▎Des prises en charge et des prélèvements ont été au comble surtout la sortie des experts d'intervention en urgence sanitaire. Ali Salla, 35 ans, Fatimé Zara 28 ans et sa fille ont été prise en charge. Mahamat Zen 3 ans et Ahmat Zen 2 ans ont été prélevé.

L'équipe N°2 de la mission du COUSP poursuit sans relâche sa lutte contre l'épidémie de diphtérie dans le centre de santé de Karkour, ciblant particulièrement les villages du Batha, région durement touchée par cette maladie mortelle.

Hier, l'équipe a atteint un jalon significatif en vaccinant plus de 400 personnes dans six villages environnants. Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts du ministère de la Santé, qui vise à éradiquer la diphtérie, une maladie qui a fait de nombreuses victimes depuis son apparition dans la région en août 2023.

Ce matin, l'équipe a élargi son intervention en se rendant dans le secteur ouest du centre de santé de Karkour, en commençant par les villages de Haroda, Allazoum et Altoutef. Les vaccins DT (Diphtérie-Tétanos) et Penta ont été administrés à un grand nombre de résidents, qui ont exprimé leur gratitude envers le gouvernement et ses partenaires pour cette action salvatrice. Les habitants, encore marqués par les pertes tragiques causées par la diphtérie, se réjouissent de cette mobilisation collective.

Il est important de souligner que toute la province du Batha est mobilisée pour combattre ce fléau. Les autorités locales, les équipes médicales et les bénévoles unissent leurs efforts pour sensibiliser la population et assurer un accès aux soins et aux vaccinations.

La lutte contre la diphtérie est plus qu'une simple campagne de vaccination ; elle représente un espoir pour les communautés touchées et un appel à l'unité face à cette crise sanitaire. Grâce à ces efforts concertés, les habitants du Batha peuvent envisager un avenir sans cette maladie dévastatrice.

▎Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste, reporter et photographe. Expert en Com. Digitale.

Barkaram, Province du Lac

– Dans un communiqué officiel, la Présidence de la République a annoncé qu'une base des Forces de Défense et de Sécurité a été attaquée dans la nuit dubdimanche à lundi par des assaillants armés à Barkaram, une île située à l'ouest de Ngoutboua, dans le département de Kaya.

L'attaque, qui a eu lieu dans un contexte de tensions croissantes dans la région, a suscité une réaction immédiate du Chef de l'État, Mahamat Idriss Deby. En réponse à cette agression, le président a ordonné le lancement de l'opération « Haskanite », dont l'objectif est de traquer les assaillants jusqu'à leurs derniers retranchements.

La Présidence a précisé que cette opération vise non seulement à sécuriser la région, mais aussi à restaurer la paix et la stabilité face aux menaces persistantes qui pèsent sur les forces de sécurité et la population locale.

Les détails concernant l'ampleur des dégâts causés par l'attaque et le nombre de victimes n'ont pas encore été communiqués. Toutefois, les autorités locales ont renforcé la sécurité dans la région afin d'assurer la protection des citoyens et des infrastructures.

L'opération « Haskanite » marque une nouvelle étape dans les efforts du gouvernement pour lutter contre l'insécurité et les violences armées qui affectent certaines zones du pays. Les Forces de Défense et de Sécurité sont mobilisées pour mener des actions ciblées et restaurer l'ordre.

La situation reste sous surveillance, et la Présidence appelle à la solidarité nationale pour faire face à cette menace. Des mises à jour seront fournies au fur et à mesure que l'opération progresse et que des informations supplémentaires deviennent disponibles.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste, reporter et photographe.

Expert en Com. Digitale

La mission d'appui à la riposte contre la diphtérie, initialement prévue par le ministère de la santé publique et de prévention, a officiellement pris fin. Cependant, face à la situation sur le terrain, Dr Elie Fokzia, délégué de la Direction de la Promotion de la Santé Publique (DPSP) du Batha, a plaidé pour une prolongation de la présence des experts du COUSP et du SURGE.

Reconnaissant l'urgence de la situation, la demande de Dr Fokzia a été rapidement acceptée. Il a donc ordonné aux équipes de retourner dans les zones prioritaires afin de poursuivre les campagnes de vaccination. Les équipes utiliseront les doses de vaccins disponibles dans le district en attendant l'arrivée des nouveaux lots en provenance de N'Djaména.

La collaboration avec Médecins Sans Frontières (MSF) Suisse a également été déterminante. Grâce à leur présence, le district d'Ati bénéficie d'un soutien précieux en matière de produits de prise en charge et de vaccination, renforçant ainsi les efforts locaux.

De plus, la contribution du Dr Passem Moudjirom, représentant de l'OMS dans la région, a apporté des orientations et des conseils techniques essentiels qui se sont révélés constructifs pour les équipes sur le terrain.

Les deux chefs d'équipe ont donc récupéré leurs véhicules y compris les experts et se sont dirigés vers les zones recommandées pour continuer cette lutte cruciale contre la diphtérie. L'engagement collectif et la réactivité des acteurs de santé sont essentiels pour protéger les populations vulnérables et prévenir la propagation de cette maladie.

Cette prolongation souligne l'importance d'une approche proactive et collaborative dans la gestion des urgences sanitaires.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, Journaliste, reporter et photographe. Expert en Communication Digitale

Comment évaluer l’impact et l’efficacité des projets et programmes en matière environnementale et sociale ? Quelles sont les exigences environnementales et sociales à respecter dans la mise en œuvre d’un projet en cours au Tchad? Peut-on affirmer avec certitude que les projets et programmes de développement financés par la Banque mondiale prennent en compte les besoins des communautés et populations bénéficiaires ? Quel modèle de Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) implémenter pour les projets et programmes au Tchad ?

C’est à ses multiples préoccupations qu’une journée spéciale a été organisée ce vendredi 25 octobre 2024 à N’Djaména, en vue de réunir et d’échanger avec les experts des Unités des Projets et Programmes en cours, financés par la Banque mondiale, en particulier les experts en sauvegardes environnementales, en sauvegardes sociales, en genre VBG et responsables de Sécurité.

Durant les séances de discussions, les participants ont longuement échangé sur les thématiques suivantes : la norme environnementale et sociale 5 (i), la préparation et mise en œuvre des Plans de réinstallation (ii), la préparation et revue des Etudes/Notices d’impact environnemental et social (iii) et autres points d’échanges E&S.

Approuvé par le Conseil des Administrateurs le 4 août 2016, le CES comprend la Vision du développement durable de la Banque mondiale, la Politique environnementale et sociale de la Banque mondiale relative au financement de projets d’investissement, dix Normes environnementales et sociales qui énoncent les exigences applicables aux Emprunteurs, la Directive environnementale et sociale applicable aux projets d’investissement qui définit les exigences à respecter par le personnel de la Banque mondiale pour la mise en œuvre de la Politique environnementale et sociale, et une Directive sur la prise en compte des risques et des impacts sur les individus ou les groupes désavantagés ou vulnérables.

Durant les échanges, les experts ont relevé quelques difficultés qui constituent des goulots d’étranglement dans l’exercice de leur mission. Il s’agit notamment des problèmes de communication et d’information entre eux et leurs collègues des services de la passation des marchés et d’autres collaborateurs au sein de leurs entités respectives. Concernant le Mécanisme de Gestion des Plaintes, un accent particulier a été mis sur la communication et la sensibilisation. Car le MGP est un instrument de communication, de plaidoyer et de dialogue efficace qui instaure un climat de confiance entre les populations bénéficiaires, les partenaires et le projet en question.

Il faudrait, pour cela, intensifier la communication auprès des cadres clés du projet à savoir le coordonnateur, le SPM, le responsable en suivi et évaluation, les Responsables Administratifs et Financiers (RAF) pour vulgariser davantage le Cadre de Gestion Environnemental et Social. Par ailleurs, les participants ont convenu de mettre en place un cadre ou un mécanisme de suivi et d’évaluation des recommandations auprès de la Banque mondiale et des coordonnateurs des projets et programmes pour une meilleure célérité.

Le Cadre environnemental et social (CES) est entré en vigueur le 1er octobre 2018 et s’applique à l’ensemble des opérations de financement de projets d’investissement initiés après cette date. Il favorise des avancées importantes dans des domaines tels que le travail, la non-discrimination, l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, la biodiversité, la santé et la sécurité des populations et la mobilisation des parties prenantes, en renforçant notamment le rôle de la participation du public et les mécanismes de recours.

Josué NEKOURA KOUMNOBEYE
Expert en Communication & Plaidoyer

COOPI – Cooperazione Internationale, ONG italienne pour la coopération et le développement – a procédé en juillet dernier à une étude d’impact et une mission de suivi des activités du projet « ADELAC : Construire l’avenir par le développement holistique de la petite enfance ».

Le projet, actif depuis juin 2020, et financé par l’Agence française de développement (AFD), vise à améliorer l’accès et la qualité des services éducatifs, sociaux et sanitaires pour les enfants de la province du Lac, en particulier dans le département de Mamdi, tout en renforçant les capacités des communautés locales.

Au cours de la visite, les autorités administratives et scolaires ont eu l'occasion de voir les progrès réalisés. La délégation a visité plusieurs écoles où des améliorations significatives ont été apportées aux infrastructures : nouvelles salles de classe, puits d'eau, jardins partagés et latrines. En outre, les compétences du personnel enseignant ont été renforcées, de nouveaux enseignants ont été recrutés et les enfants ont reçu le matériel éducatif, ludique, médical et nutritionnel nécessaire.

L'enthousiasme des autorités et des communautés locales était palpable. Le préfet du département de Mamdi a fait l'éloge des activités menées, soulignant l'importance de ces réalisations pour le bien-être de la population du lac. Le chef de projet COOPI à Bol, Sidiki Aboubakar Mfokoue, a exhorté les communautés à prendre soin des infrastructures et à assurer leur durabilité, en soulignant l'importance de l'éducation comme moyen d'amélioration de la vie sociale et économique.

Les représentants des communautés locales ont exprimé leur gratitude pour le soutien reçu : « Nous remercions COOPI, son arrivée nous a beaucoup aidés. Même si le projet se termine, nous avons maintenant la possibilité de gérer les écoles ».

Les bénéfices du projet ADELAC sont évidents : eau potable, nouvelles salles de classe, latrines et fournitures médicales ne sont que quelques-unes des réalisations qui ont eu un impact positif sur la vie quotidienne des élèves et de leurs familles.
La mise en œuvre de ce projet a également renforcé la coordination intersectorielle entre les autorités locales en matière de santé, d'éducation et de services sociaux, améliorant ainsi l'efficacité des services offerts pour favoriser le développement optimal des enfants. Une deuxième phase du projet et son extension à d'autres départements de la province ont été demandées avec enthousiasme par la population locale, impatiente de voir d'autres améliorations.

Le projet ADELAC, innovant de par son intégration en zone de crise, est financé à hauteur de 10 millions d’euros par l’AFD. A ce jour, l’institution française soutient 31 projets de développement au Tchad.

Batha, le 24 octobre 2024, Dans un contexte préoccupant marqué par la résurgence de la diphtérie, la délégation provinciale de la santé publique a récemment accueilli le général de Division, Ahmat Goukouni Mourali, pour une communication essentielle sur les mesures de riposte face à cette maladie.

La rencontre s'est tenue dans la grande salle de réunion de la délégation, où le délégué Dr Elie Fokzia, accompagné du Secrétaire Général de la région, a chaleureusement accueilli le gouverneur, entouré par les forces de l'ordre. Étaient également présentes d'autres autorités, dont le Préfet du département du Batha Ouest, Mr Mahamat Saleh Afoum Saleh, ainsi que des responsables de santé venus soutenir l'effort collectif, tels que le COUSP et Médecins Sans Frontières (MSF).

Dr Ndotel Appolinaire, médecin chef du district d'Ati, a ouvert la séance en introduisant le gouverneur et en soulignant l'objectif principal de cette réunion : faire le point sur la situation actuelle de la diphtérie et discuter des mesures de prise en charge des cas.

Le général Ahmat Goukouni Mourali a salué les efforts déployés par toutes les équipes sur le terrain. "Le travail que vous faites est louable", a-t-il déclaré, ajoutant que les témoignages et les observations des derniers jours témoignent de l'engagement collectif à sauver des vies. Il a exprimé sa gratitude envers tous les acteurs impliqués dans cette lutte, en leur souhaitant courage et force.

Pour sa part, Dr Elie Fokzia a présenté un aperçu des activités menées dans sa zone de responsabilité. Il a détaillé les défis rencontrés, notamment en matière de vaccins, de personnel et d'équipements logistiques. Le délégué a également formulé plusieurs plaidoyers auprès du ministère de la santé publique pour renforcer les moyens de riposte.

Suite au départ du gouverneur, Dr Fokzia a poursuivi les échanges avec les chefs traditionnels et les missionnaires présents, expliquant en détail comment la maladie avait fait son apparition et comment les efforts de riposte se poursuivent.

Cette réunion souligne l'importance d'une coordination efficace entre les autorités sanitaires et les acteurs communautaires pour faire face à la menace que représente la diphtérie dans le Batha. Les prochaines étapes impliqueront une mobilisation accrue des ressources et une sensibilisation continue des populations pour endiguer cette maladie.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR

Journaliste, reporter et photographe

Expert en Com. Digitalre

En août 2023, une mission d'investigation a été lancée dans la zone de Guéti, située à 200 km d'Ati, suite à l'apparition des cas suspects de diphtérie. Cette initiative, pilotée par la délégation provinciale de la santé publique du Batha, vise à endiguer cette épidémie préoccupante. Par LSA 

L'équipe de mission est composée de divers acteurs de la santé, incluant des cadres de la santé de la DPSP, des membres du centre d'opération d'urgence de santé publique, un expert en santé de l'OMS, l'équipe SURGE ainsi que le médecin du district d'Ati et plusieurs responsables des centres de santé. Les chefs des ferricks locaux, essentiels pour la logistique et la sensibilisation, sont également impliqués.

Dr Elie Fokzia, délégué de la DPSP, a souligné l'importance d'une vérification approfondie dans cette zone touchée par la maladie. Il a ordonné à l'équipe de se munir de vaccins et de médicaments nécessaires pour assurer la prise en charge des patients tout au long de leur mission.

Les efforts déployés ont déjà porté leurs fruits. Plusieurs ferricks, notamment ceux dirigés par Bichara Chemié (26 tentes construites par chaque famille)  et Ismaila Abderaman, ont reçu des vaccins et des soins. Au total, 127 personnes, incluant femmes, enfants et hommes, ont été vaccinées. Par ailleurs, quatre cas de diphtérie ont été soignés avec succès.

Cette mission illustre l'engagement des autorités sanitaires à protéger la population et à mettre fin à cette épidémie. Les efforts continus de vaccination et de traitement sont cruciaux pour garantir la santé et le bien-être des communautés touchées. La collaboration entre les différents acteurs de la santé est essentielle pour surmonter cette crise sanitaire et prévenir d'autres flambées dans le futur.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste, reporter et photographe. Expert en communication digitale.

N’Djamena, Tchad – Du 1er au 9 décembre 2024, la ville de N’Djamena vibrera au rythme du septième art grâce à Canal Plus University. Pour sa première édition, cet événement marquant proposera trois projections de films dans les communes de Farcha, Chagoua et Walia, offrant ainsi une occasion unique de découvrir des œuvres cinématographiques variées.

Intitulé "Film Lab : Les Ateliers de Toumaï", cet événement s'inscrit dans une volonté de démocratiser l'accès au cinéma et de promouvoir la culture cinématographique au Tchad. Les projections seront ouvertes à toute la population, permettant ainsi à chacun de vivre des moments de partage et d’échange autour du cinéma.

Les projections mettront en avant des films locaux et internationaux, offrant une plateforme aux talents émergents du Tchad tout en célébrant les œuvres de cinéastes renommés. Ce festival sera également l'occasion d'organiser des ateliers et des discussions autour du métier de réalisateur, de scénariste et d'autres aspects de la production cinématographique.

L'initiative vise non seulement à divertir, mais aussi à sensibiliser le public aux enjeux culturels et sociaux abordés à travers le cinéma. En rassemblant les habitants des différentes communes, cet événement promet de renforcer les liens communautaires et de stimuler un dialogue enrichissant autour des récits racontés à l'écran.

La population est donc chaleureusement invitée à participer à cette célébration du cinéma. Ne manquez pas l’occasion de vivre des projections passionnantes et de rencontrer des passionnés du septième art !

Rendez-vous du 1er au 9 décembre 2024 à N’Djamena pour une expérience cinématographique inoubliable !

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste, reporter et photographe. Expert en Communication Digitale.

La lutte contre l'épidémie de diphtérie se poursuit avec détermination dans les villages et ferricks de la région du Batha. Face à cette urgence sanitaire, deux équipes dépêchées par le COUSP ont été mobilisées pour renforcer la délégation provinciale de santé. Ces équipes se sont divisées en deux groupes afin de circonscrire cette épidémie mortelle qui menace la population. Par LSA

Depuis plus de quatre jours, l'équipe N°1, dirigée par Désiré Emmanuel, a entrepris une campagne de vaccination intensive. Grâce à leurs efforts, un grand nombre de personnes ont reçu des doses de vaccins comprenant le Penta, destiné aux nourrissons de 0 à 23 mois, ainsi que le DT, qui protège contre la diphtérie et le tétanos. La situation a attiré l'attention du ministère de la Santé publique et de la Prévention, qui reste vigilant afin d'éviter tout nouveau décès dans la localité.

Durant ces trois jours de vaccination, les experts d'AVoHC SURGE Tchad, en collaboration avec le COUSP et les agents vaccinateurs, ont sillonné plusieurs villages et ferricks, notamment Karkour, Alniran, Mernan, Amsadja, Ziama, Harega et Amtouyous. Plus de 900 personnes ont ainsi été vaccinées malgré les défis posés par le climat et les réalités du terrain.

Cette mobilisation collective témoigne d'une volonté forte de protéger la santé des populations vulnérables face à une menace sanitaire sérieuse. Les équipes continuent leur mission avec un engagement sans faille, déterminées à éradiquer cette épidémie et à assurer la sécurité sanitaire des habitants du Batha.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste, reporter et photographe. Expert en Communication Digitale.

Face à une menace croissante de diphtérie dans les régions du Batha et du Kanem, le ministère de la Santé publique et de prévention a réagi rapidement en déployant des équipes d'experts pour une intervention d'urgence. Ce lundi, le Centre des Opérations d'Urgence de Santé Publique (COUSP) et l'équipe SURGE TCHAD ont été mobilisés pour appuyer la délégation sanitaire locale dans la riposte à cette épidémie.

Le départ de N'Djaména, la capitale, a eu lieu à 08h55. Les experts, en convoi, ont traversé la route jusqu'à Massaguet, où ils se sont ensuite répartis selon leurs zones d'intervention. Une équipe a pris la direction du Kanem, tandis que deux autres se sont dirigées vers le Batha. Les convois ont atteint la délégation provinciale de la santé publique à 17h05, marquant ainsi le début d'une concertation cruciale pour évaluer la situation sur le terrain.

À leur arrivée, les experts ont été informés par un responsable de la Délégation Provinciale de la Santé Publique (DPSP) que déjà 60 cas de diphtérie avaient été signalés. Cette information souligne l'urgence d'une réponse rapide et coordonnée pour contenir la propagation de cette maladie potentiellement mortelle.

Les équipes sur place se préparent à mettre en œuvre des mesures de prévention, notamment des campagnes de vaccination et des sensibilisations auprès des communautés locales. La diphtérie, maladie infectieuse causée par une bactérie, peut entraîner des complications graves si elle n'est pas traitée rapidement.

La mobilisation des experts et l'engagement du ministère de la Santé publique témoignent de la détermination des autorités tchadiennes à protéger la santé de la population face à cette crise sanitaire. La collaboration entre les différents acteurs sera essentielle pour limiter l'impact de cette épidémie et garantir une prise en charge adéquate des personnes touchées.

Le Tchad fait face à un défi majeur, mais avec une réponse rapide et efficace, il est possible d'endiguer cette menace et de sauver des vies.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste, reporter et photographe. Expert en communication digitale.