Le président de la république, Mahamat Idriss Deby Itno
Le palais des arts et de la culture s'est paré de ses plus beaux atours pour accueillir un événement marquant dans l'histoire politique du Tchad : le congrès extraordinaire convoqué par le président d'honneur, le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno. Sous le thème évocateur de "Refondation du Tchad", cette rencontre s'inscrit dans une dynamique de renouveau et d'engagement envers les valeurs fondamentales qui ont toujours guidé le Mouvement Patriotique du Salut (MPS).
Les sympathisants et membres du MPS se sont rassemblés en grand nombre pour discuter des enjeux cruciaux qui se présentent à la nation tchadienne. Dans un contexte marqué par des défis multiples, tant sur le plan économique que social, le président de la République a souhaité rappeler l'importance d'une mobilisation collective pour faire face aux attentes légitimes de la population.
Lors de son allocution d'ouverture, le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno a exprimé sa détermination à mener à bien son quinquennat en mettant l'accent sur la nécessité d'un leadership fort et visionnaire. "Il est temps d'agir avec responsabilité et clairvoyance", a-t-il déclaré, soulignant que le MPS doit être à l'avant-garde des réformes nécessaires pour bâtir un Tchad moderne et prospère.
Le congrès sera l'occasion de rappeler que les élections à passées et à venir représentent un moment crucial pour le parti et pour le pays. Le MPS, en tant que force politique majeure, se doit de préparer ses membres et sympathisants à relever ce défi. L'engagement civique et la participation active de chacun sont essentiels pour garantir la continuité des actions menées en faveur du développement et de la stabilité du Tchad.
Des ateliers et des discussions seront organisés tout au long de la journée, permettant aux participants d'échanger des idées, de partager des expériences et de proposer des solutions concrètes aux problématiques rencontrées par le pays. La refondation du Tchad ne pourra se faire sans une implication réelle de tous les acteurs de la société.
Ce congrès extraordinaire n'est pas seulement une simple réunion politique ; il marque une étape décisive dans la construction d'un avenir meilleur pour le Tchad. Le MPS, sous la direction éclairée du président Mahamat Idriss Deby Itno, se positionne comme un acteur clé dans cette refondation, prêt à relever les défis qui se présentent à lui.
Cet événement a réaffirmé la volonté du MPS de travailler main dans la main avec les Tchadiens pour construire un pays uni, solidaire et résilient. La refondation du Tchad est en marche, et chaque membre du MPS est appelé à jouer un rôle actif dans ce processus historique. Le chemin sera long, mais ensemble, tout est possible.
Le leader du parti politique les Transformateurs, Dr MASRA Succès Assyongar
Ce soir, une onde de choc parcourt la population tchadienne suite à la déclaration inattendue de Dr MASRA Succès, leader du parti Les Transformateurs. Dans un message en direct diffusé sur sa page Facebook, il a reconnu la victoire du Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno lors des élections présidentielles du 6 mai dernier et a accepté sa défaite. Ce geste, censé être un appel à l'unité, suscite des réactions mitigées au sein de ses sympathisants et dans les rues de la capitale.
De nombreux Tchadiens expriment leur mécontentement, arguant que si Dr MASRA avait vraiment l'intention de rallier le pouvoir, il aurait dû permettre à d'autres partis d'exister et de participer aux élections. Cette situation met en lumière une inquiétude croissante concernant l'avenir politique du pays. Les critiques soulignent que le Maréchal Deby semble vouloir écarter les partis qui ont choisi de boycotter les élections, renforçant ainsi un climat de méfiance et de division.
Pourtant, le Maréchal Deby a affirmé son désir d'inclure tous les Tchadiens dans son projet de gouvernance. Son objectif serait de tourner la page sur la période de transition qui a suivi la mort de son père, le président Idriss Déby Itno, en avril 2021. À cet égard, les élections sénatoriales prévues pour le 25 février 2025 pourraient représenter une étape cruciale pour cimenter son autorité et apaiser les tensions politiques.
Alors que le pays se prépare à ces échéances, l'appel de Dr MASRA à l'unité pourrait être perçu comme une tentative de rassembler les forces politiques autour d'un projet commun. Cependant, la réalité sur le terrain montre que la méfiance et les frustrations demeurent vives. Les Tchadiens s'interrogent sur la véritable volonté du pouvoir d'inclure toutes les voix dans le processus démocratique.
Dans ce contexte tumultueux, l'avenir politique du Tchad reste incertain. La capacité des leaders politiques à dialoguer et à construire des ponts sera déterminante pour éviter une escalade des tensions et garantir la stabilité dans le pays. Les prochaines semaines seront cruciales pour observer comment cette situation évolue et si un véritable consensus peut émerger. Le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno sortira tête haute en tout.
La dynamique géopolitique en Afrique centrale est en pleine mutation, alors que les gouvernements du Tchad et de la Centrafrique s'engagent dans des discussions pour établir une force militaire mixte. Ce développement survient dans un contexte où le ministre français a annoncé la fermeture des bases militaires françaises sur le continent et un changement de stratégie axé sur le développement d'écoles françaises. Alors que le délai du 31 janvier 2025 pour le retrait définitif des forces françaises du Tchad approche, plusieurs questions se posent quant à l'avenir de la sécurité régionale et des relations franco-africaines.
▎La fin d'une ère militaire
Le retrait des troupes françaises, qui ont longtemps été perçues comme un garant de la stabilité dans la région, marque une rupture significative dans les relations entre la France et ses anciennes colonies. Ce changement de cap pourrait être interprété comme une volonté de la France de se distancer d'un modèle d'intervention militaire qui a suscité des critiques tant en Afrique qu'en Europe. Cependant, cette stratégie soulève des inquiétudes quant à la vacance sécuritaire qui pourrait en résulter, notamment dans des pays comme le Tchad et la Centrafrique, où les conflits internes et les menaces terroristes demeurent préoccupants.
▎Une réponse régionale : La force mixte Tchad-Centrafrique
Face à cette situation, l'initiative des ministres des Défenses du Tchad et de la Centrafrique d'établir une force mixte apparaît comme une réponse pragmatique aux défis sécuritaires croissants. Moundou, ville stratégiquement choisie pour accueillir cette force, pourrait devenir un symbole de coopération régionale et d'autonomie face aux influences extérieures. Cette démarche vise non seulement à renforcer la sécurité interne, mais également à affirmer la souveraineté des deux pays dans un contexte où l'absence des forces françaises pourrait créer un vide à exploiter par divers groupes armés.
▎Les implications politiques
La montée politique observée dans cette région pourrait également être interprétée comme un tournant vers une plus grande autonomie décisionnelle pour les pays africains. En cherchant à établir une force militaire conjointe, le Tchad et la Centrafrique montrent leur volonté de prendre en main leur propre sécurité, tout en renforçant les liens bilatéraux. Cela pourrait également inciter d'autres nations africaines à envisager des solutions similaires face aux défis sécuritaires.
▎Pour mettre fin à la décision
Alors que le délai pour le retrait des forces françaises se rapproche, le paysage sécuritaire en Afrique centrale est en pleine évolution. L'initiative de créer une force mixte entre le Tchad et la Centrafrique pourrait être perçue comme un acte de souveraineté et de responsabilité partagée face aux menaces régionales. Cependant, il reste à voir si cette coopération sera suffisante pour compenser l'absence des troupes françaises et garantir la stabilité nécessaire pour un développement durable dans ces pays. La montée politique actuelle témoigne d'une Afrique en quête d'identité et de contrôle sur son destin, tout en naviguant dans un environnement international complexe et souvent incertain.
Cérémonie de remerciement et de reconnaissance en l'honneur du Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno
Aujourd'hui, la Maison de la Femme a accueilli une cérémonie émouvante de remerciement et de reconnaissance dédiée au Maréchal du Tchad, Mahamat Idriss Deby Itno Président de la République, Chef de l'État. Cet événement, organisé par les femmes et les nouvelles élues de l'Organisation des Femmes du Mouvement Patriotique du Salut (OF-MPS), a rassemblé de nombreuses personnalités et citoyennes tchadiennes, témoignant ainsi de l'engagement et du soutien des femmes envers le leadership du Maréchal.
La cérémonie a débuté par un discours d'ouverture prononcé par la présidente du comité d'organisation, qui a souligné l'importance du rôle des femmes dans la construction d'une société juste et équitable. Elle a exprimé sa gratitude envers le Maréchal pour son soutien constant aux initiatives féminines et pour son engagement en faveur de l'émancipation des femmes au Tchad.
Les intervenantes ont mis en avant les nombreuses réalisations du Maréchal, notamment dans les domaines de la sécurité, du développement économique et social, et de la promotion des droits des femmes. Elles ont également évoqué les défis auxquels le pays est confronté et ont réaffirmé leur détermination à œuvrer aux côtés du gouvernement pour bâtir un Tchad prospère et uni.
Des témoignages poignants ont été partagés par plusieurs participantes, qui ont exprimé leur reconnaissance envers le Maréchal pour les opportunités qu'il a créées pour les femmes, leur permettant ainsi de jouer un rôle actif dans la vie politique et sociale du pays.
Cette cérémonie a été un moment fort de communion et de solidarité entre les femmes tchadiennes, en particulier les femmes du MPS qui ont réaffirmé leur engagement à soutenir le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno dans sa vision pour un Tchad meilleur. Les applaudissements nourris qui ont suivi les discours témoignent de l'enthousiasme et de l'espoir qui animent ces femmes déterminées à participer activement à l'avenir de leur pays.
Ces dernières années, note le site « The Conversation », le Mali, le Niger, le Burkina Faso, le Soudan et la Guinée ont connu une vague de coups d’État militaires. Après une longue période de déclin, les régimes militaires, font leur retour sur la scène politique africaine.
« Les putschistes ont réprimé les manifestations, bâillonné les médias et fait couler beaucoup de sang de civils au nom de la sécurité publique. Ils prétendent protéger leur peuple d’ennemis internes et externes, certains inventés pour justifier leur prise de pouvoir, d’autres bien réels (si les régimes militaires ont sans doute aggravé l’extrémisme violent, ils ne l’ont pas créé).
Les généraux s’affrontent autant entre eux qu’avec les ennemis, ce qui a conduit à un double coup d’État au Burkina Faso et à une véritable guerre civile au Soudan.
En Afrique de l’Ouest, les soldats ont bouleversé l’ordre géopolitique, repoussant la France et les Etats-Unis, tout en se rapprochant de la Fédération de Russie (ou plus précisément des mercenaires financés par la Russie).
Les observateurs extérieurs, et un bon nombre d’initiés, ont été pris au dépourvu par ces événements. En effet, le régime militaire, avec son esthétique terne et ses atours de guerre froide, semblait être une relique du passé. Les explications de ce retour se sont principalement concentrées sur l’ingérence des étrangers, en particulier la Russie. D’autres mettent l’accent sur de présumés faiblesses inhérentes aux Etats africains (présentes dès le début de l’indépendance, notamment la pauvreté et la corruption), qui ont conduit au désenchantement vis-à-vis de la démocratie.
Je suis un historien militaire, et ces dernières années, j’ai observé avec inquiétude que l’histoire que j’écrivais sur les dictatures militaires des années 1980 est dans l’air du temps. Le régime militaire a des racines profondes, comme le montre mon livre en libre accès Soldier’s Paradise : Militarisme in Africa After Empire. Les coups d’Etat de ces dernières années sont un retour à l’une des traditions politiques les plus importantes de l’Afrique indépendante : le militarisme.
Le militarisme, ou gouvernement par les soldats, est une forme de gouvernement où les objectifs militaires se confondent avec la politique et où les valeurs des forces armées deviennent les valeurs de l’État dans son ensemble.
La récente série de coups d’État en Afrique de l’Ouest ne peut être comprise que dans la perspective à long terme de l’histoire postcoloniale. Les régimes militaire se distinguaient par leur capacité d’innovation en matière de brutalité. Ils ont établi de nouvelles règles, de nouvelles institutions et de nouvelles normes sur la manière dont les gens devaient interagir. Ils promettaient de faire de l’Afrique un paradis où l’ordre et la prospérité règnent.
Les régimes militaires africains
Les militaires gouvernent par la force et non par le consensus, mais leur verve disciplinaire plaît à beaucoup. Forcer la population à se soumettre, parfois de manière violente, séduisait ceux qui pensaient que le monde était devenu trop chaotique. L’indépendance n’a pas toujours été synonyme de liberté, et les idées rigides des soldats ont façonné la décolonisation d’une manière que nous commençons seulement à comprendre.
Longtemps submergé par des courants idéologiques plus porteurs d’espoir, le militarisme refait surface sur la scène politique en Afrique. Mon livre décrit l’origine du militarisme et les raisons de sa longévité.
Mesquin et paranoïaque
Entre 1956 et 2001, il y a eu environ 80 coups d’État réussis, 108 coups d’État ratés et 139 tentatives de coups dans toute l’Afrique. Certains pays ont connu de nombreux coups d’État (le Soudan est en tête avec 18 tentatives connues depuis 1950) tandis que d’autres n’en ont connu aucun (comme le Botswana). Mais même dans les pays où l’armée n’était pas aux commandes, la menace d’une prise de pouvoir par les militaires a influencé la manière dont les civils gouvernaient.
Les coups d’État réussis ont donné naissance à des régimes militaires d’une remarquable longévité. Leurs dirigeants ont promis que leurs régimes seraient « transitoires » et qu’ils rendraient le pouvoir aux civils dès qu’ils le pourraient.
Peu l’ont fait, et dans certains pays, le régime militaire a duré des décennies. Cela pouvait prendre la forme d’une stabilité morbide où un seul roi-soldat régnait pendant toute une génération (comme au Burkina Faso), ou d’une agitation constante où une junte cédait la place à une autre (comme au Nigéria). Ces gouvernement militaires faisaient montre de mesquinerie et de paranoïa: chaque officier savait que derrière lui, une file de rivaux guettait le moment opportun pour s’imposer.
Dans ces « révolutions », comme les putschistes appelaient leur prise de pouvoir, une nouvelle idéologie émergeait. Le militarisme est une vision cohérente et relativement homogène de la société, même si tous les régimes militaires ne sont pas identiques. Il avait ses propres valeurs politiques (obéissance, discipline), morales (honneur, bravoure, respect du rang) et une logique économique (l’ordre, qui, promettait-on, apporterait la prospérité).
Elle avait une esthétique distinctive et une conception de ce que l’Afrique devrait incarner. Les principes internes de l’armée devenaient les principes politiques dominants. Les officiers finirent par croire que la même formation qui transformait les civils en soldats pouvait également transformer leurs pays en profondeur. Certains croyaient même, de façon ironique, que seule une discipline rigoureuse permettrait d’atteindre la véritable liberté.
Les officiers de l’armée qui ont pris le pouvoir ont essayé de remodeler leurs sociétés selon des principes militaires. Ils avaient des projets utopiques et leur idéologie ne pouvait se résumer aux grandes idées de leur époque, comme le capitalisme et le communisme. Il y a eu des régimes militaires de gauche, de droite et du centre, radicaux et conservateurs, nativistes et internationalistes.
Le militarisme était une idéologie indépendante, qui ne se résumait pas au libéralisme américain, au socialisme soviétique ou au néocolonialisme européen habillé d’un uniforme. Des étrangers puissants tiraient certaines ficelles de la politique africaine, mais pas toutes, et les officiers étaient fiers de ne suivre les ordres de personne d’autre que les leurs.
La tyrannie militaire
Une partie de l’attrait du militarisme réside dans son indépendance anticonformiste, et les régimes militaires s’attirent les faveurs du public en coupant les liens avec les étrangers impopulaires, comme le Niger et le Burkina Faso l’ont fait avec la France en 2023.
Les soldats dirigent leur pays comme ils font la guerre. Pour eux, la politique était un combat, et l’objectif était de « triompher », même si cela impliquait des dommages collatéraux. Le combat était leur métaphore de la politique. Leur objectif était de gagner – et ils acceptaient que des gens soient blessés en cours de route.
Mais à quoi ressemblait la « victoire » lorsque l’ennemi était leur propre peuple ? Ils ont déclaré la guerre à l’indiscipline, à la drogue et à la criminalité. Pour les civils, tout cela était difficile à distinguer de la tyrannie, et le régime militaire ressemblait à une longue et brutale occupation.
Aucune dictature militaire n’a réussi à créer l’utopie martiale promise par les soldats. D’autres parties du gouvernement se sont opposées aux plans des militaires, et les systèmes judiciaires africains se sont révélés des adversaires particulièrement redoutables. Les groupes de la société civile les ont combattus bec et ongles, et les défis sont venus de l’étranger, en particulier de la diaspora africaine.
Comme pour la plupart des révolutions qui échouent, les militaristes ont reproché aux populations de ne pas adhérer à leur vision et aux étrangers de les saboter. C’est ce qu’ils font aujourd’hui aussi.
Les régimes militaires actuels ne semblent pas avoir les mêmes visions à long terme que leurs prédécesseurs, mais plus ils restent au pouvoir, plus ils sont susceptibles de commencer à élaborer des plans. Malgré toutes leurs promesses de retourner à la caserne, ils ne semblent pas près d’y aller.
Si nous essayons d’anticiper ce que les régimes militaires du continent pourraient faire ensuite, il est logique de se tourner vers le passé. À la fin du XXème siècle, les régimes militaires ont promis de faire de l’Afrique un « paradis pour les soldats ». Cette promesse fait partie de leur stratégie aujourd’hui. »
Samuel Fury Childs Daly, professeur d’histoire à l’université de Chicago
Le Marechal du Tchad, Chef de l'État, Président de la république, Mahamat Idriss Deby Itno
Dans un contexte politique marqué par des tensions et des contestations, le gouvernement du Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno s'affirme progressivement comme un acteur clé de la transition vers une 5e République au Tchad. Avec l'arrivée de la 4e législature, le président de la République adopte une approche réfléchie et posée dans sa gestion des affaires de l'État, appelant à l'unité et à l'engagement de tous les citoyens pour bâtir un avenir meilleur.
Depuis sa prise de pouvoir, le Maréchal Deby Itno a mis en avant la nécessité d'un dialogue inclusif, cherchant à rassembler les différentes forces politiques autour d'un projet commun. Malgré les critiques émanant de l'opposition, qui exprime ses préoccupations concernant la transparence et la démocratie, le président reste déterminé à poursuivre son agenda de réformes. Dans ses discours, il insiste sur l'importance du travail collectif pour surmonter les défis économiques et sociaux auxquels le pays est confronté.
Le climat politique actuel est cependant loin d'être apaisé. Les manifestations sporadiques et les revendications des partis d'opposition témoignent d'une insatisfaction persistante au sein de la population. Les leaders politiques appellent à une plus grande inclusion dans le processus décisionnel et à des garanties sur les droits civiques. En réponse, le gouvernement s'efforce de démontrer sa volonté d'écoute et d'ouverture, tout en maintenant l'ordre public.
La 4e législature, qui se profile à l'horizon, représente une étape cruciale pour le pays. Elle est perçue comme une opportunité de renforcer les institutions et de consolider les acquis démocratiques. Le président Deby Itno appelle donc tous les acteurs politiques à participer activement à ce processus, soulignant que la réussite de cette transition dépendra de l'engagement de chacun.
Le gouvernement du Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno s'inscrit dans une dynamique de changement avec l'arrivée de la 4e législature. Malgré les contestations, le président affiche une volonté ferme de travailler pour le bien-être du Tchad, invitant tous les citoyens à se mobiliser pour construire ensemble une 5e République plus forte et plus inclusive. Le chemin reste semé d'embûches, mais l'espoir d'un avenir meilleur demeure au cœur des aspirations tchadiennes.
Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste, reporter et photographe
« Je ne me fatigue plus pour déposer une demande de partenariat dans telle institution. Là-bas ils ont déjà sélectionné les médias de leurs frères. Ça ne sert à rien. » ce sont des propos qui reviennent souvent sur les lèvres de plusieurs responsables de médias frustrés et même découragés.
C'est un constat honteux. Aujourd'hui pour qu'un média privé ait accès à un partenariat avec une institution privée comme publique, est simplement un parcours de combattant. Les entrées sont verrouillées, cadenassées et prises en otages par un groupe d'amis et des parents, ne ''connaissant souvent rien dans leurs tâches''.
Même chose dans les sélections des médias pour les missions de travail. Généralement les tâches de gestion des médias sont confiées à des anciens journalistes qu'on les appelle affectueusement ''DOYENS". Les invitations se font par coup de téléphone. Plus grave, quelques organes de presse de presse ''moribonds'' s'y retrouvent continuellement et constamment, écartant tout les autres pour des raisons que personne ne sait.
Certains prennent du plaisir en imposant un ''deal''. « Nous avons signé un partenariat au courant de l'année 2024 avec une institution. Le Directeur de Communication nous a clairement avoué qu'il prendrait 35% du montant de l'accord. Chose acceptée. Et la signature n'a pas pris le temps. Les choses se sont vite passées, » s'est plaint un responsable d'un média sous l'anonymat.
C'est un fait frustrant que les autorités et les différentes institutions doivent s'y atteler et revoir les stratégies d'octroi de partenariat dans l'équité et/ou avec la chance de tout le monde.
« Souvent quand nous partons déposer des demandes de partenariat dans les institutions, on nous demande le nom du responsable des médias, leur origine et même leur appartenance ethnique. C'est vraiment regrettable. Les mêmes médias sont partout là où nous partons. » confie un journaliste de la presse privé.
Il est crucial pour les autorités tchadiennes d'instruire les ministères, les Organisations, les institutions, les projets..., de donner la chance à tous les médias d'avoir des partenariats, s'ils respectent les procédures normales de dépôts et de correspondances.
Enfin, les institutions devraient définir des critères transparents pour la sélection des médias, basés sur la qualité du contenu, l'expérience et la capacité à atteindre le public cible, plutôt que sur des relations personnelles. Dans les jours les noms de plusieurs institutions seraient dévoilés.
Dans un tournant décisif pour la diplomatie sanitaire mondiale, le 47e président des États-Unis a signé hier un décret marquant le retrait officiel de son pays de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Cette décision fait suite à une campagne électorale durant laquelle Donald Trump a constamment critiqué l'organisation, l'accusant d'avoir "escroqué" les États-Unis en matière de gestion de la pandémie de COVID-19.
Le retrait des États-Unis, qui représentent l'un des principaux contributeurs financiers à l'OMS, soulève des inquiétudes majeures au sein de l'Union Européenne. Les dirigeants européens craignent que cette décision ne fragilise davantage la coopération internationale en matière de santé publique, déjà mise à mal par la crise sanitaire mondiale. L'OMS joue un rôle crucial dans la coordination des efforts pour lutter contre les pandémies, partager des informations et fournir un soutien technique aux pays en développement.
Des responsables européens ont exprimé leur préoccupation quant aux conséquences potentielles de ce retrait. "L'absence des États-Unis au sein de l'OMS pourrait avoir des répercussions significatives sur la capacité de l'organisation à répondre efficacement aux crises sanitaires mondiales", a déclaré un porte-parole de la Commission européenne. Les experts soulignent également que la coopération internationale est essentielle pour faire face à des menaces sanitaires qui transcendent les frontières.
En parallèle, cette décision pourrait également influencer le financement et les ressources allouées à l'OMS, mettant en péril des programmes vitaux pour la santé mondiale. Alors que les pays du monde entier continuent de lutter contre la pandémie de COVID-19 et ses variantes, le besoin d'une réponse coordonnée n'a jamais été aussi urgent.
Face à cette situation, l'Union Européenne pourrait être amenée à renforcer son propre engagement envers l'OMS et à plaider pour une réforme de l'organisation afin d'améliorer son efficacité et sa transparence. Les pays européens sont déterminés à maintenir une approche multilatérale face aux défis mondiaux, tout en appelant à une solidarité accrue entre les nations.
Dans ce contexte incertain, il reste à voir comment cette décision influencera les relations internationales et la gouvernance mondiale en matière de santé. Les prochains mois seront cruciaux pour déterminer l'avenir de la coopération internationale dans ce domaine vital.
Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste reporter et photographe
Depuis quelques années, la Russie nourrit l’ambition de gagner du terrain sur le continent africain. Si les discours officiels prônent souvent la coopération dans la sécurité, en arrière-plan, le Kremlin use de tous les moyens pour influencer la classe politique, la société civile et les populations au point de représenter une menace majeure pour la démocratie africaine.
De l’Afrique centrale à l’Afrique de l’Ouest en passant par l’Afrique australe, les différentes activités de désinformation de la Russie ont été richement analysées et aboutissent tous au même constat. La Russie est passée maître dans la désinformation et la propagation de fausses nouvelles, ce qui fait peser de sérieux risques sur les acquis démocratiques sur le continent africain. Selon un rapport publié en mars 2024 par le Centre d’études stratégiques de l’Afrique (CESA), l’ex-URSS est responsable de 80 campagnes de désinformation sur le continent depuis 2022. Ce chiffre représente près de 42 % du total des 189 dénombrées et fait du pays, le principal pourvoyeur de campagnes de désinformation devant la Chine et les Emirats arabes unis.
« Ces 80 campagnes ont touché plusieurs millions d’utilisateurs grâce à des fausses pages et des messages coordonnés. […] La Russie a diffusé de la désinformation pour saper la démocratie dans au moins 19 pays africains, contribuant ainsi au recul du continent sur ce front », indiquent le CESA.
Si le nombre de campagnes est important, l’objectif est le même. Propager massivement d’une part des contenus qui vantent l’engagement du Kremlin aux côtés des pays africains via la présence des mercenaires d’Africa Corps (ex-Wagner). De l’autre, dénigrer la France pour son « néo-colonialisme » qui permettrait toujours au pays de continuer à piller les ressources africaines, les Etats-Unis pour leur « impérialisme », ainsi que des institutions comme l’Union européenne et les Nations unies.
Le Sahel, laboratoire privilégié pour la désinformation russe
De toutes les régions d’Afrique, le Sahel est le terrain de jeu favori des autorités russes pour avancer leurs pions dans la lutte pour l’influence. L’arrivée au pouvoir des juntes au Mali, au Burkina Faso puis au Niger a fourni de l’eau au moulin de la machine de désinformation russe.
En parallèle, la répression des voix dissidentes par les juntes a débouché sur la forte dégradation des conditions d’exercice des journalistes et des médias. Cette situation a été documentée par le collectif de journalistes d’investigation Forbidden Stories et ses 10 partenaires internationaux.
Dans un article publié le 21 novembre 2024, le réseau d’investigation souligne que le paysage médiatique a évolué considérablement avec le déploiement sur le terrain de plusieurs relais locaux de l’influence russe dans les pays de l’AES.
« La présence russe a changé notre façon de traiter l’information. Les journalistes ont été achetés par des agents de Moscou via la junte pour faire de la désinformation », confie un reporter nigérien à Forbidden Stories.
Dans le cadre de son enquête, l’organisation révèle aussi les moyens mis en œuvre par Moscou pour instrumentaliser les médias et manipuler les opinions publiques dans la région.
Il s’agit notamment des avantages comme les voyages en Russie pour des leaders d’opinion, des séances de formation de journalistes ou l’organisation de journées culturelles dans les pays de l’AES comme au Mali en août dernier. Le Kremlin s’appuie aussi sur diverses organisations comme l’African Initiative, fondée en septembre 2023 dans le cadre de sa recherche d’influence.
« Son objectif est de permettre à Moscou, à travers ses services de renseignement et leurs agents d’influence, de reprendre le contrôle de l’appareil de propagande construit par Evgueni Prigojine. Si l’offensive russe sur le continent africain avait débuté par des activités clandestines, les opérations sont désormais assumées et centralisées », indique Forbidden Stories.
Parmi les cas les plus fragrants de la désinformation russe dans les pays de l’AES figure la divulgation en avril 2022, d’une vidéo montrant des corps ensevelis sous le sable de Grossi au Mali avec un homme pointant du doigt le charnier comme étant « l’œuvre » de Barkhane. La réalité est que l’armée française venait à peine de remettre le camp de Gossi aux forces militaires maliennes, et que les victimes étaient issues d’une opération menée à Hombori conjointement par l’armée malienne et les mercenaires russes durant le même mois.
Plus globalement, le réseau de journalistes indique que les méthodes déployées dans le Sahel sont identiques à celle déployées dès 2018 à l’arrivée des mercenaires du groupe Wagner en Centrafrique.
Une menace pour la stabilité démocratique
Sur le continent, la propagande et la désinformation déployées par la Russie font peser un risque majeur sur le fonctionnement de la presse dans la région du Sahel. L’atmosphère de terreur créée sur le terrain et les réseaux sociaux étouffe de plus en plus les voies dissidentes et limite le travail de journalistes indépendants qui craignent désormais pour leurs vies.
Avec un tel contexte, c’est la démocratie et les libertés fondamentales qui sont menacées dans la région par les actions de la Russie, qui veut se servir des pays africains pour gagner une bataille contre le camp occidental. Si l’enjeu est de taille pour le Kremlin, cette lutte met aussi en lumière la nécessité pour les pays africains de mettre au cœur de leurs stratégies le combat contre la désinformation sous toutes ses formes et quelle que soit son origine.
Virginie Medjiel experte en Business et de la Restauration
Aujourd'hui, nous célébrons une femme d'exception : Virginie Medjiel, une jeune Tchadienne qui incarne la passion, l'ambition et l'innovation dans le monde du business. Avec un parcours académique impressionnant et une vision claire de son avenir, Virginie refuse de se cantonner à la routine d'un bureau traditionnel. Elle est bien plus qu'une simple entrepreneuse ; elle est une véritable lionne dans l'arène du commerce.
Virginie possède un talent remarquable pour la restauration, un don qui semble presque miraculeux. Ses plats ne sont pas seulement des mets ; ce sont des expériences culinaires qui éveillent les sens et ravissent les papilles. Si vous n'avez pas encore eu la chance de goûter à ses créations, vous n'avez pas encore découvert les vraies saveurs de la cuisine. Chaque plat qu'elle prépare témoigne de son attention aux détails, de son application et de sa passion indéfectible pour la gastronomie.
Mais au-delà de ses compétences culinaires, ce qui distingue Virginie, c'est son engagement envers sa clientèle. Elle met un point d'honneur à offrir le meilleur d'elle-même à chaque service, cherchant constamment à dépasser les attentes et à créer des moments inoubliables pour ceux qui ont la chance de déguster ses plats.
Aujourd'hui, en ce jour spécial, nous souhaitons rendre hommage à cette femme inspirante. Joyeux anniversaire, Virginie ! Que ta lumière continue de briller et que tu vives longtemps pour inspirer et régaler le monde. Ta détermination et ta passion sont une source d'inspiration pour nous tous. Que cette nouvelle année de ta vie soit remplie de succès, de bonheur et de nouvelles aventures culinaires !
Ensemble, célébrons Virginie Medjiel, une véritable lionne du business et de la restauration, dont le talent et l'énergie continueront à transformer le paysage gastronomique.
Par Adira Kodneltangar, correspondante et Experte en question du genre et de la petite enfance.