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#Tchad #Education: Le naufrage du Sud, ma terre natale, de phare de l’éducation à mirage perdu

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Éducation
Le Lycée Collège Saint Charles Lwanga


Le Sud du Tchad, autrefois considéré comme le pilier de l’éducation nationale, n’est plus que l’ombre de lui-même. Ce territoire, qui a forgé des générations d’élites et sculpté les esprits les plus brillants du pays, se retrouve aujourd’hui à la dérive. Le déclin est brutal, vertigineux, presque absurde tant l’héritage éducatif était riche. Ce qui était autrefois une pépinière de talents n’est plus qu’un champ de ruines où le savoir se meurt lentement. Mais que s’est-il passé pour que ce temple de l’excellence s’effondre ainsi ?

Le drame du Sud ne s’est pas joué en un jour. C’est une lente agonie, savamment orchestrée par un cocktail toxique de négligence, de compromissions et d’incompétence. Là où l’enseignement était un sacerdoce, il n’est plus qu’un métier alimentaire. Les enseignants d’antan, figures imposantes du savoir et du respect, ont laissé place à une génération désorientée, coincée entre désillusion et précarité. L’école, jadis sanctuaire du mérite, est devenue un simple passage obligé vers un diplôme vidé de sa substance.

Le Lycée Ahmed Mangué


Les infrastructures scolaires, autrefois florissantes, sont aujourd’hui délabrées. Les salles de classe, mal équipées et souvent surpeuplées, ne permettent plus aux élèves de s’épanouir. Les manuels scolaires sont obsolètes, et les ressources pédagogiques font cruellement défaut. Dans ce contexte, comment espérer transmettre un savoir de qualité ? Les enfants du Sud, qui devraient être les architectes de leur avenir, se retrouvent piégés dans un système qui les abandonne.

Pire encore, ceux qui en ont tiré profit hier semblent aujourd’hui étrangement muets face à la débâcle. Les anciens cadres, ces brillants produits du système éducatif sudiste, ont-ils oublié d’où ils viennent ? Ont-ils abandonné leur devoir de transmission ? Où sont passés les mentors, ces gardiens du flambeau intellectuel qui, autrefois, façonnaient l’avenir du pays ? Leur silence est assourdissant et témoigne d’une déconnexion alarmante entre les générations.

Il est temps d’ouvrir les yeux sur cette réalité tragique. Le Sud du Tchad ne peut pas se permettre de rester dans l’oubli. Une mobilisation collective est nécessaire pour redresser la barre. Les acteurs politiques doivent prendre conscience de l’importance cruciale de l’éducation et investir dans la formation des enseignants, la réhabilitation des infrastructures et la mise à jour des contenus pédagogiques.

Le Lycée Collège Humanité


Les anciens élèves doivent également jouer un rôle actif dans cette renaissance. Ils ont le devoir de revenir sur leurs terres natales et d’apporter leur expertise pour aider à reconstruire un système éducatif digne de ce nom. L’éducation est un héritage précieux qui doit être transmis et préservé.

Ce naufrage du Sud est un appel à l’action. Il est temps de raviver la flamme de l’éducation et de transformer ce mirage perdu en une réalité tangible. Ensemble, redonnons au Sud du Tchad sa place de phare de l’éducation nationale et faisons en sorte que les générations futures puissent bénéficier d’un savoir riche et diversifié. Le destin de notre terre natale en dépend.

Par Guerdi Oubei et LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR.

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#Tchad #Société: L'État doit agir et mettre fin au carnage des camions-bennes au Tchad

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Sécurité routière au Tchad.
Louba-heindé Séraphin Adoumngar, journaliste indépendant, reporter, photographe et blogueur. Expert en communication digitale.

Le Tchad traverse une période sombre, marquée par des accidents tragiques causés par la circulation de camions-bennes dans les rues de ses villes, en particulier à N'Djamena. Les images de ces engins lourds déferlant sur les routes, souvent conduits par des chauffeurs imprudents, sont devenues trop familières. L’inaction des autorités face à cette situation alarmante n’est plus une option. Il est impératif que l'État assume ses responsabilités et prenne des mesures concrètes pour protéger la vie de ses citoyens.

Récemment, le ministre de la Sécurité, le général Ali Akabache a exprimé sa volonté d'encadrer la circulation des gros porteurs dans toutes les villes du pays. Cette déclaration, bien que bienvenue, doit être suivie d'actions tangibles. La mise en place de contrôles stricts est essentielle pour réglementer la circulation de ces camions et sanctionner les chauffeurs imprudents ainsi que leurs employeurs négligents qui encouragent et soutiennent sous l'ombre. Il est inacceptable que des vies soient mises en danger en raison de l'irresponsabilité de quelques-uns.

Les autorités doivent également cesser de soutenir ceux qui choisissent de défier les décisions gouvernementales. Il est temps que les responsables comprennent que leur rôle est de protéger la population, et non de fermer les yeux sur les comportements dangereux qui mettent en péril la vie de nombreux citoyens. Les policiers, en particulier, doivent faire preuve de rigueur et d'impartialité dans l'application des lois. Chaque jour, des familles pleurent la perte d'un être cher à cause d'accidents évitables. Il est crucial que ces tragédies cessent.

La question qui se pose est : pourquoi les propriétaires de camions-bennes continuent-ils à défier les décisions des plus hautes autorités du pays ? Cette insouciance peut s'expliquer par un manque de sanctions dissuasives et par une culture d'impunité qui semble prévaloir dans certains secteurs. Il est donc urgent que l'État mette en place un cadre légal robuste, accompagné de mesures punitives claires pour ceux qui enfreignent les règles.

Il est temps que le Tchad entier prenne conscience de l'urgence de la situation. L'État doit agir avec détermination pour mettre fin à ce carnage sur les routes. Les mesures annoncées par le ministre de la sécurité doivent se traduire par des actions concrètes et efficaces. La vie des citoyens ne doit pas être sacrifiée sur l'autel de l'indifférence. Ensemble, faisons en sorte que nos routes soient plus sûres pour tous.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste reporter et photographe. Expert en communication digitale.

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#Racisme: 60ème anniversaire de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale : les étudiants africains toujours victimes de racisme systémique en Russie

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Racisme
Non au racisme dans le monde


Ce mois de mars, la communauté internationale célèbre le 60ème anniversaire de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale. Malgré les discours sur l’égalité, trop de jeunes Africains meurent encore dans des zones de tension loin des frontières du continent. Par exemple, désespérés, trop de jeunes Africains sont encore envoyés, à leur insu, mourir sur le front ukrainien. Une vidéo diffusée en mars 2025, montrant les derniers instants d’un mercenaire africain attaché et abandonné dans le froid par les Forces russes, témoigne de façon glaçante du sort qui leur est réservé.
Si les autorités russes affichent une volonté de suppléer les Occidentaux en Afrique au nom d’une amitié Sud-Sud, sur le terrain, la réalité est bien plus sombre.  Le traitement réservé aux immigrés africains en Russie est déploré par de nombreuses organisations dont Amnesty International et Human Rights Watch (HRW), confirmant ainsi l’existence d’une négrophobie systémique.

En conflit avec Kiev depuis 3 ans, Moscou a officiellement installé des bureaux de recrutement au sein des principaux centres d’accueil pour migrants dans le pays. Menacés d'expulsion ou d’emprisonnement, de nombreux Africains signent des contrats souvent trompeurs, rédigés uniquement en russe. Selon un rescapé centrafricain, les recrues africaines sous informées s’engagent au sein de la milice Wagner, sans vraiment mesurer l’ampleur du danger.

Le fléau touche aussi les étudiants africains. Perte de bourse, augmentation soudaine des frais de scolarité, le climat de menaces est pesant.

Un somalien de Wagner, fait prisonnier en Ukraine, raconte : « J’ai été envoyé en première ligne à peine un mois après mon engagement et sans aucune formation militaire. On m’avait pourtant promis que je resterai en territoire russe et que seuls les soldats expérimentés partaient en Ukraine ».

Le 15 mars 2025, une vidéo choquante diffusée sur les réseaux sociaux a ému la toile car elle mettait en lumière le traitement inhumain réservé aux recrues africaines. Un homme noir, attaché et abandonné dans des conditions précaires, dans le froid, en pleine nuit. Le soldat aurait été utilisé comme « bouclier humain », une tactique cruelle visant à épuiser les munitions ukrainiennes.

Selon, Valens Maniragena, représentant de l'Organisation humanitaire Icumbi basée à Saint-Pétersbourg, la société russe est caractérisée par des stéréotypes profondément enracinés à l’égard des Africains qualifiés de « nègres », « singes », « vendeurs de drogue », « délinquants » ou encore « porteurs du sida ».

Hissa Baldé, un étudiant guinéen ayant passé 5 ans en Russie témoigne « Vivre en Russie en tant que Noir est extrêmement difficile. Quand vous sortez dans la rue, les gens vous traitent de singe. Il y a plein d’étudiants qui se sont fait tuer à cause de leur couleur de peau seulement… Il ne faut jamais marcher seul dans la rue ».

Les agressions physiques sont devenues monnaie courante. L'exemple le plus frappant est le meurtre brutal de François Ndzhelassili, un doctorant gabonais, poignardé à mort en 2023 à Ekaterinbourg par un groupe d'hommes proférant des insultes racistes. Ce cas n'est malheureusement pas isolé ; il y aurait entre 30 et 50 assassinats racistes commis chaque année en Russie.

Ainsi, à l’heure du 60ème anniversaire de la Convention internationale contre le racisme, le Kremlin ne semble toujours pas tenir ses engagements aux yeux de la communauté internationale.
 

#Racisme: 60ème anniversaire de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale : les étudiants africains toujours victimes de racisme systémique en Russie
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#Tchad #Sécurité: Règlementation des engins à deux et quatre roues, le Ministre de la sécurité publique lance un avertissement

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Sécurité routière au Tchad.
Le ministre de la sécurité, le général Ali Akabache


Dans un souci de renforcer la sécurité publique et de garantir le respect des lois en vigueur, le ministre de la Sécurité publique, le général Ali Ahmat Aghabache, a émis un appel à tous les usagers des engins à deux et quatre roues. Il les exhorte à se conformer strictement à la réglementation relative à l'immatriculation et à l'utilisation de ces véhicules.

Le ministre a souligné plusieurs points cruciaux qui nécessitent une attention immédiate. Les véhicules sans immatriculation, ceux portant de fausses plaques, les engins non dédouanés, ainsi que ceux dotés de vitres teintées sans autorisation sont expressément interdits. En outre, il est rappelé que le port illégal d’armes à feu, l’usage de projecteurs modifiés et le transport en amazone sont également prohibés.

Pour permettre aux usagers de régulariser leur situation, un délai de trois semaines a été accordé, s’étendant du 3 au 24 avril 2025. Cette période de grâce vise à encourager les conducteurs à mettre leurs véhicules en conformité avec la législation en vigueur.

Le ministre Aghabache a également demandé aux agents de sécurité de prendre leurs responsabilités face aux récalcitrants. Il est impératif que des mesures soient prises pour assurer le respect des règles établies et garantir la sécurité de tous.

Cette initiative vise à réduire les comportements dangereux sur les routes et à promouvoir une circulation plus sûre pour tous les usagers. Le ministre appelle donc à la coopération de chacun afin de contribuer à un environnement routier plus sécurisé.

 

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste, reporter et photographe

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#Tchad: Dingamnayal Nabaye Charlot figure parmi les les membres du CNS du Mandoul Occidental

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Une décision Nº046 prise par le secrétaire général du parti Mouvement Patriotique du Salut (MPS), M. AZIZ MAHAMAT SALEH, désigne les membres du Conseil National du Salut (CNS) dont Dingamnayal Nabaye Charlot figure parmi ses conseillers.

Politique et société.
M. Dingamnayal Nabaye Charlot

Politologue, consultant et chercheur, cadre politique du MPS, depuis le lycée de Koumra, il incarne la personnalité politique du MPS dans la province du Mandoul. Natif de la sous-préfecture de Bebopene, département du Mandoul Occidental, Dingamnayal Nabaye Charlot se distingue par son franc-parler et son engagement dans le milieu politique du MPS.

Combattu, calomnié, voire persécuté selon ses détracteurs, Nabaye Charlot se réjouit toujours dans l'adversité, prenant le dessus sur les difficultés. L'homme s'attache aux valeurs sociales et démocratiques qui fondent le MPS.

Deux fois candidat non investi aux élections locales, Nabaye Charlot représente une ombre effrayante pour ses détracteurs dans le Mandoul. Pourtant, lui-même se dit très confiant dans son engagement politique, car pour lui, militer au sein d'un parti tel que celui au pouvoir exige plus d'équité et de consensus. Défendre le Mandoul dans sa globalité est l'engagement de cet homme.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR 

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#Tchad: Le silence stratégique du Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno face aux menaces du Général Yasser Al-Atta

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Politique et société.
Le président de la république, Mahamat Idriss Deby Itno


Dans un contexte de tensions croissantes au Tchad et dans la région, le silence du Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno face aux provocations du général Yasser Al-Atta suscite de nombreuses interrogations. Ce silence, loin d'être anodin, revêt une signification profonde pour un homme qui a toujours veillé à la sécurité et à la paix de son pays. Mahamat Idriss Déby, héritier d'un héritage militaire solide, est reconnu pour sa capacité à protéger ses concitoyens, ne laissant jamais une fourmi mordre un citoyen tchadien.


Le Maréchal, tout comme son père, le défunt président Idriss Déby Itno, est un homme de terrain, un stratège aguerri qui sait que chaque action doit être mesurée. Sa discrétion dans ses stratégies militaires est bien connue, et le monde entier a pu constater son efficacité sur le terrain. Sa présence récente au Mali, où il a mené des opérations contre les terroristes et djihadistes, ainsi que son engagement contre la secte Boko Haram, témoignent de son dévouement à la lutte contre l'extrémisme violent.

La menace lancée par Yasser Al-Atta ne doit pas être prise à la légère. Cependant, la réponse du Maréchal, bien qu'attendue, pourrait être d'une ampleur regrettable pour ceux qui cherchent à déstabiliser la région. Mahamat Idriss Déby a toujours fait preuve d’une grande prudence et d’un sens aigu de la diplomatie. Son approche envers les crises régionales est marquée par un désir sincère de paix et de stabilité.


Il est important de rappeler que le Maréchal a été le seul dirigeant à se porter volontaire pour contribuer à la paix au Soudan en pleine crise armée. Son humilité et son respect envers le peuple soudanais ont été largement salués, à tel point que le Tchad a su maintenir une position respectable dans ce conflit complexe. Aujourd'hui, le pays bénéficie d'une reconnaissance internationale pour son rôle constructif dans la recherche de solutions durables.

Les agitations du général Yasser Al-Atta doivent donc être prises avec sérieux, mais également avec prudence. Le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno sait qu'une réponse réfléchie est essentielle. Il est crucial que les acteurs régionaux comprennent que toute escalade des tensions pourrait avoir des conséquences désastreuses non seulement pour le Tchad, mais pour l'ensemble de la région.


Il faut retenir que le silence du Maréchal n'est pas un signe de faiblesse, mais plutôt une indication de sa stratégie réfléchie et calculée. Dans un monde où les conflits se multiplient et où les enjeux géopolitiques sont de plus en plus complexes, la sagesse et la retenue peuvent s'avérer être les meilleures armes. Le Tchad, sous la direction de Mahamat Idriss Déby Itno, continue de naviguer dans ces eaux tumultueuses avec détermination et discernement.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste reporter et photographe. 

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#Santé: Le Paludisme au Tchad : L'importance des moustiquaires imprégnées pour la protection des familles

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Santé
Le Tchad fait face au paludisme


Le Tchad, pays d'Afrique centrale, fait face à un fléau de santé publique majeur : le paludisme. Cette maladie, transmise par les piqûres de moustiques infectés, représente une menace sérieuse pour la santé des populations, en particulier dans les zones rurales où l'accès aux soins médicaux est limité. Chaque année, des milliers de cas sont signalés, et le paludisme demeure l'une des principales causes de morbidité et de mortalité, en particulier chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes.

Face à cette situation alarmante, la lutte contre le paludisme est devenue une priorité pour le gouvernement tchadien et les organisations internationales de santé. Parmi les mesures préventives les plus efficaces figure l'utilisation de moustiquaires imprégnées d'insecticide. Ces moustiquaires, qui offrent une protection durable contre les piqûres de moustiques, sont un outil essentiel pour réduire la transmission du paludisme.

Pourquoi les Moustiquaires Imprégnées ?

Les moustiquaires imprégnées sont conçues pour créer une barrière entre les individus et les moustiques porteurs du parasite Plasmodium, responsable du paludisme. En dormant sous une moustiquaire, les familles peuvent considérablement diminuer leur risque d'infection. De plus, l'insecticide contenu dans le tissu des moustiquaires agit non seulement en repoussant les moustiques, mais aussi en les tuant au contact. Cela contribue à réduire la population de moustiques dans la communauté, offrant ainsi une protection supplémentaire à ceux qui ne dorment pas sous une moustiquaire.


Un Appel à l'Action

Il est impératif que chaque famille tchadienne prenne conscience de l'importance d'utiliser des moustiquaires imprégnées. Les autorités sanitaires encouragent la distribution de ces moustiquaires dans les zones à risque et sensibilisent la population sur leur utilisation correcte. Chaque membre de la famille doit être impliqué dans cette lutte ; il est crucial que les moustiquaires soient installées correctement et utilisées chaque nuit.

Les campagnes de sensibilisation doivent également aborder d'autres mesures préventives, telles que l'élimination des eaux stagnantes où les moustiques se reproduisent, le port de vêtements longs et clairs, et l'utilisation d'insecticides dans les habitations. La combinaison de ces stratégies peut contribuer à réduire significativement le nombre de cas de paludisme.


Conclusion

Le paludisme est un défi majeur au Tchad, mais avec des efforts concertés et l'engagement de chaque famille à utiliser des moustiquaires imprégnées, il est possible de faire reculer cette maladie. La protection commence à la maison, et chaque geste compte dans la lutte contre le paludisme. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir où le paludisme ne sera plus une menace pour nos enfants et nos communautés. Protégeons-nous, protégeons nos familles !

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste, reporter et photographe. Expert en communication digitale et en urgence sanitaire au Tchad.

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Publié dans OMS, UNICEF, COMMUNICATION, Tchad

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#Tchad #Football: Réflexion sur l'avenir du football tchadien reste un appel à la réévaluation

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Football
Louba-heindé Séraphin Adoumngar, journaliste indépendant, reporter, photographe, blogueur. Expert en communication digitale et ancien sportif Tchadien.


Le football, comme tout autre sport, devrait être une passion collective et un vecteur d'unité. Pourtant, au Tchad, il semble que cette discipline soit inexorablement liée aux dynamiques politiques. Depuis trop longtemps, le sport au Tchad est devenu le reflet des luttes de pouvoir, où chaque changement de ministre entraîne une remise en question des projets et des équipes en place. Cette situation nuit gravement au développement du football et, plus largement, à l’ensemble des disciplines sportives.

Il est impératif de reconnaître que le sport, avant d'être une affaire collective, est d'abord une affaire individuelle. Chaque athlète mérite d'être soutenu pour son talent et son engagement, indépendamment des caprices du monde politique. Malheureusement, au Tchad, cette réalité est souvent ignorée. Les décisions prises au sommet influencent directement les choix sportifs, et les ambitions des jeunes talents sont souvent étouffées par des considérations qui n'ont rien à voir avec le mérite.

Pour devenir joueur de l'équipe nationale, il est essentiel de passer par une école de formation de football dès le plus jeune âge. Cependant, cela n'est pas toujours possible à tous les niveaux de sélection. L'homme politique croit en la magie de ce sport et à son intérêt politique.

Déjà, un sportif chevronné en son temps, le général Idriss Dokony Adiker, président du Comité Olympique et Sportif Tchadien (COST), ne cesse de répéter qu'il faut un travail rigoureux pour remettre le football tchadien sur les rails. Cela s'inscrit dans l'idée de bloquer toute participation au niveau international et de s'investir sérieusement dans la formation des futurs joueurs dès l'âge de 11 ans.


Dans six ans maximum, le Tchad pourrait ainsi garantir une place sur la scène internationale du football, à l'instar du basketball dont tous les tchadiens témoignent aujourd'hui. Pour rappel, en 1996, les défunts entraîneurs, Okala, Ramadan et Copa ont lancé une école de formation de football à Sarh dont on étais parmi les meilleurs joueurs de la formation avec mon aîné Nodjiadoum Dieudonné, avec qui on a développé l'idée de former les minimes pour l'avenir et aujourd'hui il reste le seul meilleur entraîneur et formateur avec des jeunes à Sarh. 

Depuis 60 ans, le Tchad n'a pas réussi à se qualifier pour la Coupe d'Afrique des Nations. Les raisons de cet échec sont multiples : malversations financières, choix discutables dans la sélection des joueurs, manque de préparation adéquate et un engagement insuffisant de l'État. Ces problématiques affectent non seulement la performance de l'équipe nationale, mais aussi le moral des joueurs, qui se retrouvent souvent en proie à des incertitudes.

Il est peut-être temps de suspendre temporairement les participations de l'équipe nationale aux compétitions internationales et de réorienter nos efforts vers la formation de base. De nombreux pays ont connu un renouveau grâce à un investissement dans les jeunes talents et une structure solide. Nous devons apprendre de ces exemples et mettre en place un système qui favorise le développement de nos athlètes.

Le récent départ de l'ancien sélectionneur M. Nicaise K. a mis en lumière les difficultés rencontrées par le football tchadien. Malgré ses efforts pour insuffler un nouvel élan à l’équipe, les pressions politiques ont conduit à une démission en masse des joueurs internationaux. Cette instabilité est décourageante et met en exergue un problème fondamental : la nécessité d’un environnement sain et stable pour que nos talents puissent s’épanouir.

Il est également déconcertant de constater que certains joueurs, manquant de stature et d'expérience, prennent place dans l’équipe nationale simplement en raison de relations politiques ou d'intérêts personnels. Le football doit être basé sur le mérite et la performance, et non sur des considérations extérieures.

Il est essentiel que nous repensions notre approche du football au Tchad. En mettant de côté les influences politiques et en investissant dans la formation et le développement des jeunes talents, nous pouvons espérer voir un jour notre équipe nationale briller sur la scène internationale. Le chemin sera long, mais il est nécessaire pour bâtir un avenir meilleur pour le sport dans notre pays.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste, ancien sportif pluridisciplinaire et entraîneur de basketball FIBA Afrique.

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#Tchad: Le Tchad et l'exploitation des énergies renouvelables, un avenir prometteur pour Sarh

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Société
Les bagasses dans l'usine de la CST à Banda. Photo/Allako-As


Les énergies nouvelles et renouvelables représentent une opportunité inestimable pour le Tchad, un pays riche en ressources naturelles mais confronté à des défis énergétiques majeurs. Avec une politique adéquate, il est possible de transformer ces ressources en solutions durables qui amélioreront la qualité de vie de la population tchadienne. Parmi les nombreuses possibilités, la bagasse produite par la Compagnie Sucrière du Tchad (CST) émerge comme une solution prometteuse pour l'électrification de la ville de Sarh, offrant ainsi une chance d'accès à l'électricité 24 heures sur 24.

La bagasse, résidu de la transformation de la canne à sucre, est souvent sous-exploitée. Pourtant, elle peut être utilisée comme source d'énergie renouvelable pour produire de l'électricité. En utilisant cette ressource, Sarh pourrait non seulement répondre à ses besoins énergétiques, mais également contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Une telle initiative pourrait transformer la ville en un modèle d'électrification durable, réduisant ainsi la dépendance aux sources d'énergie fossiles importées et coûteuses.

Cependant, pour que cette vision devienne réalité, il est impératif que le chef de l'État, Mahamat Idriss Déby Itno, s'entoure de conseillers et de décideurs politiques ayant une véritable vision de développement. Malheureusement, il semble que certains membres de son entourage manquent de perspectives innovantes pour tirer parti des ressources naturelles du pays. L'absence d'une stratégie claire et ambitieuse dans le domaine des énergies renouvelables pourrait freiner le potentiel de développement du Tchad.

Il est urgent que le président Déby se tourne vers Sarh et prenne les mesures nécessaires pour mettre en œuvre une politique énergétique axée sur les énergies renouvelables. Cela pourrait inclure des investissements dans des infrastructures adaptées pour la transformation de la bagasse en électricité, ainsi que des partenariats avec des entreprises spécialisées dans les énergies renouvelables. En outre, sensibiliser la population sur les avantages des énergies renouvelables est essentiel pour garantir un soutien local à ces initiatives.

Le développement durable et l'électrification de Sarh ne sont pas seulement des enjeux économiques ; ils sont également essentiels pour améliorer le bien-être social des habitants. L'accès à une énergie fiable et abordable peut transformer les vies, favoriser l'émergence de petites et moyennes entreprises et stimuler la croissance économique locale.

En conclusion, le Tchad a toutes les cartes en main pour devenir un leader dans le domaine des énergies renouvelables en Afrique. La bagasse de la Compagnie Sucrière du Tchad représente une opportunité majeure pour électrifier Sarh et améliorer les conditions de vie de sa population. Pour réaliser ce potentiel, il est crucial que le président Mahamat Idriss Déby Itno adopte une approche proactive et visionnaire, en s'entourant de conseillers compétents et engagés dans le développement durable. Le temps est venu d'agir pour un avenir énergétique meilleur au Tchad.

Par Allako et Séraphin.

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Publié dans SOCIETE, AFD, Actualité

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#Tchad #Sport : Cérémonie de réception technique du stade de Mandjafa

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Sport
Cérémonie de Réception Technique du Stade de Mandjafa

Le 20 mars 2025, le Stade de Mandjafa a accueilli une cérémonie marquante, présidée par M. Maïdé Hamit Lony, Ministre de la Jeunesse et des Sports. En présence de ses collaborateurs et de la partie chinoise, le Ministre a exprimé sa profonde fierté et sa satisfaction quant à l’achèvement de ce projet d'envergure, véritable phare de la modernisation du sport tchadien. Ce stade, fruit d'une coopération fructueuse entre le Tchad et la Chine, incarne les espoirs partagés des deux nations pour un avenir sportif plus florissant en Afrique et plus précisément au Tchad.

Ainsi, le Ministre Maïdé Hamit Lony a mis en lumière la vision du Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno , Président de la République, Chef de l'État, dont le leadership déterminé a permis l’émergence de ce projet, fondement essentiel du renouveau du secteur sportif national. Il a souligné que cette infrastructure n’est pas qu'un simple site de compétition, mais un lieu de rassemblement, de fraternité et de progrès, destiné à nourrir les rêves des jeunes talents sportifs du pays. Le Ministre a également exprimé sa gratitude envers le gouvernement chinois pour son soutien indéfectible dans la concrétisation de cette réalisation. Aussi, M. Maïdé Hamit Lony a remercié chaleureusement toutes les parties prenantes, notamment les équipes techniques pour leur contribution essentielle à la réussite de ce projet. Il a réaffirmé son engagement à poursuivre les réformes et les investissements dans le domaine du sport, soulignant que le Stade de Mandjafa ne représente que le début d'une nouvelle ère pour le sport tchadien. Son leadership visionnaire et son dévouement continuent d'inspirer l'ensemble du pays, en particulier les jeunes générations.

La détermination sans faille du Ministre Maïdé Hamit Lony pour la réinvention du sport tchadien est évidente dans son travail acharné pour redynamiser ce secteur crucial. Conscient des défis à relever, il met un accent particulier sur la collaboration avec tous les acteurs du milieu sportif, nationaux et internationaux. Pour lui, l’avenir du sport et de la jeunesse repose sur l’unité, le partage d’idées et la volonté collective d’offrir des opportunités aux jeunes talents. Il réaffirme que son engagement est guidé par la conviction profonde que seul un travail d’équipe permettra de bâtir un Tchad où le sport et la jeunesse occupent une place centrale dans le développement du pays.
Il convient de souligner qu'un mémorandum a été signé entre les deux parties, marquant ainsi un accord officiel, suivi de l'échange de cadeaux symboliques, symbolisant la coopération et les liens renforcés entre le Tchad et la Chine.
…………………………………….

حفل الإستلام الفني لملعبمانجفا : خطوة حاسمة نحو مستقبل الرياضة التشادية تحت القيادة الملهمة للوزير مايدي حامد لوني
في 20 مارس 2025، احتضن ملعب مانجفا حفلا هاما ترأسه السيد مايدي حامد لوني، وزير الشباب والرياضة. وبحضور معاونيه والجانب الصيني، أعرب الوزير عن اعتزازه وارتياحه العميقين لإنجاز هذا المشروع الكبير الذي يعد منارة حقيقية لتحديث الرياضة التشادية. ويجسد هذا الملعب، الذي جاء ثمرة التعاون المثمر بين تشاد والصين، الآمال المشتركة للدولتين في مستقبل رياضي أكثر ازدهارا في أفريقيا، وبشكل أكثر تحديدا في تشاد.
ومن ثم، أبرز الوزير مايدي حامد لوني رؤية المارشال محمد إدريس ديبي إتنو، رئيس الجمهورية، رئيس الدولة، الذي سمحت قيادته الحازمة بنشوء هذا المشروع، الذي يعد أساسا رياضيا لتجديد قطاع الرياضة والوطني . وشدد على أن هذه البنية التحتية ليست مجرد موقع منافسة بسيط، بل هي مكان للتجمع والتآخي والتقدم، تهدف إلى تغذية أحلام المواهب الرياضية الشابة في البلاد. كما أعرب الوزير عن امتنانه للحكومة الصينية لدعمها الثابت لجعل هذا الإنجاز حقيقة. كما شكر السيد مايدي حامد لوني بحرارة جميع أصحاب المصلحة، ولا سيما الفرق الفنية والشركاء الدوليين، على مساهمتهم الأساسية في نجاح هذا المشروع. وأكد مجددا التزامه بمواصلة الإصلاحات والاستثمارات في مجال الرياضة، مشددا على أن ملعب مانجفا لا يمثل إلا بداية عهد جديد للرياضة التشادية. ولا تزال قيادته الحكيمة وتفانيه مصدر إلهام للبلد بأكمله، وخاصة الأجيال الشابة.
إن تصميم الوزير مايدي حامد لوني الذي لا يتزعزع على إعادة إحياء الرياضة التشادية يتجلى في عمله الجاد لتنشيط هذا القطاع الحيوي. وإدراكًا منه للتحديات التي يتعين مواجهتها، فإنه يركز بشكل خاص على التعاون مع جميع اللاعبين في عالم الرياضة، الوطني والدولي. بالنسبة له، يعتمد مستقبل الرياضة والشباب على الوحدة وتبادل الأفكار والرغبة الجماعية في توفير الفرص للمواهب الشابة. ويؤكد من جديد أن التزامه يرتكز على الاقتناع العميق بأن العمل الجماعي وحده هو الذي سيجعل من الممكن بناء تشاد حيث تحتل الرياضة والشباب مكانة مركزية في تنمية البلاد.
وتجدر الإشارة إلى أنه تم توقيع مذكرة بين الطرفين، مما يمثل اتفاقا رسميا، يليه تبادل الهدايا الرمزية، التي ترمز إلى التعاون وتعزيز العلاقات بين تشاد والصين

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