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MSF a vacciné près de 40 000 enfants dans les provinces du Moyen Chari et de Salamat au Tchad

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Au mois de mai dernier, 39 325 enfants ont été vaccinés contre la rougeole par l’équipe de réponse aux urgences (CERT) de Médecins Sans Frontières (MSF) en soutien au ministère tchadien de la Santé publique, dans les provinces du Salamat et du Moyen Chari. Cette campagne de vaccination a visé les enfants âgés de 6 mois à 10 ans et a été accompagnée par un rattrapage de la vaccination de routine du Programme Elargi de Vaccination (PEV) pour 1 848 enfants de 0 à 11 mois. De plus, 950 personnes atteintes de la rougeole, dont 799 enfants de 6 mois à 5 ans, ont été traitées à l’hôpital provincial d’Am-Timan et dans les centres de santé.

#Santé
MSF vacciné les enfants dans la zone du Moyen-Chari et le Salamat

Les épidémies de rougeole sont récurrentes au Tchad où elles représentent l’une des principales causes de décès chez les enfants. La couverture vaccinale demeure faible à l’échelle du pays et de nombreuses familles, y compris celles résidant en milieu urbain, rencontrent des difficultés d’accès aux services du PEV de routine.

Sensibilisation et promotion de la santé au cœur de l’approche

L’engagement communautaire étant au centre des activités de MSF, les équipes ont travaillé étroitement avec les communautés concernées afin de les impliquer dans la compréhension des besoins médicaux, paramédicaux et l’accès aux soins, tout en prenant en compte les spécificités socio-culturelles et sanitaires. 

Ainsi, les équipes de promotion de la santé ont sensibilisé plus de 27 000 personnes sur les problématiques liées à la rougeole, la gratuité des soins, les maladies à potentiel épidémique, la nutrition et l’importance de la vaccination. « Ces efforts jouent un rôle crucial dans la prévention de la propagation de la rougeole » explique Mbaiornom Dankar Fidele, superviseur de l’équipe de promotion de la santé. « Nous travaillons conjointement avec les communautés locales, que ce soit pour la sensibilisation, la promotion ou le soutien mutuel, afin qu’elles se sentent impliquées et concernées dans la lutte contre la rougeole ».

Un support multiforme au ministère de la Santé

Le CERT a été mis en place afin d’apporter une réponse rapide et efficace aux victimes de conflits armés, aux population affectées par des épidémies ou endémies, aux victimes de catastrophes naturelles, de violences ou d’exclusion de soins de santé. De manière générale, MSF appuie le ministère de la Santé dans plusieurs régions du Tchad pour la mise en œuvre d’un large éventail de soins comme les consultations, les hospitalisations, les soins médico-nutritionnels, les interventions chirurgicales, les soins maternels et infantiles, la santé mentale, et bien d’autres besoins non médicaux. 

La rougeole, une infection virale aiguë du système respiratoire caractérisée par une éruption cutanée de petits points rouges, est considérée comme la maladie la plus contagieuse au monde. En l'absence de traitement spécifique, la vaccination est l'outil médical le plus efficace contre la rougeole. 

En 2023, au Tchad, les équipes MSF ont vacciné plus de 1 153 900 personnes contre la rougeole, réalisé plus de 247 600 consultations externes, traité plus de 134 400 personnes contre le paludisme, soigné plus de 31 900 enfants souffrants de malnutritions aiguë sévère, et soigné plus de 14 800 patients hospitalisés.

Image MSF.

Image MSF.

Publié dans Santé

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Semaine Nationale de l'Arbre 2024 : Célébration à l'Université de Toukra

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

La Semaine Nationale de l'Arbre a été célébrée avec éclat sur le site de l'Université de Toukra, marquant le coup d'envoi de l'édition 2024 au Tchad. Placée sous le haut patronage du président de la République, Mahamat Idriss Deby Itno, cette initiative est orchestrée par le ministère de l'Environnement, de la Pêche et du Développement Durable, sous le slogan évocateur : "Pour une vie protégée, un Tchadien, un arbre".

Semaine de l'arbre. Le premier ministre Allah-maye Halina plante un arbre sur le site à l'Université de Toukra.

La cérémonie a débuté par des discours inspirants, notamment celui de la maire de la ville et de la présidente du comité d'organisation. Les participants ont ensuite écouté l'allocution du ministre en charge de l'environnement, Dr Idriss Bachar, qui a souligné l'importance cruciale des arbres dans la vie humaine. Selon lui, les arbres jouent un rôle fondamental dans la régulation de l'environnement et la préservation des écosystèmes.

Le premier ministre, Allah-maye Halina, représentant le président de la République, a également pris la parole pour mettre en lumière la délicatesse et l'importance de la plantation d'arbres. Il a expliqué que cette action est essentielle pour stabiliser l'environnement face aux aléas climatiques croissants. Dans un contexte où les défis liés aux changements climatiques se multiplient, il a insisté sur le fait que la survie humaine dépend désormais davantage des arbres et de leur protection.

Pour donner le ton à cette semaine dédiée à la nature, le premier ministre a lancé officiellement les festivités en plantant un arbre aux côtés d'autres membres du gouvernement et d'autorités locales. Ce geste symbolique illustre l'engagement du gouvernement tchadien envers la préservation de l'environnement et la promotion d'une culture de durabilité.

Cette Semaine Nationale de l'Arbre s'inscrit dans une démarche plus large visant à sensibiliser la population sur l'importance des forêts et des espaces verts, tout en incitant chacun à participer activement à la reforestation et à la protection des ressources naturelles. En mobilisant les citoyens autour de cette cause commune, le Tchad espère construire un avenir plus vert et plus durable pour les générations futures.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR

seraphinnews.com
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Media: Tentative d'enlèvement du Directeur de publication du Journal "ABBA GARDE" à N'Djamena

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Le Directeur de publication du Journal "ABBA GARDE", Moussaye Avenir De La Thiré, a échappé à une tentative d'enlèvement dans la nuit du jeudi 29 août 2024. L'incident s'est produit à son domicile, situé dans le quartier Gassi, dans le 7ème arrondissement de la capitale.

Media, une tentative d'enlèvement d'un journaliste Avenir Moussaye De La Tchiré, DP du journal Abba Garde

Selon les témoignages recueillis, les faits se sont déroulés vers 23 heures, lorsque deux individus se sont présentés devant sa maison laissant un peu loin leur véhicule. Ils ont d'abord cherché à entrer en contact avec le fils de M. Moussaye. Après avoir échoué dans leur mission, les assaillants ont filmé les lieux avant que l'un d'eux ne se présente comme un avocat.

Moussaye Avenir De La Thiré, qui venait tout juste de rentrer d'un voyage, a exprimé son inquiétude face à cette situation troublante. "Je ne comprends pas pourquoi cela m'arrive. Je suis un journaliste, et je fais simplement mon travail", a-t-il déclaré.

Suite à cette tentative d'enlèvement, une plainte a été déposée ce vendredi 30 août 2024 au parquet de grande instance de N'Djamena. Les autorités judiciaires ont été saisies pour enquêter sur cet incident alarmant.

La communauté journalistique et les organisations de défense des droits de l'homme suivent de près cette affaire, soulevant des questions sur la sécurité des journalistes dans le pays. Pour l'heure, les motivations derrière cette tentative d'enlèvement restent floues, laissant planer le doute sur d'éventuelles pressions ou menaces pesant sur le travail de M. Moussaye.

Les autorités sont appelées à agir rapidement pour garantir la sécurité des journalistes et à éclaircir les circonstances entourant cet incident préoccupant. La liberté de la presse est cruciale pour le bon fonctionnement d'une démocratie, et chaque attaque contre celle-ci doit être prise très au sérieux.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR et Ndonodji A.

Image du journal abba garde

Image du journal abba garde

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Media: Formation sur la Gestion de l'Eau, l'Hygiène et l'Assainissement à N'Djamena.

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

N'Djamena, Tchad – Une trentaine de journalistes et communicateurs se sont réunis cette semaine pour participer à une formation dédiée à la gestion de l'eau, l'hygiène et l'assainissement. Cet événement, qui se déroule dans la capitale tchadienne, est le fruit d'une initiative conjointe de la Croix-Rouge du Tchad, de la Croix-Rouge de France et de l'Agence Française de Développement (AFD).

Par LOUBA-HEINDE Séraphin.

Media 30 journalistes et communicateurs sont en pleine formation.

L'objectif principal de cette formation est d'équiper les journalistes avec des connaissances approfondies et des outils pratiques pour mieux communiquer sur les enjeux liés à l'eau et à l'assainissement, des problématiques cruciales pour le développement durable et la santé publique au Tchad.

Au cours de cette formation, des experts en gestion de l'eau et en hygiène partageront leurs expériences et leurs meilleures pratiques. Les participants auront également l'occasion d'échanger sur les défis locaux, tels que l'accès limité à l'eau potable et les problèmes d'assainissement, qui touchent une grande partie de la population.

La Croix-Rouge du Tchad souligne l'importance de sensibiliser le public sur ces questions vitales. "Les journalistes jouent un rôle clé dans l'éducation et la sensibilisation des communautés. En les formant, nous espérons qu'ils pourront diffuser des messages clairs et impactants qui inciteront à des comportements responsables en matière d'hygiène et d'utilisation de l'eau", a déclaré un représentant de l'organisation.

De son côté, l'AFD met en avant son engagement envers le développement durable au Tchad. "L'accès à l'eau potable et à des installations sanitaires adéquates est un droit fondamental. En collaborant avec les médias, nous pouvons amplifier notre message et mobiliser davantage d'acteurs autour de cette cause", a affirmé un porte-parole de l'agence.

Cette initiative s'inscrit dans un contexte où le Tchad fait face à des défis environnementaux croissants, notamment la désertification et le changement climatique, qui impactent directement les ressources en eau. La formation vise également à encourager les journalistes à investiguer et à rapporter sur ces enjeux cruciaux, afin d'informer le public et de soutenir les efforts gouvernementaux et communautaires pour améliorer la situation.

À travers cette collaboration entre la Croix-Rouge, l'AFD et les médias locaux, les organisateurs espèrent créer un réseau solide d'informateurs capables d'apporter des solutions durables aux problèmes d'eau et d'assainissement au Tchad. Les retombées de cette formation pourraient bien avoir un impact significatif sur la sensibilisation et la mobilisation autour de ces questions essentielles pour la santé et le bien-être des populations.

seraphinnews.com

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Publié dans MEDIA, COMMUNICATION

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Tchad: #Religion Clarification sur le Remplacement de l'Abbé Madou Simon Pierre : Une Pratique Pastorale Normale

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Il est essentiel de mettre en lumière les récents événements entourant le remplacement de l'Abbé Madou Simon Pierre de sa paroisse de Walia Goré.

Eglise catholique Abbé Madou Simon Pierre, ancien curé de la paroisse de Walia Goré.

Contrairement à certaines interprétations erronées qui circulent, cette décision ne doit en aucun cas être perçue comme une sanction. Elle s'inscrit dans une logique bien établie de gestion des activités pastorales, qui relève de la discrétion exclusive de l'Archevêque.

L'Église catholique, en tant qu'institution spirituelle, suit des pratiques qui sont devenues coutumières et qui sont connues de tous. Il est rare qu'un prêtre reste à la tête d'une même paroisse pendant plus de trois ans. Dans le cas de l'Abbé Madou, il a exercé ses fonctions pendant une période plus longue, ce qui rendait inévitable un réajustement dans le cadre du déploiement pastoral.

Nous nous trouvons à l'aube de l'année pastorale 2024-2025, une période qui exige un renouvellement des affectations des prêtres. Le changement vécu par l'Abbé Madou doit donc être considéré comme une simple coïncidence malheureuse, susceptible d'engendrer des interprétations erronées.

Il est crucial de rappeler que l'Église catholique possède une dimension divine, fondée sur la soumission à Dieu et non sur des influences politiques ou gouvernementales. Les décisions prises au sein de l'Église visent avant tout à servir la communauté et à répondre aux besoins spirituels des fidèles.

Il est impératif de faire preuve de discernement face aux rumeurs et aux spéculations. Le remplacement de l'Abbé Madou Simon Pierre est un acte normal dans le cadre de la gestion pastorale et ne doit pas être interprété comme une sanction. Nous devons tous travailler ensemble pour soutenir notre Église et ses missions, en respectant les décisions prises dans l'intérêt supérieur de notre communauté spirituelle.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR

@DR Abbé Madou Simon Pierre

@DR Abbé Madou Simon Pierre

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Tchad: Inondations à Sarh : Le Gouverneur du Moyen Chari sur le Terrain

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

#Inondation: Sarh, 22 août 2024

Les quartiers de Kamati et Maïngara à Sarh sont actuellement submergés par les eaux du fleuve Barh Koh, qui se déversent dans les zones environnantes, causant des dommages considérables. En réponse à cette situation alarmante, le gouverneur du Moyen Chari, Abdramane Ahmat Bargou, s'est rendu sur place pour évaluer les impacts des inondations et apporter son soutien aux populations affectées.

Politique Le gouverneur de la région du Moyen-Chari sur le terrain à Sarh. Credit Photo de Koutou D.

Cette année, les inondations au Tchad ont pris une ampleur sans précédent, entraînant des pertes humaines tragiques dans le nord du pays. Les autorités locales craignent que la situation ne s'aggrave davantage si des mesures d'urgence ne sont pas mises en place rapidement.

Lors de sa visite, le gouverneur a rencontré les habitants touchés, écoutant leurs témoignages et constatant les destructions. Les maisons, les infrastructures et les cultures ont été gravement endommagées, laissant de nombreuses familles dans une situation précaire. Abdramane Ahmat Bargou a exprimé sa solidarité avec les sinistrés et a promis que le gouvernement mettrait tout en œuvre pour leur venir en aide.

"Nous devons agir rapidement pour fournir un soutien humanitaire et éviter que cette crise ne s'aggrave," a déclaré le gouverneur. "Il est crucial de mobiliser des ressources pour aider ceux qui ont tout perdu dans ces inondations."

Les équipes de secours sont déjà sur le terrain, distribuant de la nourriture, de l'eau potable et des fournitures essentielles aux familles déplacées. Cependant, la situation reste critique et nécessite une attention urgente de la part des autorités nationales et internationales.

Les inondations au Tchad soulèvent également des questions sur la gestion des ressources en eau et l'adaptation aux changements climatiques. Les experts appellent à des investissements dans les infrastructures de drainage et à des programmes de sensibilisation pour mieux préparer les communautés aux événements climatiques extrêmes.

Alors que Sarh fait face à cette crise, la solidarité et l'entraide deviennent plus que jamais essentielles pour surmonter cette épreuve. Les autorités locales continuent de travailler sans relâche pour atténuer les effets des inondations et protéger les populations vulnérables.

La situation à Sarh est un appel à l'action pour tous les acteurs concernés. Les inondations ne touchent pas seulement une région, mais mettent en lumière les défis plus larges auxquels le Tchad est confronté face aux aléas climatiques. La réponse collective et rapide sera déterminante pour sauver des vies et reconstruire l'espoir dans ces communautés touchées.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste reporter et photographe.

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Sommet de l’AES : Les défis des pays membres et les tensions géopolitiques

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Lors du premier sommet de l’Organisation des États de l’Afrique de l’Est (AES), les dirigeants des pays membres se sont réunis pour examiner les préoccupations majeures qui affectent la région. Les discussions ont mis en lumière les défis économiques, sécuritaires et politiques auxquels sont confrontés ces pays, notamment la montée du terrorisme, les conflits internes et les crises humanitaires.

Sommet de l'AES.
Les présidents des pays de l’AES.

L’un des points saillants de cette rencontre a été l’impact négatif que l’AES a eu sur les pays du G5-Sahel, une coalition formée pour lutter contre le terrorisme dans cette région particulièrement vulnérable. Les membres du G5-Sahel ont exprimé leurs inquiétudes quant à la fragilisation de leur situation sécuritaire, exacerbée par des rivalités régionales et des interventions extérieures. Cette dynamique a soulevé des questions sur la coopération entre les différentes organisations africaines et la nécessité d’une approche unifiée pour faire face aux menaces communes.

À l’issue des discussions, une note a été adressée au Conseil de sécurité des Nations unies, dans laquelle les pays membres de l’AES ont accusé l’Ukraine de soutenir des organisations terroristes. Cette accusation, bien que controversée, reflète les tensions géopolitiques croissantes et le besoin de désigner des boucs émissaires dans un contexte où la sécurité nationale est souvent mise à mal par des acteurs extérieurs.

Les dirigeants ont souligné que ces accusations ne visaient pas seulement à pointer du doigt un pays, mais à attirer l’attention internationale sur le soutien perçu que certains États apportent à des groupes qui déstabilisent la région. Ils ont appelé à une action concertée de la communauté internationale pour contrer le terrorisme et renforcer la résilience des États africains.

Ce sommet de l’AES a mis en lumière non seulement les défis internes des pays membres, mais aussi les ramifications géopolitiques qui compliquent davantage la situation sécuritaire en Afrique. Les décisions prises lors de cette rencontre pourraient avoir un impact significatif sur l’avenir de la coopération régionale et sur les efforts visant à instaurer la paix et la stabilité dans une région déjà en proie à de multiples crises.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR journaliste reporter et photographe.

Image net.

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Célébration du 80ème anniversaire du débarquement en Provence : La France rend également hommage aux soldats tchadiens

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Le 15 août 2024, la France a commémoré le 80ème anniversaire du débarquement de Provence, un hommage particulier ayant été rendu aux soldats africains, y compris aux soldats tchadiens qui ont joué un rôle essentiel dans la libération de la France.

Politique et société.
Le compte twitter de l'article.

L’ambassade de France au Tchad a souligné l’importance de reconnaître les sacrifices des combattants africains en déclarant : « La France a rendu hommage aux combattants africains dont les soldats tchadiens qui ont joué un rôle crucial dans la Libération de la France » sur son compte X (ex-Twitter) ce 15 août 2024. 

Pour rappel, dans la nuit du 14 au 15 août 1944, le débarquement de Provence a vu la participation déterminante des tirailleurs d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne – qui ont payé un lourd tribut à la victoire. Cet événement, surnommé « le débarquement oublié », mérite une reconnaissance appuyée pour le rôle crucial joué par les troupes africaines. Plus de la moitié des 450 000 soldats ayant participé à cette opération venait du continent africain. La commémoration du 15 août a ainsi été l’occasion de rendre hommage à ces soldats, et de rappeler leur rôle central dans le succès du débarquement.

Le Président français Emmanuel Macron, accompagné de 5 chefs d’Etat africains – Paul Biya (Cameroun), Faure Gnassingbé (Togo), Faustin-Archange Touadéra (Centrafrique), Azali Assoumani (Comores), Brice Oligui Nguema (Gabon) – ont explicitement reconnu le sacrifice de ces tirailleurs et l’importance de sa reconnaissance pour la mémoire franco-africaine : « Il n'y aurait pas eu de victoire alliée sans la contribution des autres peuples, sans les étrangers, et autres tirailleurs » africains, a insisté le chef d'État camerounais Paul Biya à cette occasion, s’exprimant au nom des chefs d'État étrangers. « Cette lutte a été menée ensemble, pour défendre les valeurs et les idéaux universels de paix et de justice », a-t-il poursuivi, soulignant le rôle joué par les « combattants » venus d'Afrique, « héritiers de traditions guerrières immémorables, admirables de courage, d'audace et de loyauté »

« Officiers de l'Empire ou enfants du Sahara, natifs de la Casamance ou de Madagascar, (...) ils n'étaient pas de la même génération, ils n'étaient pas de la même confession, (...) ils étaient pourtant l'armée de la nation, armée la plus fervente et la plus bigarrée», a rappelé Emmanuel Macron, en soulignant le rôle joué par l'armée d'Afrique lors du débarquement de Provence.

« Si la France a pu écrire sous son drapeau “Liberté, égalité, fraternité”, c'est en partie grâce aux tirailleurs sénégalais », a en outre insisté N'Dongo Dieng, tirailleur ayant participé aux guerres d'Indochine et du Cameroun, lors des célébrations. « La France nous avait oubliés, mais ils sont en train de rattraper le temps perdu », a ajouté de son côté Oumar Diémé, ancien tirailleur sénégalais.

Ces héros africains méconnus, par leurs sacrifices, ont apporté une contribution inestimable à la Libération de la France.

Célébration du 80ème anniversaire du débarquement en Provence : La France rend également hommage aux soldats tchadiens
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Tchad: prise en charge sanitaire des victimes d'inondations au Tchad.

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Urgence sanitaire au Tchad.
Site des sinistrés.

L'équipe COUSP sur place sur un site des sinistrés.Photo @Kaldor.

Le samedi 17 août 2024, le ministre de la Santé publique, Dr Abdelmadjid Abderahim, a effectué une visite sur le terrain pour évaluer les conditions de vie des victimes d’inondations qui ont frappé certaines régions du Tchad. Cette visite s'inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour assurer une réponse rapide et efficace face à cette crise humanitaire.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste et expert en communication digitale. Com.Surge-Tchad

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À son arrivée, le ministre a rencontré les équipes médicales déployées sur les sites touchés, qui travaillent sans relâche pour fournir des soins aux personnes affectées. Dr Abderahim a souligné l'importance de mettre en place des dispositifs de prise en charge sanitaire adaptés aux besoins spécifiques des victimes, notamment en matière de soins médicaux, de vaccination et de prévention des maladies infectieuses.

« Nous sommes ici pour nous assurer que chaque victime reçoit l’attention médicale nécessaire. Notre priorité est de protéger la santé des populations touchées et de prévenir toute épidémie qui pourrait survenir à la suite de ces inondations », a déclaré le ministre lors de son intervention.

Les équipes médicales, composées de médecins, d'infirmiers et de travailleurs sociaux, sont mobilisées pour fournir des soins immédiats et évaluer les besoins sanitaires des sinistrés. Des centres de santé temporaires ont été établis dans les zones les plus touchées, offrant des consultations médicales, des soins préventifs et une assistance psychosociale.

En parallèle, des campagnes de sensibilisation sont lancées pour informer les populations sur les mesures d'hygiène à adopter afin d'éviter la propagation de maladies comme le choléra ou la malaria. Les autorités sanitaires insistent sur l'importance de l'accès à l'eau potable et à des installations sanitaires adéquates dans ces zones sinistrées.

La solidarité nationale se mobilise également, avec des dons en médicaments et en matériel médical provenant d'organisations non gouvernementales et d'autres partenaires. Le ministre a remercié toutes les personnes et organisations qui contribuent à cette cause essentielle.

Alors que les équipes continuent leur travail sur le terrain, le gouvernement tchadien reste déterminé à répondre aux besoins urgents des victimes d’inondations et à rétablir une situation sanitaire stable dans les régions touchées. La résilience et la solidarité du peuple tchadien sont mises à l’épreuve, mais avec un soutien adéquat, il est possible de surmonter cette crise.

LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR

@photo kador, cousp.

@photo kador, cousp.

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Tchad:Tchad: Élections au Tchad : Entre agitation politique et controverses senatoriales-législatives

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

À l'approche des élections au Tchad, une agitation palpable s'empare de certains partis politiques, qui semblent plus préoccupés par leurs messages de candidature que par la nature des élections à venir. Les appels à candidatures fusent, incitant les sympathisants à soumettre leurs dossiers, y compris la caution de 5000 FCFA exigée. Cependant, cette précipitation soulève des questions quant à la préparation et à la compréhension des enjeux électoraux

Politique et société.
Image d'illustration.

L'Autorité Nationale de Gestion Électorale (ANGE) n'a pas encore pris position, bien que les lois régissant les élections sénatoriales, législatives et communales aient été récemment promulguées. Cette situation crée un flou qui pourrait nuire au bon déroulement du processus électoral.

L'ancien Premier ministre, Dr Succès MASRA, critique fermement les nouvelles lois promulguées par le président Mahamat Idriss Déby Itno. Selon lui, ces lois sont dépourvues de sens et ne répondent pas aux véritables besoins du pays. Il appelle à leur annulation, arguant qu'il existe des solutions viables pour structurer le paysage politique tchadien, notamment en appliquant la règle de trois pour mieux répartir le nombre de députés par région.

La population tchadienne, quant à elle, semble divisée et en désaccord avec les récentes réformes administratives. Les voix s'élèvent de tous horizons, mais le gouvernement semble rester impassible face aux revendications populaires. Ce silence peut alimenter un sentiment d'inquiétude et de mécontentement au sein de la population.

Selon la nouvelle constitution, un projet de loi doit être étudié pendant 15 jours avant d'être promulgué par le président. Cependant, les lois récemment adoptées ont largement dépassé ce délai stipulé dans l'article 87. Cette situation rappelle des précédents historiques, comme le code pastoral promulgué sous le feu Maréchal Idriss Déby Itno, qui a été retiré peu après sa mise en vigueur, ainsi que le serment confessionnel.

La tension monte alors que les élections approchent. Les partis politiques doivent prendre conscience des enjeux cruciaux qui se dessinent et s'engager dans un dialogue constructif avec la population. Une approche réfléchie et inclusive est essentielle pour éviter une crise électorale qui pourrait aggraver les divisions déjà présentes dans le pays. Le Tchad a besoin d'un cadre législatif solide et d'une gouvernance transparente pour garantir des élections justes et équitables.

Par Salomon et K. Josiane

Image d'illustration.

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