# Une rentrée sociale réussie. Le CASHIDO et le CNDH au service social

L'intégralité du discours du coordonnateur de CASHIDO.

Messieurs les membres du Conseil National de la Transition ;
Mesdames, Messieurs les Représentants des Organisations Internationales ;
Mesdames, Messieurs les Responsables des Organisations Sœurs de la Société Civile
Mesdames, Messieurs les Membres du Comité Directeur National de la CASCIDHO ;
Mesdames, Messieurs ;
Distingués Invités.
Le plaisir pour moi est immense en cet instant précis, de vous souhaiter la bienvenue à cette importante cérémonie marquant l’organisation de la Rentrée Sociale 2022-2023 de la Coordination des Associations de la Société Civile et de Défense des Droits de l’Homme (CASCIDHO) placée sous le haut patronage du Président de la CNDH.

Au moment où, nous organisons la Rentrée Sociale 2022-2023 de la CASCIDHO, ma pensé va vers les membres fondateurs, ces pionniers qui, par leur réflexion, détermination et engagement notre organisation combattante de la Société Civile a vu jour et à cette année 24 ans d’existence sur l’échiquier de la Société Civile tchadienne. Ma pensée va vers ces camarades de lutte qui ne sont plus les nôtres. Il s’agit de ASDE BEN NDODJINGAR, SANTITODET JOSEPH, ADOUM ABDOULAYE, Mme FELICITE DAVID HOUDEINGAR, MBAIRE BESSINGAR.
En leur mémoire et celle de tous les membres et sympathisants de la CASCIDHO disparus, je vous prie d’observer une minute de silence.

Monsieur le Président de la CNDH ;
Mesdames, Messieurs ;
Distingués Invités.
Comme il est de coutume, la Rentrée Sociale est pour la CASCIDHO une occasion d’observer une halte, de jeter un regard rétrospectif sur les rétroviseurs, de faire une analyse sur notre marche et de fixer en toute objectivité le cap pour l’année 2022 qui s’achève, une année d’intense activité pour la CASCDHO.

En effet, dans le cadre de nos activités avec la Cour Pénale Internationale (CPI), sur le dossier des retournés tchadiens, victimes de la guerre en RCA en 2013, d’importantes avancées ont été faites cette année.

Comme vous le savez, la CASCIDHO dans son combat contre les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et de génocide, s’est engagée à défendre devant la Cour Pénale Internationale les retournés tchadiens, victimes de guerre en RCA. Ces tchadiens qui ont souffert de la barbarie humaine dans cette guerre fratricide. C’est l’occasion ici, de saluer la CPI qui a pris en compte 90% des dossiers de nos victimes qui, avec les avocats internationaux accrédités par la CPI, participent régulièrement par vidéo-conférence au procès ouvert depuis le 09 février 2020 à la Haye. Pour l’heure, 3617 victimes ont été enregistrées et participent au procès. Cette année 139 victimes ont eu à être auditionnées par les avocats, représentants légaux auprès de la CPI.

Vu l’avancée constatée cette année dans le dossier, nous osons espérer que le verdict tombera très rapidement.
D’autre part,  la CASCIDHO a bénéficié d’une subvention de 32 millions de Francs CFA grâce à l’appui du fond européen pour le Développement dans le cadre du projet intitulé « ACTIONS POUR LE LEADERSHIP FEMININ AU SEIN DES INSTITUTIONS COMMUNALES DANS LES PROVINCES DU BORKOU ET DU TIBESTI » dont l’objectif vise à promouvoir la participation politique féminine dans les instances décisionnelles locales. Un document de plaidoyer a été édité et sera vulgariser en 2023.

Mesdames, Messieurs ;
Distingués Invités.
2022 est aussi pour le Tchad une année sombre dans le cadre des conflits intercommunautaires répétitifs et des manifestations ayant occasionnées des pertes considérables en vies humaines et matérielles.

C’est l’occasion ici, en notre qualité d’acteur de la société civile de condamner encore une fois, ces événements fâcheux ayant connu des dérives graves en matière des violations des droits humains.

Nous voudrions pour les circonstances, saluer la présence de la Commission d’enquête internationale sur les manifestations du 20 octobre, placée sous les auspices de la CEAC qui a démarré ses travaux. Les tchadiens attendent impatiemment les résultats de cette commission d’enquête internationale pour que justice soit dite. 

Monsieur le Président de la CNDH ;
Monsieur le Maire de la ville de N’Djamena ;
Messieurs les Conseillers Nationaux ;
Mesdames, Messieurs les Responsables des Organisations de la Société Civile ;
Mesdames, Messieurs ;
Distingués Invités.
Placée sous le thème : « MISSION, ROLE ET PLACE DE LA SOCIETE CIVILE DANS LA REUSSITE DE LA TRANSITION PHASE II », la Rentrée Sociale 2022-2023 de la CASCIDHO entend interpeller les organisations de la société civile à une réelle unité d’action et un véritable engagement pour le suivi de la mise en œuvre des recommandations et résolutions du Dialogue National Inclusif et Souverain, car 2023, sera une année décisive dans la marche de la transition vers un retour à l’ordre constitutionnel. C’est pourquoi, la société civile a un rôle déterminant et capital à jouer pour la réussite de la transition.

Elle ne doit pas être spectateur, ni observateur. Elle doit être impliquée à toutes les étapes du processus de la transition et sa voix doit être écoutée et respectée. Force sociale que nous sommes, nous avons l’obligation d’être une force de proposition et non une force de destruction dans cette phase II de la transition.

La réussite de la transition, il faut le dire, exige aussi de la part des organes qui la dirige, une prise en compte des préoccupations de nos populations relatives à la bonne gouvernance, les droits humains, les libertés fondamentales, la démocratie et la sécurité de tous. C’est dans cette optique, que la CASCIDHO s’est engagée à soutenir la transition phase II pour sa réussite.

Mesdames, Messieurs ;
Distingués Invités.
Dans le cadre de notre Rentrée Sociale 2022-2023, placée sous le thème : « MISSION, ROLE ET PLACE DE LA SOCIETE CIVILE DANS LA REUSSITE DE LA TRANSITION PHASE II », je voudrai de haut de cette tribune lancer un vibrant appel à la décrispation totale de la situation politique pour la réussite d’une transition inclusive, calme et apaisée.

Acteurs de la société civile que nous sommes, soucieux de la paix et de la stabilité dans notre pays, lançons aussi un appel aux forces politiques, sociales ou politico-militaires qui hésitent encore, à regagner la dynamique nationale pour la refondation du Tchad issue du Dialogue National Inclusif et Souverain. Le processus pour un retour à l’ordre constitutionnel étant irréversible, l’apport de tous les acteurs sera d’un atout incontestable pour réécrire la nouvelle page de l’histoire du Tchad que nous rêvons tous. Un Tchad uni, réconcilié, démocratique et respectueux des valeurs universelles des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

Monsieur le Président de la CNDH ;
Mesdames, Messieurs ;
Distingués Invités.
Nous voudrions dans le cadre de cette Rentrée Sociale de la CASCIDHO, féliciter vivement la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) sur le travail qu’elle accompli sur le terrain, pour éclairer l’opinion nationale et internationale sur la situation des droits de l’homme au Tchad.

La CNDH, il faut le souligner, a ouvert des enquêtes sur les conflits intercommunautaires et la manifestation du 20 octobre. Nous vous apportons notre soutien et encouragement. Aussi dans le cadre des résolutions et recommandations du DNIS relatives aux droits humains et libertés fondamentales, nous demandons à la CNDH de mettre en place avec les ADH, un mécanisme de suivi et d’évaluations de la mise en œuvre des actes adoptés lors de ces assises. L’appui du bureau pays du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme, nous sera également d’une grande utilité.

Ce mécanisme de suivi CNDH/ADH entreprendra dans le cadre de ses activités, des missions de sensibilisation auprès des populations pour qu’elles s’approprient des recommandations du DNIS sur les droits de l’homme, la démocratie, les libertés fondamentales et la bonne gouvernance.

Elle apportera également un appui et des propositions au gouvernement de transition dans le cadre de la mise en œuvre de ces résolutions.
Pour finir, je voudrai souhaiter bonne rentrée sociale 2022-2023 au Conseil National et son Comité Directeur, les Coordinations Provinciales, et tous les sympathisants de la CASCIDHO.
Je vous remercie

Le Coordonnateur National 
Mahamat DIGADIMBAYE

#Société: Une équipe des diplômés ont initié une nouvelle formule de cuisine mobile. Il s'agit de la viande préparer de façon moderne. On appelle "porc au four".

Au marché de Noël initié par les fidèles des églises catholiques au Tchad, l'équipe de la main sûre dirigé par Loty Spee offre un service de porc au four très mobile à tout temps et en tout lieu. 

Le service réponds à tous les besoins de cérémonies, de retrouvailles et non seulement le porc au four, mais aussi d'autres services de qualité. Pour vous aider et vous offrir une meilleure prestation le service réponds aux appels de vos commandes.

Par Séraphin 

Action pour la Protection des Droits de l'Enfant APDE  dotée d'un statut consultatif spécial auprès du Conseil Économique et Social des United Nations depuis 2021 représentée par son Coordonnateur, a participé hier 13 Décembre 2022 au siège des Nations Unies à New York City, N.Y.  aux travaux des consultations du comité chargé des organisations non gouvernementales dotées d'un statut consultatif. 

Le Comité des Organisations Non-Gouvernementales (ONG) a tenu des consultations avec les ONG dotées du statut consultatif avec le Conseil Economique et Social (ECOSOC) des Nations Unies en 2011 et en 2018. Les rapports de ces dites consultations furent transmis au Président du Conseil Economique et Social. Il est proposé que le Comité arrange des consultations avec les ONG dotées du statut consultatif pendant son cycle de 2022, s’alignant avec les requis de la résolution 1996/31 de l’ECOSOC, et basé sur les arrangements adoptés par le Comité pendant les consultations de 2018.

 CENTRE DES DISCUSSION DE LA RENCONTRE

Les ONG dotées du statut consultatif avec l’ECOSOC ont été invitée à examiner les questions suivantes formulées par le Comité, et à préparer leur contribution pour la discussion autour d’elles : 

- Comment les ONG peuvent-elles contribuer davantage au travail de l’ECOSOC et ses organes subsidiaires ? Quels sont les modalités les plus efficaces pour que les ONG contribuent à l’établissement de politiques des Nations Unies, soient reconnues et soient influentes dans ces processus ? 

- Qu’est-ce qui, selon votre organisation, devrait être fait afin de fournir un meilleur soutien aux ONG lors du processus d’obtention du statut consultatif avec l’ECOSOC ? 

- Comment la participation au travail de l’ONU des ONG de pays en développement ou de pays avec des économies en transition peut être accrue ? 

- Une fois le statut consultatif est accordé aux organisations, comment les ONG peuvent-elles accéder de la meilleure façon aux opportunités qui leur sont offertes de participer aux processus de l’ONU ?

L’audience a donné l’occasion aux ONG dotées du statut consultatif avec l’ECOSOC de présenter et échanger leurs points de vue avec les membres du Comité sur les quatre questions listées précédemment. L’audience est menée sous les auspices du Comité et modérée par le Président.

RESULTAT 

Un rapport sur ces consultations sera préparé par le Président du Comité et présenté au Comité pour son adoption. Le rapport adopté sera transmis au Président du Conseil Economique et Social.

Présidence de la  République du Tchad 
Primature du Tchad 
Ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection de l'Enfance 
Ministère de la Justice, Chargé des Droits Humains 
Ministère de la Santé Publique du Tchad 
UNICEF TCHAD 
Union européenne au Tchad 
UNFPA TCHAD 
PNUD TCHAD

BANQUE DES ÉTATS DE L'AFRIQUE CENTRALE BEAC.

AUTHENTIFICATION DES SIGNES MONÉTAIRES

Les nouveaux billets BEAC sont dotés de nombreux signes de sécurité modernes, visibles et/ou tenus secrets, qui les protègent de la contrefaçon.

Pour faciliter leur authentification, les billets possèdent les mêmes signes de sécurité placés aux mêmes endroits. En raison de leur forte valeur faciale, les grosses coupures de 5 000 et 10 000 francs disposent de sécurités renforcées.

Les signes de sécurité communs à tous les billets
Les cinq billets ont en commun six signes de sécurité.

Le filigrane : En regardant le billet par transparence, on voit apparaître les lettres BEAC et trois têtes d’antilopes appelées Élans de Derby et qui constituent le logo officiel de la BEAC ;
Le fil de sécurité : En examinant le billet par transparence, on remarque une ligne sombre discontinue sur toute la hauteur du billet comportant le sigle CEMAC écrit en toute petites lettres ;
L’impression en léger relief : sa rugosité est perceptible au toucher, par exemple sur les gros chiffres. Ses traits dessinent très finement les principaux motifs du billet, le visage en particulier ;
La transvision : En observant le billet par transparence, on voit apparaître totalement l’image du masque : les deux motifs incomplets imprimés sur chaque face du billet se superposent pour former une image complète ;
Une forme géométrique en relief : Pour la première fois, sur chaque coupure, est imprimé un motif en relief à l’usage des malvoyants et des aveugles.
Les signes de sécurité additionnels
Les signes de sécurité propres aux petites coupures
Les petites coupures de 500, 1 000 et 2 000 francs disposent d’une sécurité supplémentaire disposée au verso. Il s’agit d’une bande nacrée. En inclinant légèrement le billet, on observe la brillance d’une encre spéciale, jaune ou grise selon l’inclinaison du billet.

Les signes de sécurité propres aux grosses coupures
En raison de leur forte valeur faciale, les deux grosses coupures de 5 000 et 10 000 francs disposent de deux sécurités renforcées.

Il s’agit d’une bande holographique métallisée discontinue au recto. En inclinant le billet, on distingue alternativement un masque, des formes géométriques et les lettres CEMAC ;
Au verso, est imprimé un motif à couleur changeante. En inclinant le billet, le jeton du jeu d’Abia change de couleur pour passer de l’or au vert.

Par Dariuston 

#Finances: Suite au décès d'un retraité pensionnaires résident à Sarh, le ministre Tahir Hamid Ngueling satisfait ceux de Moyen-Chari et du Mandoul.

Sur haute instruction et orientation de Son Excellence monsieur le Ministre des finances du budget et des comptes publics M.Tahir Hamid Nguilin, les retraités du Moyen-Chari et du Mandoul viennent d'avoir satisfaction l'œuvre du brillant financier de son état, ce cadre financier transforme les peines et les difficultés en une solution en or pour satisfaire ses aînés des troisièmes âges.
 
   Nous vous informons qu'après le dernier recensement les retraités viennent d'obtenir leurs pensions de 3 mois qui est la dernière de l'année et un million à titre d’avance sur les arriérés qui seront épongés graduellement de façon méthodique et numériquement ceci sur instruction du chef de département en charge des finances publiques...

     Cette action du ministre à travers la formation et la mise sur pied des plusieurs commissions des payes sur toute l’étendue du territoire a permis à chaque retraité de percevoir intégralement son dû sans intermédiaire c’est pourquoi, beaucoup ont donner leurs impressions et qu’ils remercient le Président de la transition et le ministre des Finances du budget et des comptes publics afin de continuer dans cet élan pour que les retraités puisse avoir satisfaction pour toujours...

    ...Nous lui souhaitons que des bonheurs... Déclare un retraité civil

Par le correspondant et LSA 

#Sport: Sur sa page Facebook, l'incontournable chroniqueur sportif Tyree Dedjebe Tyrengaye a reconnue la valeur de son travail.

Je viens d'être honoré par La Fédération Tchadienne de Handball via la Ligue de Ndjamena en tant que chroniqueur sportif pour le travail que je fais dans ce domaine. Par ce geste c'est tous les chroniqueurs tchadiens qui sont reconnus par leur travail dans la couverture et traitement des informations sportives. Alors,  je dis merci beaucoup pour cet encouragement. Je dédie cette breloque (médaille) à ma famille biologique et celle de la presse. C'est ce genre de geste qui pourra galvaniser les hommes de médias à mieux faire en mettant à la disposition du public des informations.

Il faut reconnaître que ce garçon est le fruit de son père qui , lui aussi était à l'époque une référence dans le milieu de la presse tchadienne et ancien président du haut conseil de la communication (HCC) actuelle HAMA.

Pour mieux répondre à l'attente de son géniteur, Dedjebe Tyrengaye Bob, le journaliste et chroniqueur sportif Tyree Dedjebe Tyrengaye cumule toutes les disciplines sportives et les gère impeccablement. Le chemin est long mais il arrivera.

Par LSA 

Le travail domestique, un métier qui attire les jeunes ruraux vers la capitale mais regorge de nombreux corolaires pour ceux-ci.

La ruée des nombreuses familles dans le monde du travail, chaperonnée par l’indisponibilité des parents ou/et la demande du soutien dans un foyer pour l’accomplissement de certaines tâches ménagères a donné lieu à un travail appelé « domestique ».

C’est ainsi, dès l’aurore, des jeunes venus spécialement de certaines régions du sud et communément appelés « Maoukoula » qui signifie littéralement « je vais au travail », arpentent les rues de la capitale pour se rendre dans leurs lieux de travail. Toujours en fil indien, ces débrouillards, à la recherche de conditions d’une vie meilleur attirent l’attention de tous passant par la majorité écrasante de la gente féminine dans leur rang.

Dévoués, déterminés, ces Hommes considérés comme « des personnes issues des classes défavorisées et ayant fui la terre » selon le sociologue Haroun Gountéti, sont dans une entente de travail à temps partiel ou temps pleins et avec la possibilité pour d’aucuns d’entre eux, d’habiter chez leurs employeurs et de ne rentrer que les jours fériés et le dimanche. Parlant de leurs tâches à accomplir dans les ménages, celles-ci sont comprises entre : le ménage, la cuisine, la garde des enfants etc. Et dans n’importe quel monde de travail, il y’a un salaire à la fin.  A la fin du mois, même si ce boulot leur offre un revenu, il est jugé généralement  très bas par rapport aux tâches qui leurs sont imposées.

Vanessa, une jeune fille de 17ans, rencontrée à la sortie du pont de chagoua, en allant à son lieu de travail à la rue de 40m à 07H23mn : «  c’est médiocre le salaire ; nous faisons simplement du sacrifice et honorer notre engagement en quittant le village qui est celui d’amasser suffisamment de l’argent, à la fin, repartir là-bas au village pour mener une vie moyenne ». A la question de savoir à combien elle et ses collègues domestiques sont payé(e)s par mois, Vanessa répond : « je gagne 25000F mensuellement ; j’ai une cousine qui ne rentre que le weekend. Pour elle, c’est 30000F le salaire par mois et un frère qui lui touche 20000F ».

Si pour les uns, le salaire est perçu sans difficultés, pour d’autres, ce n’est pas le cas. Il faut constamment que l’employé donne son corps à l’employeur pour espérer gagner quelques billets de banque à la fin du mois et d’ailleurs, le montant du salaire est donné au gré du patron.

Ngomingar, une trentaine révolue, croisé devant la plantation à walia, témoigne pour sa tante Romneloum qui en ait été victime : « ma tante travaillait chez un Monsieur du nom Ali.  A chaque jour que Dieu fait, elle est abusée sexuellement par son patron. Selon ma tante, ce Ali aurait entre 40 à 50 ans et vivait seul comme il avait envoyé sa famille au village pour les travaux des champs. C’est au mois de juillet que dépassé par la situation qu’elle traversait, qu’elle a fini par tout me raconter.  De février à juin, elle me disait n’avoir gagné que 17300F. Pourtant, le Monsieur était censé lui verser 35000F chaque fin du mois […] énervé, j’ai mobilisé quelques nombres de ma famille résidant ici à N’Djaména et m’a tante nous a conduit chez son employeur un soir. Mais il était absent. Nous étions rentrés et étions repartis le matin le jour suivant, par coup de théâtre, sa maison était presque vide d’effets […] Au mois de juillet, ma tante tombait fréquemment malade et ressentait souvent des malaises, j’ai décidé de la conduire à l’hôpital. Les résultats des examens ont révélés qu’elle est enceinte de deux mois et est séropositive. Elle a décidé d’abandonner définitivement le travail domestique et est maintenant repartie au village auprès de ces parents »

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S’agissant de lui, Ngomingar, sans langue de bois nous lance ceci : « j’ai aussi été accusé de vol d’un téléphone portable chez mon employeur au mois de septembre. Regardez mon dos et mes bras, les blessures que vous voyez, ce sont les traces de chicottes. 4 gaillards m’ont attaché et m’ont ligoté pour l’acte que je n’ai pas commis. C’est triste. Pour être tranquille dans la vie, je vends désormais de l’eau au grand marché ».

Quelques employeurs rencontrés bien que réservés ou timorés sur la question nous ont donné des avis divergents quant aux traitements qu’ils font subir à leurs employés.

Il est à dire que les en dessous du travail domestique sont pénibles au vue des péripéties que  traversent les travailleurs domestiques dans l’exercice de leur métier. Même s’ils en tirent de revenus, malgré, jugé « maigre ». Les châtiments inhumains qu’ils subissent sont légions, et les blessures constatées sur certains corps des employés, ajoutés aux avis de certains employeurs en témoignes et dit long sur leurs souffrances.

Par Néloumta M.

La monnaie électronique vise à accompagner le développement d'autres moyens de paiement, de transfert et d’épargne notamment sur Internet et via un mobile existe au bel et bien au Tchad. Pourtant, population ignore ce moyen de stockage pécuniaire moins couteux et rapide au détriment des pièces et des billets de banque.

Dans le cadre de la révolution technologique dans le cadre des finances plus spécifiquement des paiements de détail où des grosses sommes sont nées la monnaie électronique. Ainsi, elle est véhiculée à travers deux nouveaux instruments de paiement : le porte-monnaie électronique et le porte-monnaie virtuel. Le premier a pour objet, l’automatisation des paiements de petits montants dans le commerce de proximité par le biais d’une carte à microprocesseur chargée de valeurs électroniques réelles qui peuvent être transférées directement entre les agents économiques. Ce nouvel instrument de paiement est conçu comme un substitut des pièces et des billets de banque et vise à réduire les coûts de collecte et de stockage des monnaies divisionnaires. Dans les pays développés, les applications directes de ce nouvel instrument de paiement concernent les distributeurs automatiques, les horodateurs, les péages, les compagnies de téléphonie, les supermarchés voire les hôtels. Le principe du porte-monnaie virtuel est sensiblement le même que le porte-monnaie électronique. A la différence près, les unités électroniques chargées sur un logiciel « porte-monnaie virtuel » et stocké sur le disque dur de l’ordinateur. Le « porte-monnaie virtuel » a alors pour objet, le paiement de petits montants à distance sur internet. Ces valeurs électroniques sont alors transmises sur le réseau pour le règlement des obligations financières entre les internautes et les e-marchands (le commerce en ligne). Et comme, les pièces et les billets de banque ont longtemps été des supports pour régler les transactions ou des échanges financiers, le constant révèle que les citoyens ont du mal à s’approprier de cette monnaie. 

C’est quoi la monnaie électronique ?

Selon le Code monétaire et financier, la monnaie électronique est une valeur monétaire qui est stockée sous une forme électronique, y compris magnétique. C'est en quelque sorte un équivalent numérique de l'argent liquide. C’est ce que les financiers qualifient de Monétique. (Tout ce qui a trait aux moyens de paiement électroniques : les cartes bancaires et désormais les solutions de paiement mobile et les applications qui permettent de payer et de faire des transactions financières). Ainsi, elle peut être stockée sur un support électronique (la puce (carte Sim) d'un téléphone mobile) ou à distance sur un serveur (un compte personnalisé en ligne). Ce support électronique stocke directement la somme d'argent et n'est pas lié à un compte bancaire. Il peut s'agir par exemple d'un porte-monnaie électronique, (Airtel Money, Tigo Cach, Master Card, la carte bancaire prépayée, la carte magnétique délivrée par les banques à l’ouverture d’un compte bancaire).  C’est ainsi que des établissements de crédits notamment Western-Union, Money Gramm, Express Union pour combler ce vide d’entretemps, se sont ouverts et installés au Tchad. C’est dire qu’ils remplissent le rôle des établissements d’échanges financiers au mieux la monnaie électronique lors des opérations fiduciaires. D’une vue globale, les établissements de crédit peuvent effectuer des opérations de banque , émettre et gérer de la monnaie électronique, fournir des services de paiement. Alors que les établissements de monnaie électronique peuvent émettre et gérer de la monnaie électronique fournir des services de paiement à ne pas confondre les prestations des  établissements de paiement par le biais des conventions qu’ils ont signé avec les banques, fournir des services de paiement en contrepartie des frais soient-ils dérisoires.

Entre le doute, la fiabilité et la confiance

Cependant au Tchad, rares sont les populations qui commencent par se familiariser davantage avec la monnaie électronique. Pourtant, ceux qui ont commencé à l’utiliser témoignent qu’elle plus efficace et nécessite peu d’énergies. Efficacité, pour dire ainsi, la monnaie électronique demeure une panacée pour pallier les cas de braquages observés dans nos dans nos villes vu que l’insécurité va grandissant. Il n’est pas aisé de porter sur soi une quantité de billet de banque. Néanmoins, ce maillon de la finance digitale vise à inclure, selon les argentiers, les populations qui sont exclues du circuit classique (le billetage, compte bancaire, virement bancaire) afin d’augmenter le taux de bancarisation. Dans cette optique, les populations dépourvues de moyens pour ouvrir des comptes bancaires peuvent au moins, par ce biais rentré progressivement dans le circuit formel des flux financiers. Puisque, cette catégorie de la population en dispose au moins d’un téléphone portable.  Mais la culture du cash reste et demeure une contrainte principale de la monnaie électronique. « Les gens sont habitué à l’argent en espèce et tant qu’ils n’ont vu l’argent, doutent et ne sont pas surs que les transactions aboutissent », nous siffle un gérant dans un point de transfert.  Pour ce faire, si la monnaie électronique n’est pas utilisée dans tout le circuit économique, elle n’encourage pas les utilisateurs.  C’est cas du commerçant qui accepte la monnaie électronique (Tigo Cach ou Airtel Money) mais n’arrive pas à payer ses fournisseurs par mobile money, cela poserai un problème. Soit, l’on charge le compte et que, de l’autre côté un destinataire récupère-le cash en liquidité. Cela entraîne une durée de vie de la monnaie électronique très courte ! Or l’idée de la monnaie émise reste assez longtemps dans le circuit pour des transactions comme le paiement de biens et services, de factures, de transfert d’argent, de paiement de salaires… aussi que lors des opérations, le problème de connexion ou parfois de manque de liquidité sont des risques à ne pas négliger.

Hormis les monnaies électroniques des deux téléphones mobiles d’où, aucun taux n’est imposé dès la création du compte virtuel, où lors des d’envoie ou de retrait du cach à un taux zéro, les banques et certains établissements de transferts d’argent proposent ce service en contrepartie des frais de transferts voire sur l’octroi des cartes bancaires. Bien que les points de transfert sont implanté généralement dans les villes et vu l’étalement de la ville, les gens s’efforcent à se rendre dans ce coins pour effectuer des opérations.

Par Séraphin et Djass

Un collectif de jeunes de Bessada destiné à être exploites dans les mines d or de l extrême nord sur le frontière a été dénoncé par ce Monsieur en poste à Bardai.
 Les jeunes soumis au trafic ont subi des tortures, d autres simplement lapidés, d'autres sont simplement portes disparus. Arrêter pendant qu il convoyait un jeune soumis a l esclavage, l'infortunité défenseur des droits de fut enchaine puis garde plusieurs jours dans un poste de sécurité et le malade périra par la suite...
Par avoir livre ce secret jalousement garde par les autorités, ce Monsieur est traque et a du sa vie sauve en regagnant en toute clandestine Ndjamena ou il apprendra a ses dépens que son traitement est confisque par la hiérarchie. Depuis 11 mois l'homme est sans salaire et s'est retrouve à l'hôpital  sans possibilité de se soigner.
Pour avoir tente de lutter contre la traite des personne, une infraction  prévue et punie par la loi, les autorités lui réservent ce traitement. Au tchad au peut simplement mourir pour avoir d'enfoncer la violation de la loi.

Par maître Midaye GUERIMBAYE

#TCHAD : Suite aux événements du 20 octobre dernier, le procureur de la République près le tribunal de grande instance de N'djamena, MOUSSA DJIBRINE WADE informe l'opinion nationale et internationale que plus de 262 prévenus sont condamnés à des peines fermes d'emprisonnement allant de 2 à 3 ans, 80 prévenus sont condamnés à des peines de sursis de 12 à 24 mois, 59 prévenus sont déclarés non coupables et relâchés au bénéfice du doute par le Procureur de la République.