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#TCHAD: M. Abderaman Barka Abdoulaye Doningar Élu Vice-Président du RIARC

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Média
Le Président de la HAMA, ABDERAMANE BARKA ABDOULAYE DONINGAR


Le Président de la Haute Autorité des Médias et de l'Audiovisuel (HAMA), M. Abderaman Barka Abdoulaye Doningar, a été élu Vice-Président du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIARC) pour un mandat de deux ans. Cette élection a eu lieu lors de la 11e Conférence des Instances de Régulation de la Communication d'Afrique (CIRCAF), qui se déroule actuellement à Abidjan, en Côte d'Ivoire.

M. Doningar succède à l'ivoirien Maître René Bourguin, qui prend le poste de Président du RIARC, remplaçant ainsi Mme Latifa Akarhbach de la HACA du Maroc. Cette nouvelle responsabilité conférée à M. Doningar est une source de fierté pour le Tchad et pour l'ensemble du continent africain.

Lors de cette conférence, les participants ont adopté une déclaration, connue sous le nom de déclaration d'Abidjan, ainsi que des principes visant à établir un cadre réglementaire pour la régulation de l'intelligence artificielle. Bien que l'intelligence artificielle offre des opportunités considérables pour la diffusion instantanée des contenus, elle pose également des défis significatifs en matière de régulation.

L'élection de M. Doningar au sein du RIARC souligne l'engagement croissant des instances africaines dans la régulation des médias et la nécessité d'adapter les cadres réglementaires aux évolutions technologiques actuelles. Sa nomination est perçue comme un pas en avant pour renforcer la coopération entre les régulateurs africains et garantir une communication responsable et éthique sur le continent.

Cette reconnaissance internationale pour le président de la HAMA témoigne non seulement de ses compétences, mais également de la volonté du Tchad de jouer un rôle actif dans les débats et les décisions qui façonnent l'avenir des médias en Afrique.

Par Josiane Krata, journaliste.

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#TCHAD: Le Tchad remercie la France après 66 ans de coopération militaire : une décision stratégique ou symbolique ?

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Le Tchad remercie la France après 66 ans de coopération militaire : une décision stratégique ou symbolique ? Annoncée hier par le ministre des affaires étrangères Abdelaziz Koulamallah, beaucoup de réactions des tchadiens autour de cette nouvelle. Le Président Mahamat Idriss Deby se sent capable avec son armée. Peuvent-elles tenir face à certaines difficultés militaires?

Diplomatie et Politique
La France et le Tchad se séparent sur le plan militaire après 66 ans de coopération.

Le Tchad, au cœur de l’Afrique centrale, a hier à l’occasion de la fête de la proclamation de la République exprimé sa gratitude envers la France pour plus de six décennies de coopération en matière de défense militaire. Cette annonce, faite par les autorités tchadiennes, soulève des questions sur la pertinence et les implications d’une telle déclaration dans un contexte géopolitique en constante évolution.

Un partenariat historique

Depuis l’indépendance du Tchad en 1960, la France a joué un rôle crucial dans la stabilisation du pays face à divers défis sécuritaires, notamment les conflits internes et les menaces terroristes. La présence militaire française, à travers des opérations comme Barkhane, a été perçue comme un gage de sécurité pour le Tchad, un pays confronté à des groupes armés et à l’instabilité régionale.

Une décision symbolique

En remerciant la France, le gouvernement tchadien ne fait pas seulement écho à une tradition d’alliance ; il souligne également une volonté de maintenir des liens forts avec un partenaire historique. Ce geste peut être interprété comme une affirmation de la continuité d’une relation qui a permis au Tchad de bénéficier d’un soutien militaire et logistique essentiel.

Cependant, cette décision soulève des interrogations sur l’avenir de cette coopération. Dans un monde où les dynamiques de pouvoir évoluent rapidement, le Tchad doit également envisager d’autres partenariats, notamment avec des puissances émergentes comme la Russie ou la Chine. La dépendance à l’égard d’un seul partenaire pourrait limiter la marge de manœuvre diplomatique du pays.

Un contexte régional complexe

La situation sécuritaire au Sahel et dans le Lac-Tchad est marquée par l’activité de groupes jihadistes et par des tensions intercommunautaires. Dans ce contexte, le soutien français reste crucial, mais il est également nécessaire d’explorer des solutions locales et régionales. Le Tchad doit renforcer ses capacités militaires internes et travailler à des solutions diplomatiques pour garantir une paix durable.

Une nouvelle vision

La décision des autorités tchadiennes de remercier la France pour sa coopération militaire après 66 ans est à la fois un acte symbolique et un rappel des réalités complexes du paysage sécuritaire africain. Alors que le Tchad continue de naviguer dans ces eaux tumultueuses, il est essentiel qu’il adopte une approche équilibrée, tirant parti de son partenariat avec la France tout en diversifiant ses alliances stratégiques pour faire face aux défis futurs. La fidélité d’un allié est précieuse, mais la résilience d’un pays repose également sur sa capacité à s’adapter et à évoluer dans un monde en perpétuel changement.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste reporter et photographe 

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#Tchad: La Coordonnatrice résidente des Nations Unies et Humanitaire par interim, Mme Yewande Asarhieme ODIA, répond aux questions concernant les accusations des réfugiées soudanaises contre les humanitaires à l'Est du Tchad..

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Suite aux allégations lancées par les réfugiées soudanaises contre les humanitaires et agents de sécurité exerçant sur les sites à l'Est du Tchad, la Coordonnatrice résidente des Nations Unies et Humanitaire par interim, Madame Yewande Osarhieme ODIA répond aux questions du journal en ligne www.seraphinnews.com

Les Nations-Unies au Tchad sont accusés de VBG sur les femmes soudanaises. Mme Yewande Osarhieme ODIA, Coordonnatrice résidente des Nations Unies et Humanitaire par interim..

1- seraphinnews: Les déplacés soudanais au Tchad crient sur les travailleurs dans leurs camps. Plusieurs femmes soudanaises accusent ses agents de sécurité ainsi que les humanitaires de les utiliser sexuellement contre les échanges des vivres et bien d'autres matériels ou encore de l'argent rapporte certaines sources. Votre avis

Mme Yewande Osarhieme ODIA: Les exploitations et les abus sexuels constituent une violation grave des droits des personnes qui devraient être protégées. L'ensemble de l'équipe humanitaire présente au Tchad est consciente que les cas d'exploitation et d'abus sexuels, ainsi que les violences basées sur le genre, peuvent survenir dans des situations de crise, où un nombre important de femmes et de filles vulnérables est présent. C'est pourquoi nous sommes sur le terrain et travaillons avec toute la communauté humanitaire pour protéger les réfugiés soudanais, les retournés ainsi que les populations hôtes. Pour nous, ces pratiques ne sont pas tolérables dans le cadre des interventions humanitaires. Nous appliquons une politique de "tolérance zéro" face aux actes d'exploitation et d'abus sexuels.

2- seraphinnews: Est-ce que tous ceux qui travaillent sous la coupe des ONGs humanitaires sont informés des conditions et des conduites à tenir?

Mme Y. O. ODIA: Tous les membres du personnel sont informés, et cela est même stipulé dans leurs contrats. Le système des Nations Unies exige que chaque membre du personnel passe un test avant de commencer son travail afin d'éviter les cas d'exploitations et d'abus sexuels.

3- seraphinnews; Avec la situation climatique que les réfugiés soudanais traversent en ce moment à l'Est du Tchad, certaines familles se retrouvent avec leurs femmes violées, leurs enfants dont la majorité est mineure  quelles seront les mesures à prendre dans l'avenir si ses accusations seront vraies?

Mme Y. O. ODIA: Pour nous, notre position est claire concernant les cas d'abus et d'exploitations sexuelles : c'est la tolérance zéro. Ces comportements compromettent la réputation des humanitaires. Les sanctions prévues dépendent vraiment des résultats de l'enquête et peuvent aller du licenciement aux poursuites pénales.

4- seraphinnews: Le système humanitaire à toute disposition et des mesures sécuritaires surtout plan, alors comment ces choses sont arrivées? Vu aussi les précarités actuelles, est-ce que les parents ne sont pas complices de pousser ses mineurs, ses femmes vers les humanitaires?

Mme Y. O. ODIA: Le pays représente un environnement extrêmement risqué pour les femmes et les filles, en particulier en ce qui concerne l'exploitation sexuelle. Pour cette raison, même en l'absence de rapports, l'équipe humanitaire donne la priorité à la mise en œuvre d'une analyse des risques d'exploitation sexuelle et des mesures d'atténuation lors de la conception de programmes sûrs, ainsi qu'à la disponibilité de services de soutien aux survivantes d'abus et d'exploitation sexuelle.

5- seraphinnews: Quelle est la position actuelle du pays d'accueil en face de ce qui se passe?

Mme Y. O. ODIA: Je ne peux pas parler du Tchad, mais je peux uniquement évoquer le système des Nations Unies. Comme je l'ai dit, nous prenons cette affaire très au sérieux et avons lancé une enquête interne pour faire toute la lumière sur ces allégations. Nous coopérons pleinement avec les autorités locales et les organismes de protection des droits de l'homme pour garantir que toute personne responsable de ces actes soit traduite devant les juridictions compétentes.

6- seraphinnews: Dites-nous madame, les structures de formation pour la réinsertion sociale en faveur des femmes et jeunes filles vulnérables existent sur les sites?

Mme Y. O. ODIA: Il existe des centres inter-sectoriels qui accueillent les femmes victimes d'abus, où nous leur fournissons des soins médicaux et un soutien psychosocial. Certaines femmes reçoivent des formations en couture, d'autres en arts culinaires, etc. Cependant, il y a un manque de moyens financiers, et nous continuons à rechercher des ressources pour pouvoir engager davantage de femmes, car il existe des activités qui peuvent générer des revenus pour elles.

L'interview réalisée par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste reporter et photographe

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#TCHAD: Plusieurs femmes soudanaises accusent ses agents de sécurité ainsi que les humanitaires de les utiliser sexuellement.

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

#Interview: Suite aux allégations lancées par les réfugiés soudanais contre les humanitaires et agents de sécurité exerçant sur les sites à l'Est du Tchad, la représente résidente par intérimaire, Madame Yewande Osarhieme ODIA répond aux questions du journaliste LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR.

Les Nations-Unies au Tchad sont accusés de VBG sur les femmes soudanaises. Mme Yewande Osarhieme ODIA, représentante résidente par intérim.

1- Les déplacés soudanais au Tchad crient sur les travailleurs dans leurs camps. Plusieurs femmes soudanaises accusent ses agents de sécurité ainsi que les humanitaires de les utiliser sexuellement contre les échanges des vivres et bien d'autres matériels ou encore de l'argent rapporte certaines sources. Votre avis

Mme Yewande Osarhieme ODIA: Les exploitations et les abus sexuels constituent une violation grave des droits des personnes qui devraient être protégées. L'ensemble de l'équipe humanitaire présente au Tchad est consciente que les cas d'exploitation et d'abus sexuels, ainsi que les violences basées sur le genre, peuvent survenir dans des situations de crise, où un nombre important de femmes et de filles vulnérables est présent. C'est pourquoi nous sommes sur le terrain et travaillons avec toute la communauté humanitaire pour protéger les réfugiés soudanais, les retournés ainsi que les populations hôtes. Pour nous, ces pratiques ne sont pas tolérables dans le cadre des interventions humanitaires. Nous appliquons une politique de "tolérance zéro" face aux actes d'exploitation et d'abus sexuels.

2- Est-ce que tous ceux qui travaillent sous la coupe des ONGs humanitaires sont informés des conditions et des conduites à tenir?

Mme Y. O. ODIA: Tous les membres du personnel sont informés, et cela est même stipulé dans leurs contrats. Le système des Nations Unies exige que chaque membre du personnel passe un test avant de commencer son travail afin d'éviter les cas d'exploitations et d'abus sexuels.

3- Avec la situation climatique que les réfugiés soudanais traversent en ce moment à l'Est du Tchad, certaines familles se retrouvent avec leurs femmes violées, leurs enfants dont la majorité est mineure  quelles seront les mesures à prendre dans l'avenir si ses accusations seront vraies?

Mme Y. O. ODIA: Pour nous, notre position est claire concernant les cas d'abus et d'exploitations sexuelles : c'est la tolérance zéro. Ces comportements compromettent la réputation des humanitaires. Les sanctions prévues dépendent vraiment des résultats de l'enquête et peuvent aller du licenciement aux poursuites pénales.

4- Le système humanitaire à toute disposition et des mesures sécuritaires surtout plan, alors comment ces choses sont arrivées? Vu aussi les précarités actuelles, est-ce que les parents ne sont pas complices de pousser ses mineurs, ses femmes vers les humanitaires?

Mme Y. O. ODIA: Le pays représente un environnement extrêmement risqué pour les femmes et les filles, en particulier en ce qui concerne l'exploitation sexuelle. Pour cette raison, même en l'absence de rapports, l'équipe humanitaire donne la priorité à la mise en œuvre d'une analyse des risques d'exploitation sexuelle et des mesures d'atténuation lors de la conception de programmes sûrs, ainsi qu'à la disponibilité de services de soutien aux survivantes d'abus et d'exploitation sexuelle.

5- Quelle est la position actuelle du pays d'accueil en face de ce qui se passe?

Mme Y. O. ODIA: Je ne peux pas parler du Tchad, mais je peux uniquement évoquer le système des Nations Unies. Comme je l'ai dit, nous prenons cette affaire très au sérieux et avons lancé une enquête interne pour faire toute la lumière sur ces allégations. Nous coopérons pleinement avec les autorités locales et les organismes de protection des droits de l'homme pour garantir que toute personne responsable de ces actes soit traduite devant les juridictions compétentes.

6- Dites-nous madame, les structures de formation pour la réinsertion sociale en faveur des femmes et jeunes filles vulnérables existent sur les sites?

Mme Y. O. ODIA: Il existe des centres inter-sectoriels qui accueillent les femmes victimes d'abus, où nous leur fournissons des soins médicaux et un soutien psychosocial. Certaines femmes reçoivent des formations en couture, d'autres en arts culinaires, etc. Cependant, il y a un manque de moyens financiers, et nous continuons à rechercher des ressources pour pouvoir engager davantage de femmes, car il existe des activités qui peuvent générer des revenus pour elles.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste reporter et photographe.

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#Tchad: Insalubrité et risques sanitaires, les Brasseries du Tchad face à la colère des consommateurs

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Depuis quelques mois, les consommateurs des produits des Brasseries du Tchad (BDT) expriment leur mécontentement face à une situation alarmante d'insalubrité qui menace leur santé. Les bières et les sucreries en bouteille, censées être des produits de qualité, présentent des défauts inquiétants, notamment au niveau des bouchons. La rouille envahit le bout des bouteilles, rendant leur consommation particulièrement risquée. Pour ceux qui consomment ces boissons en journée, le nettoyage des bouteilles peut prendre entre 7 et 10 minutes, une situation inacceptable pour des produits destinés à être consommés. Tant pis pour ceux qui consomment que la nuit sans vérification.

Société
Les bouts des bouteilles rouillés

Les capuchons rouillés Ph. Net

Les clients, notamment dans les bars, ne cessent de faire part de leur indignation face aux serveurs, gérants, les tenanciers mais malgré leurs plaintes, aucune réaction significative n’a été observée de la part des producteurs ou des revendeurs. Cette négligence soulève des questions cruciales sur la sécurité alimentaire et la responsabilité des entreprises vis-à-vis de la santé publique. En effet, le risque d’attraper une maladie liée à la consommation de ces produits insalubres est grand, surtout dans un contexte où les contrôles sanitaires sont pratiquement inexistants.

Le service commercial et marketing des BDT, qui sont en contact direct avec les consommateurs, semble conscient de la situation préoccupante, mais aucune mesure corrective n’a été mise en place pour garantir la sécurité des produits. Il est impératif que les autorités compétentes interviennent pour exiger des explications de la part de BDT sur cette situation inacceptable surtout le ministère de l'environnement. La santé n’a pas de prix, et il est essentiel que les mesures nécessaires soient prises pour protéger les consommateurs.

Parallèlement à ces préoccupations sanitaires, la gestion des déchets générés par la production de BDT pose également problème, surtout dans un contexte d’inondations exacerbées par le changement climatique. Les fleuves ont connu une croissance importante cette année, et les conséquences sur l’environnement et la santé publique sont préoccupantes. Le ministère de l’Environnement a à plusieurs reprises rappelé aux BDT l’importance de prendre en compte les enjeux climatiques actuels, notamment en matière de biodiversité.

Face à cette situation critique, plusieurs solutions doivent être envisagées pour protéger les consommateurs et la population :

1. Mise en place d’un service d’hygiène et d’assainissement : BDT doit établir un service dédié à l’hygiène et à l’assainissement afin d’assurer un contrôle rigoureux de la propreté de ses produits.

2. Contrôles sanitaires réguliers : Les autorités sanitaires doivent intensifier les inspections des installations de production et de distribution pour garantir le respect des normes d’hygiène.

3. Sensibilisation des consommateurs : Informer les consommateurs sur les risques liés à la consommation de produits insalubres et les inciter à signaler tout problème rencontré.

4. Gestion durable des déchets : Établir un plan de gestion des déchets qui prend en compte les impacts environnementaux et qui prévoit le recyclage et l’élimination appropriée des déchets.

5. Dialogue avec les parties prenantes : Engager un dialogue constructif entre BDT, les autorités sanitaires et les consommateurs afin de trouver des solutions durables aux problèmes soulevés.

6. Engagement envers la durabilité : BDT devrait développer une stratégie claire en matière de durabilité qui intègre la protection de l’environnement et la santé publique.

En somme, il est impératif que les Brasseries du Tchad prennent conscience de la gravité de la situation actuelle et agissent rapidement pour garantir la sécurité de leurs produits. Les autorités doivent également jouer un rôle actif dans la régulation et le contrôle des pratiques de cette entreprise afin de protéger la santé des consommateurs et préserver l’environnement face aux défis posés par le changement climatique. La santé publique doit primer sur tout autre intérêt économique.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste, reporter et photographe

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Le témoignage glaçant d’un ex-propagandiste de Wagner fragilise le dispositif de désinformation de Moscou en Afrique

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Politique et société.
Le Président russe Vladimir Poutine


Le témoignage du journaliste centrafricain Éphrem Yalike, publié par nos confrères de Radio France Internationale (RFI), ce 21 novembre, dans le cadre d’investigations coordonnées par Forbidden stories, le réseau international de journalistes qui poursuit le travail de journalistes assassinés ou menacés, lève le voile sur le fonctionnement de l’entreprise de désinformation russe en Afrique mais porte également un sérieux coup à la stratégie de manipulation du Kremlin. Nous revenons sur quelques séquences qui montrent l’importance de ce témoignage.

Le difficile métier de journaliste en Centrafrique

Comme Éphrem Yalike l’a lui-même indiqué, la précarité dans laquelle exerce la presse centrafricaine est une aubaine pour les mercenaires de Wagner. Sinon, il ne serait pas devenu un de leur relais aussi bien dans la presse qu’au sein de la société civile, au point de prendre une large part dans l’organisation des différentes manifestations anti-occidentales et anti-ONU à Bangui.

D’ailleurs, il n’est pas le seul dans ce cas, puisque les journalistes centrafricains travaillant aussi bien pour le service public que pour les médias privés perçoivent difficilement 150 euros par mois. Ce niveau de précarité très avancé fait d’eux des proies faciles pour Moscou qui, en passant par le groupe Wagner, leur propose des rémunérations alléchantes en contrepartie de leur contribution à une vaste opération de manipulation de l’opinion.

S’imposer par la ruse, fustiger les Occidentaux et dénigrer l’opposition démocratique 

Durant quatre ans, l’ex-propagandiste s’est vu confier par des « diplomates » russes à Bangui, la mission d’imposer à la population, grâce à des articles, le narratif du Kremlin. Et cela, en mobilisant certains de ses confrères rémunérés par Wagner.

Sa tâche consistait aussi à discréditer l’action des Occidentaux dans le pays, au premier rang desquels la France et les États-Unis, et à dénigrer les leaders de l’opposition démocratique présentés comme le « mal national ». Le fait pour Éphrem Yalike de reconnaitre qu’à chaque meeting/sit-in, les manifestants sont rémunérés à hauteur de 3 €, démontre le niveau de précarité dans lequel vivent les populations en Centrafrique. Mais surtout, renseigne au mieux sur la stratégie qui est celle de Moscou de s’imposer aux Africains par la ruse et l’endoctrinement des peuples.

Des violations de droits humains passées sous silence

L’une des séquences du témoignage qui aura marqué les esprits, c’est le fait qu’Éphrem Yalike a pu miraculeusement échapper à la furie de ses « partenaires » russes, qui lui ont intimé l’ordre de ne pas révéler la vérité sur une série de violations des droits humains à Bouar, ville située au nord-ouest de la République centrafricaine. Lui a réussi à quitter le pays pour s’exiler alors que de nombreux autres n’ont pas eu cette chance.

C’est une situation qui éclaire d’un jour nouveau les pratiques des mercenaires de Wagner dans le pays. Malgré le déni de Moscou et ses tentatives de dissimuler la réalité, de nombreuses exactions sont directement imputées à ses supplétifs. Ceci, parfois avec la complicité avérée des soldats centrafricains.

Laboratoire de la guerre de conquête du Kremlin

À suivre le fil de cette vaste enquête de Forbidden stories et ses 9 médias partenaires, la République centrafricaine est transformée par le Kremlin en un véritable terrain d’essai de ses méthodes de désinformation, lesquelles sont désormais appliquées dans le Sahel. Même dans les pays comme le Tchad ou le Congo-Brazzaville, où la Russie a aussi des visées géostratégiques, on commence à observer les prémices du déploiement des usines à trolls de Wagner. Il n’a échappé à personne qu’un supposé sociologue russe et son collaborateur ont été arrêtés fin septembre à N’Djamena avant d’être libérés il y a 3 jours.

Il est clair que ce témoignage constitue un coup de griffe important infligé à la stratégie russe sur le continent. Mais il faut être certain que Moscou va changer son fusil d’épaule afin de continuer ses manœuvres de déstabilisation. Voilà pourquoi, la sagesse commande de rester lucide et d’anticiper les éventuels changements de stratégie de sa part.

Par Ben-Wilson Ngassan, Le Courrier panafricain, 21 novembre 2024

Source internet

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Publié dans Diplomatie

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#Culture: Mamane à N'Djaména : Un humour au service du Panafricanisme

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Culture
L'humoriste Mamane en pleine conférence à N'Djaména.


Ce samedi, l'humoriste engagé Mamane a fait escale à N'Djaména, à l'invitation de l'Institut Français du Tchad (IFT). Sa présence dans la capitale tchadienne a suscité un vif intérêt, notamment parmi les journalistes culturels et les jeunes artistes locaux, qui voient en lui une source d'inspiration et d'apprentissage.

Mamane, connu pour son humour incisif et sa capacité à aborder des sujets sérieux avec légèreté, a profité de cette occasion pour partager sa vision de l'humour en Afrique. Il a souligné l'importance de la collaboration entre humoristes africains, affirmant que l'humour pouvait être un puissant vecteur de changement sur le continent. Selon lui, l'idée du "panafricaniste" doit imprégner le travail des artistes, qui doivent s'unir pour faire entendre leur voix et aborder les défis communs.

Au cours de sa rencontre avec les journalistes, Mamane a évoqué sa carrière et les projets qu'il a entrepris pour soutenir la nouvelle génération d'humoristes. Il a notamment mentionné la création du Parlement du Rire à Abidjan, qui regroupe des figures emblématiques comme Michel Gohou et Digbeu Cravate, ainsi que sa radio à Niamey, dédiée à la promotion de l'humour africain. Ces initiatives visent à offrir une plateforme aux jeunes talents et à les former aux subtilités de l'humour.

Mamane a également insisté sur le fait qu'il est temps pour lui de se consacrer pleinement à la formation des jeunes humoristes africains. Il croit fermement que l'avenir de l'humour sur le continent repose sur la capacité des artistes à se soutenir mutuellement et à partager leurs expériences.

Cette rencontre avec Mamane a été une véritable opportunité pour les artistes tchadiens d'échanger des idées face aux hommes des médias, d'apprendre et de se projeter dans un avenir où l'humour pourrait jouer un rôle clé dans la transformation sociale et culturelle de l'Afrique. En rassemblant les talents autour d'une vision commune, Mamane espère contribuer à un élan collectif qui pourrait redéfinir la place de l'humour dans la société africaine.

L'événement a donc été non seulement une célébration de l'humour, mais aussi un appel à l'unité et à la solidarité entre les artistes africains. Les jeunes humoristes tchadiens repartent avec des idées nouvelles et une motivation renouvelée pour porter leur art au-delà des frontières.

 

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste, reporter et photographe.

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Tchad: Le ministère du commerce s'organise pour les élections.

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Guibolo Fanga Mathieu, a procédé à l'installation officielle hier, des présidents et membres des sous-commissions électorales au sein de la Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture, des mines et de l’artisanat (CCIAMA). Cette cérémonie marque une étape cruciale dans la préparation des élections consulaires à venir.

Ministère de commerce, de l'industrie et de l'artisanat La rencontre du ministre M. G. FANGA avec l'équipe de CCIAMA.

Les sous-commissions électorales auront pour mission principale d’apporter un soutien technique à la Commission électorale consulaire (CEC) dans l'organisation des élections. Ces structures sont essentielles pour assurer une gestion efficace et rigoureuse du processus électoral, garantissant ainsi la transparence et la crédibilité des élections.

Lors de son allocution, le Ministre Guibolo Fanga Mathieu a souligné l'importance de mener cette phase préparatoire avec diligence. Il a insisté sur le fait que la rigueur et la transparence doivent être au cœur de toutes les actions entreprises par les sous-commissions. « La crédibilité des élections dépend de notre capacité à organiser un processus juste et transparent. Chaque acteur doit jouer son rôle avec intégrité », a-t-il déclaré.

La mise en place de ces sous-commissions est perçue comme un gage de sérieux et de professionnalisme dans la conduite des affaires électorales. En soutenant la CEC, elles contribueront à instaurer un climat de confiance parmi les électeurs et les candidats, essentiels pour le bon déroulement des élections.

Cette initiative s'inscrit dans une volonté plus large de modernisation et de renforcement des institutions consulaires, visant à favoriser un environnement d'affaires sain et compétitif. Les membres des sous-commissions ont été choisis pour leur expertise et leur engagement, promettant ainsi une préparation minutieuse pour les échéances à venir.

Les prochaines semaines seront déterminantes pour finaliser les préparatifs en vue des élections consulaires, un événement qui revêt une importance capitale pour le développement économique et social du pays. La CCIAMA, avec le soutien des sous-commissions électorales, se prépare à relever ce défi avec sérieux et détermination.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste reporter et photographe.

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Tchad: Lutte contre Boko Haram : Le Général Djamous rassure le peuple tchadien sur l'efficacité de l'opération Haskanite

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Dans une déclaration récente, le ministre des Armées du Tchad, le Général Issakha Malloua Djamous, a tenu à rassurer la population tchadienne quant à la situation sécuritaire dans la région, particulièrement face à la menace persistante de la secte Boko Haram. Lors d'une conférence de presse, il a affirmé que les forces armées tchadiennes poursuivent avec détermination leurs efforts dans le cadre de l'opération Haskanite, une initiative lancée pour éradiquer les éléments de cette organisation terroriste.

Politique et société.
Le général Issaka Malloua Djamous

Le Général Djamous a souligné que les opérations de ratissage menées par les forces armées ont permis de neutraliser de nombreux combattants de Boko Haram et d'éliminer leurs bases d'opération. "Il n'y a plus de sites où se cachent ces hommes sans cœur dans notre zone", a-t-il déclaré, en insistant sur le fait que les forces de défense et de sécurité sont pleinement engagées à protéger la population et à restaurer la paix dans les régions touchées par les violences.

L'opération Haskanite, qui combine des actions militaires et des efforts de sensibilisation auprès des communautés locales, a été saluée pour son approche globale visant à non seulement combattre le terrorisme, mais aussi à renforcer la résilience des populations face aux tentatives d'endoctrinement et de recrutement par Boko Haram.

Le ministre a également appelé à la solidarité nationale et à la vigilance des citoyens, rappelant que la lutte contre le terrorisme est l'affaire de tous. Il a encouragé les Tchadiens à signaler toute activité suspecte et à collaborer avec les forces de sécurité pour garantir un environnement pacifique.

Le Général Issakha Malloua Djamous a réaffirmé l'engagement du gouvernement tchadien à poursuivre ses efforts contre Boko Haram jusqu'à ce que cette menace soit complètement éradiquée. "Nous ne laisserons pas nos compatriotes vivre dans la peur", a-t-il conclu, galvanisant ainsi l'esprit patriotique et la détermination du peuple tchadien face à l'adversité.

 

Par Kadadoum N. et LOUBA-HEINDE Séraphin A.

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#Tchad: Journée portes ouvertes à la base militaire française de N’Djamena

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Armée Française au Tchad.
L'armée française au Tchad.

Les Forces françaises au Tchad ont organisé une journée portes ouvertes à l’intention du personnel de l’Ambassade de France, comprenant également le personnel de l’Institut français du Tchad (IFT) et de Campus France, le samedi 9 novembre 2024.

Cette journée, marquée par la présentation des moyens opérationnels, s’est déroulée dans un climat chaleureux.

C’est sous un ciel clair et une météo nettement plus ensoleillée que les visiteurs, constitués du personnel tchadien et français, et de leurs familles – dont des enfants – ont découvert les moyens opérationnels et surtout le savoir-faire des différentes branches de l’armée française.

Dès l’arrivée, l’ambiance conviviale instaurée par les militaires a permis aux participants, petits et grands, de se sentir accueillis et curieux face aux multiples activités proposées. Tout au long de la journée, les Forces françaises au Tchad ont partagé leur expérience et leurs compétences à leurs convives.

Des démonstrations dynamiques, telles que des exercices avec des chiens, la conduite à tenir en cas d’incendie et des aéronefs ont captivé l’attention des visiteurs. Les familles ont non seulement exploré les matériels mais aussi observé de près les équipements, ce qui a suscité un grand intérêt et beaucoup d’émerveillement chez les plus jeunes. Ces moments ont permis aux membres de la « Team France » et à leurs proches d’apprécier l’exigence physique et mentale du quotidien militaire, tout en valorisant les valeurs de courage, de discipline et de solidarité.

La journée portes ouvertes a permis de mettre en lumière non seulement le savoir-faire de l’armée française, mais aussi son esprit de cohésion et de partage. Les membres de la « Team France » et leurs familles sont repartis avec des souvenirs inoubliables et une nouvelle perspective sur le quotidien des militaires, marqué par l’authenticité et l’engagement

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