La délégation tchadienne, dirigée par le Président du Conseil constitutionnel, Me Jean-Bernard Padaré, participe activement depuis le 28 octobre 2025 aux travaux du VIème congrès de la Conférence mondiale sur la justice constitutionnelle qui se tient à Madrid. Cette édition est centrée sur le thème crucial des « droits de l’Homme des générations futures ».

Dès le début des travaux, les participants, représentant 122 pays, ont engagé des discussions sur plusieurs thématiques essentielles. Parmi celles-ci figurent la durabilité environnementale et la préservation du patrimoine culturel de l’humanité. Les débats portent également sur l’accès équitable aux technologies modernes et la protection de l’indépendance de la justice constitutionnelle, des enjeux fondamentaux pour garantir un avenir juste et équitable.

Ce congrès de haut niveau représente une occasion unique pour les membres du Conseil constitutionnel du Tchad d'échanger leurs expériences et d'apprendre des pratiques et des stratégies mises en œuvre par d'autres délégations internationales. En favorisant le dialogue et le partage de connaissances, cette rencontre vise à renforcer les mécanismes de justice constitutionnelle à travers le monde, tout en plaçant les droits des générations futures au cœur des préoccupations des décideurs.

La participation active du Tchad à cet événement témoigne de son engagement envers les principes de justice et de droits de l'Homme, ainsi que de sa volonté de contribuer aux discussions globales sur ces sujets cruciaux. Les résultats de cette conférence pourraient avoir un impact significatif sur les politiques nationales et internationales concernant la protection des droits fondamentaux et la justice constitutionnelle.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin Adoumngar

#Societe: 

Dans une situation marqué par une vive émotion suite au décès tragique du jeune rappeur et slameur survenu le 7 octobre dernier, Abel Maina a choisi de prendre la parole pour clarifier sa position. Loin des accusations qui ont pu circuler, M. Maina a souhaité se concentrer sur les faits et les circonstances entourant cette perte douloureuse.

Se présentant non seulement comme un homme politique, mais surtout comme un humanitaire, Abel Maina a expliqué son engagement à soutenir l'artiste dans son état de santé précaire comme il avait l'habitude de faire avec certains artistes tchadiens. Son objectif était clair : obtenir le visa nécessaire pour permettre une évacuation médicale, et non de transformer cette situation en une affaire politique ou personnelle. Il a souligné que son intention était uniquement d'apporter de l'aide dans un moment critique, où chaque minute compte pour le défunt.

« Au-delà de mes fonctions, c'est l'humain qui prime », a-t-il affirmé, insistant sur le fait que chacun doit être traité avec dignité et respect, indépendamment de son statut ou de sa notoriété peu importe. Dans un monde où les jugements rapides et les rumeurs peuvent facilement prendre le pas sur la vérité, M. Maina appelle à la retenue et à la compassion. « Les mauvaises langues doivent se taire », a-t-il ajouté, rappelant que seul Dieu connaît véritablement le cœur et les intentions des individus.

Cet appel à l'humanité résonne dans un contexte où la solidarité et l'empathie sont plus que jamais nécessaires. La perte d'un jeune talent ne doit pas être l'occasion de division, mais plutôt celle d'une réflexion collective sur l'importance d'agir avec bienveillance envers ceux qui souffrent.

Abel Maina conclut en réaffirmant son engagement envers la jeunesse et la culture, et en espérant que cette tragédie servira de leçon pour renforcer les liens d'entraide et de soutien au sein de la communauté. Dans ces moments difficiles, il est essentiel de se rappeler que derrière chaque histoire se cache un être humain avec des rêves, des aspirations et des luttes.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste et blogueur.

#Politique #PCIT

La Maison de la Presse du Tchad a accueilli, ce samedi 18 octobre 2025 le lancement officiel du Parti des Constitutionnalistes pour l'Intégrité au Tchad (PCIT). Cette nouvelle formation politique a été présentée à la presse tchadienne par son président, M. Nadjilem Ali Sylvain.

Un parti pour la liberté, la justice et la fraternité

Le PCIT a pour slogan "Liberté, Justice et Fraternité" et se donne pour mission de promouvoir les valeurs de la démocratie et de la bonne gouvernance. Le parti est composé de 16 membres, dont des femmes et des hommes issus de divers horizons.

Un engagement pour l'intégrité et la constitutionnalité

Le président du PCIT, M. Nadjilem Ali Sylvain, a souligné que son parti est engagé à défendre la Constitution et à promouvoir l'intégrité dans la gestion des affaires publiques. Il a également affirmé que le PCIT sera un acteur important dans la vie politique tchadienne.

Une nouvelle dynamique politique

Le lancement du PCIT marque une nouvelle dynamique politique au Tchad, avec l'arrivée d'un nouveau parti qui entend bousculer les habitudes et promouvoir une gouvernance plus transparente et plus juste. La bonne chance est souhaitée au PCIT dans ses futures activités en espérant qu'il contribuera à l'enrichissement du débat politique dans le pays.

Par Louba-heindé Séraphin Adoumngar, journaliste et expert en communication digitale.

▎Le monde de la musique tchadienne est en deuil. À seulement 36 ans, le rappeur et slameur Ray's Kim EDM a succombé par une suite de maladie, laissant derrière lui un vide immense dans le cœur de ses fans et de toute une nation. Connu pour son engagement passionné envers la jeunesse et les causes sociales, Ray's Kim, surnommé "Bunda Boss", a su captiver le peuple tchadien avec son style unique et ses messages percutants.

Depuis plus de quinze ans, l'artiste s'est consacré à défendre les droits des plus vulnérables, notamment les enfants des rues et les victimes de la traite des personnes. Sa musique, loin d'être seulement un divertissement, était un véritable cri du cœur, une invitation à la réflexion et à l'action. En parallèle de sa carrière musicale, il a également fait son entrée en politique en rejoignant le parti d'opposition "Les Transformateurs", témoignant ainsi de son désir de changement et d'amélioration des conditions de vie au Tchad.

Ray's Kim a traversé des périodes difficiles, souvent éloigné de la scène musicale, mais il n'a jamais abandonné sa mission. Grâce à l'opportunité offerte par le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, Président de la République en période de la transition, il a trouvé sa place au Conseil National de Transition, où il a continué à porter la voix de ceux qui n'en ont pas.

À l'approche de la fin de son mandat, Ray's Kim a pensé renouer avec son public en organisant un grand concert le 29 mars 2025 au stade de Pari-Congo. Cet événement tant attendu a eu lieu effectivement et s'est terminé sur une note d'un véritable proche du peuple. Quelques temps après, l'artiste du peuple commence à ressentir un malaise qui ne lui laisse plus le temps de produire devant ses fans.

Sa dernière parution au grand public, s'était au deuil de l'un de ses managers, Willy Wildona d'où son état physique a fait coulé des larmes et à un soulèvement de masse pour son évacuation pour des soins appropriés. Le 7 octobre 2025, à 16 heures 23 minutes, selon le témoignage de son pilier et encadreur en culture et music Ricardo Nanadoumngar Labe, il rend son dernier souffle, pendant qu'une équipe se préparait de l'évacuer à Paris en France pour des soins. Cette disparition plonge ses admirateurs dans une profonde tristesse.

Loin des spéculations et des accusations politiques qui entourent souvent les disparitions d'artistes, il est essentiel de se rappeler que Ray's Kim avait lui-même évoqué sa situation sanitaire sans jamais chercher à impliquer qui que ce soit. Son intégrité et sa liberté d'expression font partie de son héritage.

Avec amertume et regret, M. Patrick Memtodjim, analyste et défenseur des droits humains, a exprimé sur sa page que les moralisateurs hypocrites et les médecins qui ne se manifestent qu'après la mort devraient honorer la mémoire de cet artiste exceptionnel plutôt que de s'engager dans des débats stériles.

Ray's Kim EDM n'était pas seulement un musicien ; il était un homme de cœur, un défenseur des droits humains et un symbole d'espoir pour beaucoup. Son départ laisse un vide incommensurable, mais son héritage vivra à travers sa musique et son engagement pour un monde meilleur. Que sa mémoire soit célébrée et que son message continue d'inspirer les générations futures.

Par Louba-heindé Séraphin Adoumngar 

Dans le paysage sportif tchadien, il est crucial de reconnaître et de soutenir les initiatives positives qui visent à promouvoir le développement du sport. Parmi ces acteurs, Marabeye Archange se distingue par son engagement et sa passion pour le football, mais il semble qu'il soit la cible de critiques malveillantes. Ces attaques, souvent motivées par des intérêts personnels ou des règlements de comptes, nuisent non seulement à l'individu, mais également à l'ensemble du milieu sportif au Tchad.

Marabeye Archange est un jeune bénévole respecté, apprécié pour son éducation et sa volonté de contribuer au bien-être du sport. Il incarne une nouvelle génération d'acteurs qui cherchent à faire bouger les lignes et à apporter un souffle nouveau au football tchadien. Au lieu de le rabaisser par des écrits malveillants, il est essentiel de reconnaître son apport et de l'encourager dans ses démarches.

Il est regrettable de constater que certains utilisent leur plume pour dénigrer ceux qui s'efforcent de faire avancer le sport. La critique constructive est nécessaire dans tout domaine, mais elle doit être fondée sur des faits réels et non sur des rancunes personnelles. Les témoignages des véritables sportifs, qu'ils soient joueurs ou entraîneurs, devraient être pris en compte avant de porter des jugements hâtifs sur la valeur d'un individu.

Le sport doit être un vecteur de paix et de développement, et non un champ de bataille pour des rivalités personnelles. Les détracteurs de Marabeye doivent comprendre que leurs attaques ne font que freiner l'évolution du sport au Tchad. Au lieu de cela, il serait plus bénéfique d'encourager les jeunes talents et les passionnés qui travaillent sans relâche pour améliorer la situation sportive dans le pays.

Il est temps d'adopter une culture de soutien et d'encouragement au sein du milieu sportif. Les acteurs comme Marabeye Archange méritent notre reconnaissance et notre aide pour continuer à bâtir un avenir prometteur pour le sport tchadien. Ensemble, mettons fin aux règlements de comptes individuels et concentrons-nous sur l'essentiel : le développement du sport au Tchad.

Soyons solidaires et faisons preuve de bienveillance envers ceux qui œuvrent pour le bien commun. Le sport est un domaine où l'unité et la collaboration doivent primer sur les querelles personnelles. Encourageons ceux qui, comme Marabeye, font preuve d'engagement et d'intégrité pour faire progresser le football tchadien.

Par Louba-heindé Séraphin Adoumngar