulu le mettre en novembre mais le retard a eu lieu sur les préparatifs de mise en route de ses nouveautés de billets de banque.

Par LSA 

 

 

 

 

 

 

 

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#Tchad: Le tout premier voyage du président de transition

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Le Président de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO entame ce samedi une visite de travail à Baga-sola dans la province du Lac. A son arrivée dans le chef-lieu du département de Kaya, honneurs militaires et accueil populaire ont été réservés au Chef de l'Etat,  pour la première fois sur les rives du Lac Tchad. رئيس الفترة الإنتقالية رئيس الجمهورية رأس الدولة الفريق محمد إدريس ديبي إتنو يصل اليوم مدينة بقاسوله بإقليم البحيرة وذلك في إطار زيارة عمل يتعرف من خلالها علي الأوضاع الأمنية والإنسانية والوقوف علي مخيمات اللاجئين. ومن المقرر ان يلتقي أيضا مع المسئولين العسكريين والمدنيين في المنطقة

#Politique
Le Gal Mahamat Idriss Deby Itno

 

 

 

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Tchad : le rapport à charge de Moussa Faki Mahamat contre Mahamat Idriss Déby Itno  Par Jeune Afrique 

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

#Politique 

#Politique
Moussa Faki, président de la commission de l'Union Africaine

Le président de la Commission de l’Union africaine s’apprête à soumettre un rapport à la prochaine session du Conseil de paix et de sécurité, ce 11 novembre. Il y désavoue la décision de la CEEAC de nommer Félix Tshisekedi facilitateur du processus de transition au Tchad et tire à boulets rouges sur le régime de N’Djamena. 

Dans un message transmis le 8 novembre à son homologue namibien, Hage Geingob, via son ambassadeur à Windhoek et dont Jeune Afrique s’est procuré copie, le président congolais, Félix Tshisekedi, a explicitement demandé à ce que son pays soit invité à participer à la session du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) – dont la Namibie assure la présidence pour ce mois de novembre – prévue pour le 11 novembre à Addis-Abeba.

La situation au Tchad sera en effet le principal sujet abordé par les quinze membres du CPS, organe décisionnel permanent de l’UA pour tout ce qui concerne la prévention, la gestion et le règlement des conflits, et Félix Tshisekedi, qui a été désigné par ses pairs d’Afrique centrale réunis à Kinshasa le 25 octobre comme « facilitateur du processus de transition en République du Tchad », estime que, « compte tenu du principe de subsidiarité », la décision le nommant à ce poste doit être « respectée par l’Union africaine ». Or, si l’on en juge par la teneur du rapport qui sera soumis le 11 novembre au CPS par le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, ce n’est manifestement pas le cas.

Menace de sanctions

Ce rapport, dont Jeune Afrique a pris connaissance, préconise en effet de nommer un facilitateur de l’UA au Tchad (en précisant qu’il s’agit d’« un chef d’État en fonction »), sans prendre en considération les résolutions du sommet de la CEEAC de Kinshasa – sommet auquel Moussa Faki Mahamat n’avait pas été convié. Ce rapport de huit pages se lit par ailleurs comme un véritable réquisitoire contre l’actuel régime tchadien et, en filigrane, contre son président, Mahamat Idriss Déby Itno.

Après avoir exprimé « [sa] grande déception et [son] profond regret face au refus des autorités de transition de respecter la période de transition convenue de dix-huit mois […] ainsi que le refus des autorités actuelles de respecter l’interdiction faite aux membres du CMT de se porter candidats aux élections », le président de la Commission de l’UA agite ouvertement la menace de sanctions, qualifiées de « mesures à prendre nécessairement […] à l’encontre des autorités de la transition pour le non-respect des engagements pris ».

Cela relève, selon lui, d’« une exigence de cohérence avec la position constante de l’Union africaine concernant les quatre autres cas de changements anti-constitutionnels de gouvernement en cours actuellement en Afrique, à savoir le Soudan, le Mali, la Guinée et le Burkina Faso ».

« Véritables négociations politiques »

Concernant ce qu’il appelle « les évènements tragiques du 20 octobre 2022 », Moussa Faki Mahamat va totalement dans le sens du narratif des opposants tchadiens, sans tenir compte de celui du pouvoir, pour qui il s’agit d’une insurrection, voire d’une tentative de coup d’État. Il appelle en effet le CPS à « condamner fermement les meurtres, la torture, l’arrestation et les emprisonnements arbitraires de centaines de civils », parle de « répression sanglante », exige « la libération immédiate de tous les détenus politiques », ainsi que l’ouverture d’une « enquête sérieuse et crédible » sur ces événements.

La solution politique passe selon lui par l’engagement « de véritables négociations politiques entre tous les acteurs, de manière inclusive », toute autre voie étant selon lui « destructrice pour le pays » – ce qui revient à dénier la légitimité des résolutions issues du Dialogue national inclusif et souverain.

Ce réquisitoire de Moussa Faki Mahamat est, on le voit, très éloigné du conciliant communiqué final de la réunion des chefs d’État d’Afrique centrale. Tout juste se contente-t-il de suggérer une simple coordination entre la commission de l’UA – qui aurait clairement le leadership sur ce dossier – et la CEEAC. La position qu’adopteront le 11 novembre les deux pays membres à la fois de la CEEAC et du CPS, le Congo Brazzaville et le Burundi, sera à cet égard très suivie.

Quant aux autorités de N’Djamena, qui considèrent depuis longtemps que Moussa Faki Mahamat – dont l’ambition de briguer la présidence de la République à l’issue de la période de transition est de moins en moins hypothétique – n’est pas un arbitre impartial, elles trouveront dans ce rapport à charge la justification de la petite phrase lancée par Mahamat Idriss Déby Itno au sommet de Kinshasa : « Moussa Faki est un acteur politique tchadien. »

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#Tchad: Un fils du Tchad, le ministre de l'aviation civile Hissein Tahir S.

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

#Politique
Le ministre de l'aviation civile Hissein Tahir S.

Lalekou reçoit le Ministre de l'Aviation Civile et de la Météorologie Nationale, ce vendredi 11 

1972. Idriss Déby Itno, natif de la préfecture du Borkou-Ennedi-Tibesti (BET), franchit le portail du lycée Jacques Moudeina (LJM) de Bongor, y ressortit, quelques années plus tard nanti d'un baccalauréat scientifique et met le cap pour la France pour des études supérieures. 
1998. L'histoire affiche un remake au LJM. Un autre natif du BET parmi les lauréats du bac scientifique en partance pour la France pour la suite des études. Hissein Tahir Souguimi est son nom. Il dépose ses valises à Tours en 2000. Cette ville de l'ouest de l'hexagone dispose de tous les atouts pour rendre la vie agréable aux nouveaux arrivants. 
Un détour, le jour, par les places Plumereau et Chateauneuf, le Bois de Douets ou, le soir, par le Serpent Volant, le Citizen, le Balkanic et The Winchester, est plus qu'une remède contre la nostalgie du pays d'origine des immigrants. 
Alors que beaucoup succombent à la tentation des mondanités ambiantes du moment, Hissein, lui, s'est donné toute autre grille de lecture de la vie: se focaliser sur l'essentiel. Et cet essentiel est à décrypter à l'aune des exploits engagés sur le front académique. Il décroche avec brio une licence en économie en 2005, ensuite débarque à Paris pour s'inscrire à Science Po et y obtient un Master 2 en politique et management du développement. 
Retour au pays, Hissein Tahir Souguimi atterrit en province dans sa sous-préfecture natale. A Kouba Olanga (BET), il met son expertise en montage des projets au service de plusieurs associations et ONGs de développement, puis ratisse plus large pour se trouver aux manettes des différents plans de développement locaux de plusieurs structures de développement de la province.
Sa constance dans l'excellence du travail abattu et sa capacité à mobiliser l'intérêt des bailleurs dans la région sont loin d'être passées en sourdine. 
En 2011, la Présidence de la République le remarque et lui confie un poste d'assistant auprès du Conseiller aux affaires économiques, financières et budgétaires. Assidu, ponctuel et méticuleux, Hissein s'applique aux tâches assignées avec diligence, à en croire son entourage. Il s'y emploie comme s'il avait assimilé l'idée qu'il sera demain en situation, ajoutent ses proches. L'homme semble,  à certain degrés de certitude, se construire avec méthode une nouvelle image, celle d'une personnalité managériale.
Justement l'année suivante, il accède à la tête de la Direction générale de la Centrale pharmaceutique d'achat, puis il enchaîne les récompenses et confiances de plus hautes autorités à son égard: Gouverneur de la province du Barh-El-Gazel en novembre 2006; Secrétaire général adjoint du ministère de l'Aménagement du territoire en août 2017; Secrétaire d'État à l'Économie en juin 2018; Conseiller Chargé de mission à la Présidence en mai 2021; enfin Ministre de l'Aviation civile et de la météorologie depuis février 2022.
En sa qualité du Ministre de l'Aviation civile, Hissein Tahir Souguimi abordera demain à Lalekou avec nos présentateurs-vedettes Madji Bandoum et Moustapha Ateib entre autres les points suivants :
- l'affaire Ethiopian airlines et les passagers tchadiens
- Les conditions de voyage réservées à nos compatriotes par les compagnies aériennes au Tchad 
- L'état des aéroports dans nos provinces
- Les projets phares du ministère 
- et bien d'autres. 

Lalekou est la matinale de la Télé-Tchad et c'est demain dès 7 heures.
Bonne écoute !

Par Maloumi Moustapha 

 

 

 

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#Tchad: Un professeur tchadien élevé à une grande supérieure en France

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

#Tchad 𝐂𝐡𝐨𝐮𝐚 𝐎𝐮𝐜𝐡𝐞𝐢𝐦𝐢 Professeur Titulaire de chirurgie générale de l’Université de N’Djamena est 𝐞́𝐥𝐮 𝐥𝐞 𝟐 𝐧𝐨𝐯𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟐 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐚̀ 𝐥'𝐀𝐜𝐚𝐝𝐞́𝐦𝐢𝐞 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐂𝐡𝐢𝐫𝐮𝐫𝐠𝐢𝐞 (𝐀𝐍𝐂) 𝐝𝐞 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞.

#Santé
Le professeur Choua Oucheimi


𝐒𝐞𝐬 𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 :
– 𝘥’𝘪𝘯𝘧𝘰𝘳𝘮𝘦𝘳, 𝘦𝘯 𝘮𝘦𝘵𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘦𝘯 𝘦𝘹𝘦𝘳𝘨𝘶𝘦 𝘵𝘰𝘶𝘵𝘦𝘴 𝘭𝘦𝘴  𝘪𝘯𝘯𝘰𝘷𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘦𝘯 𝘮𝘢𝘵𝘪𝘦̀𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘤𝘩𝘪𝘳𝘶𝘳𝘨𝘪𝘦;

-𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪𝘤𝘪𝘱𝘦𝘳 𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘧𝘰𝘳𝘮𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘪𝘯𝘪𝘵𝘪𝘢𝘭𝘦 𝘦𝘵 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘪𝘯𝘶𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘩𝘪𝘳𝘶𝘳𝘨𝘪𝘦𝘯𝘴 𝘫𝘶𝘯𝘪𝘰𝘳𝘴;

– 𝘥’𝘢𝘴𝘴𝘶𝘳𝘦𝘳 𝘭𝘦 𝘮𝘢𝘨𝘪𝘴𝘵𝘦̀𝘳𝘦 𝘮𝘰𝘳𝘢𝘭 𝘦𝘵 𝘥’𝘦̂𝘵𝘳𝘦 𝘨𝘢𝘳𝘢𝘯𝘵 𝘥𝘦 𝘭’𝘦́𝘵𝘩𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘦 𝘵𝘰𝘶𝘵𝘦𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘢𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴 𝘰𝘱𝘦́𝘳𝘢𝘵𝘰𝘪𝘳𝘦𝘴

– 𝘭𝘢 𝘳𝘦𝘤𝘩𝘦𝘳𝘤𝘩𝘦 𝘦𝘵 𝘴𝘢 𝘥𝘪𝘷𝘶𝘭𝘨𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘶 𝘤𝘰𝘶𝘳𝘴 𝘥𝘦 𝘴𝘦́𝘢𝘯𝘤𝘦𝘴 𝘩𝘦𝘣𝘥𝘰𝘮𝘢𝘥𝘢𝘪𝘳𝘦𝘴 𝘥’𝘦𝘹𝘱𝘰𝘴𝘦́𝘴.

𝘊’𝘦𝘴𝘵 𝘥𝘰𝘯𝘤 𝘶𝘯 𝘨𝘳𝘢𝘯𝘥 𝘩𝘰𝘯𝘯𝘦𝘶𝘳 𝘦𝘵 𝘶𝘯𝘦 𝘱𝘳𝘦𝘮𝘪𝘦̀𝘳𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭’𝘜𝘯𝘪𝘷𝘦𝘳𝘴𝘪𝘵𝘦́ 𝘥𝘦 𝘕’𝘋𝘫𝘢𝘮𝘦𝘯𝘢 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦 𝘥𝘰𝘮𝘢𝘪𝘯𝘦 𝘮𝘦́𝘥𝘪𝘤𝘢𝘭. 
#chiftv #chiftvofficiel

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#Tchad: L'un des fils du Tchad parle.

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

#Société
L'image parlante

Ce jour tragique du 20 Octobre 2022 restera à jamais dans nos mémoires. Ces victimes resteront pour toujours dans nos cœurs.
Le temps du recueillement dans le silence passé, je présente mes plus profondes condoléances aux familles endeuillées ainsi que mes vœux de prompt rétablissement aux blessés.

Le ministre Djelassem


 
Le Tchad est un héritage que nous avons reçu de nos ancêtres mais c’est aussi un prêt de nos enfants.
Un héritage lourd de luttes fratricides, de souffrances et de désaccords.
Beaucoup trop de nos frères et sœurs sont tombés à travers ce pays, victimes parfois innocentes, plantes arrachées en pleine vigueur.
C’est notre devoir à tous, de faire en sorte que leur mémoire infuse en nous le courage de la paix, la force de persévérer dans le dialogue à tout prix, la patience de tisser jour après jour la trame toujours plus solide d’une cohabitation respectueuse et pacifique, pour la gloire de Dieu et le bien du Tchad.
Certes nous entendons les cris de ceux qui prônent la lutte armée, la division de ce pays.
Mais nous entendons surtout les prières, bien plus nombreuses, des filles et fils du Tchad qui, tout comme moi, sont fatigués et épuisés par les conflits, désireux de parvenir à l’aube de la paix;
Des filles et fils qui ne demandent que à abattre les murs de la division et à parcourir ensemble la longue route du dialogue et de la paix afin que l’amour et la fraternité triomphent.
 
Nous aurions tant aimé remplacer le premier couplet de notre hymne national connu par cœur par chaque tchadien, par le deuxième couplet méconnu de beaucoup d’entre nous mais qui nous rappelle que notre diversité est notre première force et notre plus grande richesse.
 
Race du Nord, et ses troupeaux immenses,
Race du Sud, qui cultive les champs.
Pasteurs, montagnards, pêcheurs, commerçants
Soyons un seul grand peuple qui s’avance.
 
Tant que nous ne nous tenons pas comme un grand peuple qui avance d’un même pas, jamais nous ne nous sortirons de ces cycles de violences récurrentes comme celles d’Abèche, de Sandana, de Mangalme, de Kyabe, du Mayo Kebbi et ce 20 octobre, de Ndjamena, Moundou, Doba, Koumra.
 
La justice est le pilier d’un État. Sans justice, aucune œuvre humaine n’est viable.
L’injustice, nous sommes trop nombreux à l’avoir vécu, et elle laisse une blessure dans le plus profond de notre âme.
Pour autant la quête de la justice ne doit pas nous faire emprunter le sombre chemin de la haine car celle-ci mène toujours à la violence.
 
L’évangile selon St Marc 3, 1-6 nous rappelle que pour faire la paix, il faut du courage, bien plus que pour faire la guerre.
Il faut du courage pour dire oui à la rencontre et non à l’affrontement ;
Oui au dialogue et non à la violence ;
Oui à la négociation et non aux hostilités ;
Oui à la sincérité et non à la duplicité.
Pour tout cela, il faut du courage, mais surtout le courage d’aimer par-dessus tout son pays.
 
La religion et la politique ont toujours été liées parce qu'elles poursuivent le même but : résoudre le problème humain du vivre-ensemble et de la lutte contre la violence. C'est cette identité, le fait qu'elles poursuivent le même objectif qui explique aussi leurs désaccords.
Le pape Jean Paul II a dit : « pas de paix sans justice et pas de justice sans pardon ».
 
L’Église aussi bien que l’Islam ou toute autre religion peuvent et même doivent, participer au débat dans la sphère publique au même titre que la société civile.
Mais cette intervention légitime pervertit son sens dès lors qu’elle se transporte sur le terrain du combat politique pour ou contre le pouvoir, ce qui doit rester l’affaire des partis politiques.
 
L’État a besoin d’avoir en face de lui des Religieux éclairés capables de dialoguer sereinement pour le bien du pays.
La violence basée sur l’identité religieuse est la plus dangereuse et la plus difficile à enrailler. Notre pays a eu la chance de s’écarter de cette voie il y a déjà plusieurs décennies.
Les récents évènements de Moundou doivent nous alerter afin que jamais plus la haine religieuse ne vienne obscurcir nos regards et nos cœurs.
Il est du devoir de la jeunesse tchadienne, quelle vienne du Nord, du Sud, de l’Est, de l’Ouest de prendre ensemble le chemin de la paix.
De veiller sur cette paix si précieuse et ô combien fragile, qui porte en elle tous les espoirs de cette jeunesse résiliente et prête à changer de paradigme.
Nous autres, qui avons vécu près d’une décennie sur des terres étrangères, nous savons que nous ne pouvons être pleinement tchadien que sur cette terre, celle de nos ancêtres. Notre unique patrimoine et héritage commun.
 Que Dieu panse les cœurs et ouvre les portes pour un avenir meilleur…
#ndjabao

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#Tchad: Monseigneur Edmond Djitangar, l'évêque de N'Djaména réagi aux événements du 20 octobre passé

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

ARCHIDIOCESE DE N’DJAMENA

#Religion
Mgr Edmond Djitangar


 
 
Monsieur le Président de la Transition
J’étais absent du pays pour raison de santé du 3 au 31.10.2022. C’est donc de 
l’extérieur que j’ai suivi les tristes évènements de cette dramatique journée du 
20.10.2022. 
J’ai été choqué par les nouvelles et les images insoutenables que je recevais du 
pays. Une seule question tournait dans ma tête… « Pourquoi tant d’acharnement 
sur une manifestation pacifique et une telle violence meurtrière sur les 
manifestants à mains nues » ?
J’ai été révolté par les réponses données par le premier ministre justifiant la 
répression féroce des forces publiques, sans une parole de commisération pour les 
nombreuses familles endeuillées ou en désarroi dans la recherche de leurs 
membres portés disparus. 
J’ai compris que le couvre-feu et la coupure sélective de l’internet frappant les 
quartiers dit « des opposants » étaient des moyens mis en œuvre pour continuer la 
traque des opposants (présumés commanditaires de la manifestation), les
perquisitions des domiciles suivies des arrestations nocturnes et pour couvrir les 
exécutions extra-judiciaires et éviter des témoins gênants…
Mais je n’ai toujours pas compris jusqu’à ce jour les causes de cette folie 
meurtrière qui a poussé des citoyens tchadiens à faire subir à d’autres concitoyens 
des traitements inhumains et dégradants jusqu’à des exécutions sommaires et à la 
déportation des personnes dans les bagnes du nord…
Comment expliquer que les parents soient empêchés de retirer les dépouilles 
mortelles des leurs victimes des répressions pour les ensevelir ?… Pourquoi cette 
traque continuelle des citoyens dont le crime est d’être dans l’opposition? Est-ce 
un délit d’avoir le drapeau tchadien à la maison ?… 
L’image du Tchad s’est trouvée ternie par la barbarie de cette répression et ceux 
des partenaires habituels qui commençaient à nous manifester un peu de 
sympathie pour les inondations se sont trouvés bloqués dans leur générosité.
L’explication maladroite qu’a donnée le gouvernement pour justifier la conduite 
des forces publiques n’a convaincu personne. Cette conduite ressemble à « la 
solution finale » et confirme la volonté de « non-dialogue » démocratique déjà 
visible dans la gestion et le déroulement du « DNIS » …
Quelle leçon tirer pour notre rôle de leaders religieux ?
Nous constatons que les autorités n’ont aucune considération pour nous leaders 
religieux. Nos discours et nos prêches appelant les fidèles à la construction de la 
paix et au vivre ensemble sont continuellement contredits par les autorités de 
l’Etat dans leurs conduites et dans la gestion de la chose publique. Alors nous ne 
sommes que de simples faire valoir pour couvrir de notre autorité religieuse une 
politique déconsidérée par la majorité du peuple comme c’est souvent le cas lors 
des célébrations du 28 novembre. 
Si les autorités de ce pays nous écoutaient et écoutaient davantage le peuple…. Si 
elles avaient accepté un vrai dialogue pour le bien de notre nation, nous n’en 
serions pas là aujourd’hui avec des morts sur les bras ou sur les consciences.
Toute religion tient en haute estime la valeur de la vie humaine et sa préservation. 
Elle considère comme criminelle toute atteinte à la vie. Alors nous avons le devoir 
de défendre et de promouvoir le respect de la vie, la dignité de la personne 
humaine et la justice sociale sous quelque régime politique que ce soit. 
Nous ne pouvons donc pas, comme pasteurs, cautionner cette dérive autoritaire 
qui a porté atteinte à la vie et à la dignité humaine. 
Que faut-il faire ?
1. Avoir le courage de mettre fin à la chasse à l’homme dont sont victimes 
quelques opposants…
2. Libérer ceux qui sont détenus et déportés suite aux manifestations du 20 
octobre
3. Relancer un dialogue direct avec les partis politiques et les associations de 
la société civile.
4. Constituer un gouvernement de technocrates et procéder à la mise en place 
des institutions pour la rédaction de la constitution et pour préparer les 
consultations électorales.
Que Dieu bénisse le Tchad !
N’Djamena 02.11.2022
Mgr DJITANGAR Goetbé Edmond
Archevêque de N’Djamena
Président de la Conférence des Evêques du Tchad

Publié dans Religion

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