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#Tchad : Les travailleurs de la filiale chinoise CNPC demandent de meilleurs salaires.

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Politique et société.
Image d'illustration.


La China National Petroleum Corporation (CNPC), entreprise d’Etat chinoise opérant dans le secteur pétrolier, dispose de filiales dans plusieurs pays d’Afrique, dont au Tchad. Le groupe pétrolier chinois opérant largement dans le Sahel, déjà accusé de corruption à grande échelle par la Confédération syndicale indépendante des douanes tchadiennes, est de nouveau pointé du doigt.

Dans un reportage de France 24 réalisé par le correspondant Harold Girard, le groupe, qui emploie une centaine d’ouvriers locaux, est cette fois accusé de mieux rémunérer les ouvriers chinois que les ouvriers tchadiens. Une situation qui amène certains ouvriers à devoir cumuler deux activités professionnelles, pour compenser les mauvaises conditions de rémunération salariale imposées par la CNPC aux travailleurs locaux.

« Évidement, je n’avais pas pensé avoir une autre activité, parce que c’est une compagnie pétrolière. Donc quand on parle de pétrole, tout le monde sait qu’il y a de l’argent », témoigne anonymement un ouvrier. Alors qu’il explique être payé moins de 800 euros par mois par la CNPC pour des périodes de travail pouvant aller jusqu’à 35 jours consécutifs, sans interruption, cet ouvrier affirme qu’un expatrié chinois est payé 3 000 euros minimum au même poste. 
La législation tchadienne prescrit également que les postes occupés par un travailleur étranger doivent être cédés à un travailleur tchadien après deux ans. Pourtant, cette législation n’est pas respectée par la CNPC d’après les syndicats, mais aussi par d’autres entreprises étrangères au Tchad : « Nous attendons de la part de la CNPC le respect de la législation tchadienne. Nous interpellons [les autorités] pour que cette Convention soit appliquée dans toutes les entreprises du secteur pétrolier du Tchad », témoigne Christian Noubaissem, secrétaire général du syndicat PETROSYNAT, syndicat national du secteur pétrolier du Tchad.

Du côté de l’Etat, les travailleurs du secteur sont exhortés à la patience, notamment en ce qui concerne la nationalisation de postes occupés par des étrangers au-delà de deux ans. Selon Adoum Mahamat, inspecteur général au ministère du Pétrole, s’il était avéré qu’une société étrangère insistait à ne faire travailler que ses expatriés, la sanction la plus simple pour l’Etat resterait de ne pas leur délivrer de titres de séjour ou de cartes de travail.

La problématique reste majeure au Tchad, où des années d’abus ont été documentées dans le secteur. Le 1er février 2025, le syndicat PETROSYNAT, affilié à l’Union des syndicats du Tchad, avait tenu un point de presse à la Bourse du travail afin d’exhorter les sociétés pétrolières à appliquer la convention collective du secteur pétrolier, et ce afin d’améliorer les conditions de travail des salariés locaux.

Au Tchad, le pétrole représente 40 % des recettes de l’Etat.

Par Harold Girard

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#Sécurité: Félicitations aux forces de défense et de sécurité tchadiennes, un pas vers l'avenir

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Sécurité
Les forces de l'ordre , de la sécurité et de défense nationale

En cette période charnière pour le Tchad, il est essentiel de reconnaître et de féliciter le travail acharné de toutes les catégories de forces de défense et de sécurité du pays. Avec peu de matériels et aussi peu de moyen, ces forces remettent l'espoir à la quiétude de la population tchadienne. Leur engagement quotidien pour assurer la sécurité et la stabilité de la nation mérite d'être salué, surtout dans un contexte aussi complexe mais grâce à leurs multiples efforts, la population se sent mieux.

La tâche qui leur incombe n'est pas des plus simples. La gestion des défis sécuritaires est une responsabilité lourde, mais les efforts déployés par nos forces sont visibles et portent leurs fruits. On constate déjà des améliorations notables dans l'organisation sécuritaire à travers le territoire tchadien. Cela témoigne d'une volonté collective d'avancer vers un avenir meilleur, où la sécurité est une priorité pour tous.

Sous la direction du Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, le partage du pouvoir et la gestion publique se sont progressivement mis en place. Bien que des obstacles subsistent, notamment la négligence de certains responsables qui peuvent être considérés comme des brebis galeuses, les progrès réalisés sont encourageants. La détermination affichée par le leadership actuel à sécuriser le peuple tchadien est palpable et inspire confiance.

L'avenir de l'ordre et de la sécurité au Tchad semble prometteur grâce à cette dynamique. Il est crucial que chaque membre des forces de défense et de sécurité continue de travailler avec diligence et intégrité comme le souligne le général Ali Akabache, ministre de la sécurité publique. Ensemble, ils contribuent à bâtir un Tchad où chaque citoyen peut vivre en paix et en sécurité.

Ces hommes en treillis, mérite un encouragement à tous les niveaux. Un hommage à toutes celles et ceux qui œuvrent sans relâche pour la sécurité du pays. Leur dévouement est un pilier fondamental sur lequel repose l'avenir du Tchad. La population doit soutenir les forces armées et à encourager leur engagement pour un Tchad uni et sécurisé.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste reporter et photographe.

 

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#Tchad : L’Union européenne annonce une aide humanitaire renforcée face à l’afflux de réfugiés soudanais

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Politique et société.
L'union européenne présente sur le terrain


L’Union européenne va augmenter de manière significative sa contribution aux opérations humanitaires au Tchad. Dans un contexte de gel des financements américains et à l’approche des deux ans du conflit au Soudan, le Tchad fait face à une arrivée massive de réfugiés dans la région du Ouaddaï, à l’est du pays. Si l’aide européenne ne compense pas totalement le retrait américain, elle est la bienvenue au pays de Toumaï.
C’est un voyage « symbolique », selon Hadja Lahbib, Commissaire européenne à l’Egalité, la Préparation et la Gestion des crises, en visite au Tchad depuis le 8 avril.
Devant le poste-frontière d’Adré — où entrent chaque jour entre 100 et 200 réfugiés selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) – elle annonce une nouvelle enveloppe d’aide humanitaire européenne. « Nous sommes là pour contribuer à l’aide financièrement, avec un paquet de 74 millions d’euros », explique-t-elle, « qui va aider à soutenir les agences des Nations Unies sur place, qui doivent faire face, malheureusement, à une diminution drastique de l’aide financière qui était apportée jusqu’ici par d’autres donateurs, essentiellement les États-Unis. »
À ses côtés, Zara Mahamat Issa, ministre tchadienne de l'Action sociale, de la Solidarité et des Affaires humanitaires, confirme malgré les difficultés, la politique d’accueil menée depuis le début du conflit par le Tchad. « Le Tchad dépasse l’afflux massif de réfugiés, et cela se fait d’une manière continue », assure-t-elle, « en ce moment, il y a un grand nombre de réfugiés, que je peux estimer au moins à 300 000 personnes à la frontière. Maintenant, il est question de les relocaliser dans des camps, ce qui nécessite énormément de ressources. »
Dans un communiqué paru sur son site le 10 avril, la Commission a précisé l’étendue de l’aide humanitaire, qui vise prioritairement à soutenir le Tchad dans la réponse à la crise des déplacements forcés dans la province du Lac Tchad, ainsi qu’à l’afflux de réfugiés soudanais et de rapatriés dans l’est du pays. Les fonds seront utilisés pour « l'aide alimentaire et nutritionnelle, la protection des personnes et des familles vulnérables, les soins de santé et les médicaments essentiels, l'eau, l'assainissement et les services d'hygiène, les abris pour les populations déplacées, l'éducation et la réponse rapide multisectorielle ».
Vers une conférence sur la paix au Soudan
Repartie mercredi 9 avril 2025 dans l'après-midi pour N’Djamena, Hadja Lahbib a eu ce jeudi des entretiens de haut niveau dans la capitale tchadienne, avant de représenter l’Union européenne à la Conférence pour la paix au Soudan, organisée le 15 avril à Londres.
 

#Tchad : L’Union européenne annonce une aide humanitaire renforcée face à l’afflux de réfugiés soudanais
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#Société#Politique: Hommage à François Ngarta Tombalbaye, 50 ans après sa disparition

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste, reporter et photographe. Expert en Communication Digitale.

Politique et société.
L'ancien Président de la République du Tchad, Ngarta Tombalbaye, mort en 1975.


Le 13 avril 1975 marque une date tragique dans l’histoire du Tchad, celle de la disparition de François Ngarta Tombalbaye, le premier président de la République du Tchad. Cinquante ans se sont écoulés depuis ce jour, mais la mémoire de cet homme qui a profondément marqué l’histoire politique de notre pays demeure vivante dans le cœur de nombreux tchadiens.

François Ngarta Tombalbaye a été un fervent défenseur de l’unité nationale, prônant un vivre-ensemble sans distinction d’origine ou de région. Son engagement politique a été guidé par une vision d’harmonie entre les différentes composantes de la société tchadienne. À une époque où les clivages nord-sud étaient exacerbés, Tombalbaye a su maintenir une certaine cohésion sociale, rappelant à tous que le Tchad est une nation indivisible.

Les témoignages des plus âgés, qu’ils soient originaires du nord ou du sud, font écho à cette réalité. Ils se souviennent d’un président qui a œuvré pour le bien-être de tous, sans favoritisme ni discrimination. Les discours de Tombalbaye, riches en messages d’unité et de paix, résonnent encore aujourd’hui comme un appel à la réconciliation et à la solidarité entre les tchadiens.

Cependant, force est de constater que la mémoire de cet homme d’État est souvent mise à l’écart dans le paysage politique actuel. Les autorités tchadiennes semblent avoir oublié l’intégrité et l’engagement de ce grand homme. Il est essentiel que sa mémoire soit célébrée comme il se doit, car son héritage mérite d’être transmis aux générations futures.

Récemment, le général Ousmane Djouma a pris l’initiative de rendre hommage à François Ngarta Tombalbaye lors de son passage comme gouverneur de la province du Moyen-Chari à Sarh, la ville où l’ancien président avait entrepris la construction d’un édifice culturel. En rénovant la maison de la culture qui porte son nom, le Gal Djouma a non seulement honoré la mémoire de Tombalbaye, mais a également redonné vie à un espace dédié aux activités des jeunes, contribuant ainsi au développement culturel de cette région souvent oubliée.

Il est important que nous, Tchadiens, nous souvenions de l’héritage laissé par François Ngarta Tombalbaye. Son message d’unité nationale et de paix doit continuer à guider nos actions et nos politiques. Célébrer sa mémoire, c’est aussi s’engager à construire un Tchad où chacun se sentira inclus et respecté, indépendamment de ses origines.

En ce 13 avril 2025, rendons hommage à François Ngarta Tombalbaye, un leader visionnaire dont les idéaux d’unité et de paix doivent rester au cœur de notre quête collective pour un Tchad meilleur.

Archives du net

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#Tchad #CNDH: Journée porte ouverte de la CNDH, un pas vers la promotion des droits humains au Tchad

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Droit de l'homme
Le Premier Ministre et le Président de la CNDH

Le samedi 12 avril 2025, la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH) a organisé une journée porte ouverte à l'intention des membres du gouvernement tchadien. Cet événement, qui s'est tenu à N'Djamena, a marqué une étape historique pour la CNDH, étant la première rencontre de ce type depuis sa création après la conférence nationale souveraine en 1993.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin A.✍️

La cérémonie a vu la présence du Premier Ministre, Ambassadeur Allah Maye Halina, ainsi que des membres de son gouvernement, des représentants du cabinet de la présidence, des directeurs généraux, des corps diplomatiques accrédités au Tchad, et le maire de la capitale, N'Djamena. Cette affluence témoigne de l'importance accordée à la promotion et à la protection des droits humains dans le pays.

Dans son allocution, le Président de la CNDH, Belngar Larmé Jacques, a souligné que cette journée était essentielle pour sensibiliser les responsables gouvernementaux aux enjeux liés aux droits humains. Il a exprimé ses préoccupations quant à la méconnaissance par certains chefs de départements ministériels des règles fondamentales régissant la protection des libertés individuelles au Tchad. Selon lui, cette rencontre est une occasion précieuse pour chaque responsable de mettre en avant les efforts déployés en matière de respect des droits humains.

Le Premier Ministre a salué cette initiative et a encouragé son équipe gouvernementale à établir un lien étroit avec la CNDH. Il a insisté sur l'importance d'accomplir leurs missions en conformité avec les lois et règlements de la République. Cette exhortation vise à renforcer la collaboration entre les institutions gouvernementales et la CNDH pour garantir le respect des droits fondamentaux de chaque citoyen.

La journée porte ouverte a également permis des échanges constructifs entre les participants, favorisant un dialogue sur les défis auxquels le Tchad est confronté en matière de droits humains. Les discussions ont mis en lumière les initiatives déjà en cours ainsi que les mesures à prendre pour améliorer la situation des droits humains dans le pays.

Cette journée porte ouverte de la CNDH représente un moment important ,,pour le Tchad dans sa quête d'un meilleur respect des droits humains. Elle souligne l'engagement du gouvernement à travailler main dans la main avec la CNDH pour promouvoir et protéger les libertés fondamentales, tout en renforçant la sensibilisation au sein des institutions publiques. Ce pas vers une meilleure gouvernance et une société plus juste est essentiel pour l'avenir du pays et le bien-être de ses citoyens.

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#Santé: Prévention du choléra, protéger les populations vulnérables

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Urgence sanitaire au Tchad.
L'image l'illustration


Le choléra est une infection diarrhéique aiguë, causée par le Bacille Vibrio cholerae, que l'on contracte principalement par l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés. Cette maladie peut provoquer des déshydratations sévères et, si elle n'est pas traitée rapidement, elle peut être mortelle. Dans les régions où le choléra est endémique, il est crucial de prendre des mesures préventives pour protéger les populations, en particulier les plus vulnérables, comme les enfants et les personnes âgées.

Moyens de prévention

1. Lavage des mains : Le lavage régulier des mains avec du savon et de l'eau propre est l'une des mesures les plus efficaces pour prévenir la propagation du choléra. Il est essentiel de se laver les mains avant de préparer des aliments, avant de manger et après avoir utilisé les toilettes.

2. Consommation d'eau potable : Il est impératif de ne boire que de l'eau potable. L'eau doit être traitée par ébullition ou par des méthodes de filtration appropriées. Évitez les boissons non embouteillées et les glaçons dans les régions à risque.

3. Hygiène et assainissement : Maintenir un environnement propre est essentiel pour prévenir la contamination. Cela inclut le nettoyage régulier des surfaces et la gestion adéquate des déchets. Les installations sanitaires doivent être fonctionnelles et accessibles à tous.

4. Hygiène alimentaire : Privilégiez la cuisson complète des aliments et consommez des produits frais. Évitez les aliments crus ou mal cuits, en particulier les fruits de mer et les légumes qui pourraient être contaminés.

5. Construction de latrines : L'accès à des installations sanitaires adéquates est fondamental pour prévenir la transmission du choléra. Les latrines doivent être construites dans des zones éloignées des sources d'eau potable pour éviter la contamination.

6. Vaccination : Dans certaines situations, la vaccination contre le choléra peut être recommandée, en particulier pour les personnes vivant dans des zones à haut risque ou celles qui voyagent vers ces régions. La vaccination ne remplace pas les autres mesures préventives, mais elle peut offrir une protection supplémentaire.

Rôle des parents

Les parents jouent un rôle crucial dans la prévention du choléra au sein de leur famille et de leur communauté. Ils doivent sensibiliser leurs enfants aux bonnes pratiques d'hygiène et veiller à ce que leur foyer respecte les normes d'assainissement. En impliquant toute la famille dans ces efforts, il est possible de réduire considérablement le risque d'infection.

La prévention du choléra repose sur une combinaison de bonnes pratiques d'hygiène, d'assainissement adéquat et d'éducation communautaire. En prenant ces mesures, nous pouvons protéger les populations vulnérables et contribuer à la lutte contre cette maladie évitable. La sensibilisation et l'engagement collectif sont essentiels pour garantir un environnement sain et sécurisé pour tous.

#Santé: Prévention du choléra, protéger les populations vulnérables
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#Entrepreneuriat au #Tchad : Ronelyam Lucie, une pionnière de la réussite féminine

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste, reporter photographe. Expert en communication digitale. 
 

Entrepreneuriat
La jeune entrepreneure Ronelyam Lucie, fondatrice de Kilich Vital


Au cœur du Tchad, un vent de changement souffle grâce à des femmes audacieuses qui s'engagent sur la voie de l'entrepreneuriat. Parmi elles, Ronelyam Lucie se distingue par sa détermination et son ambition. Cette femme dynamique incarne l'espoir d'une génération de femmes tchadiennes désireuses de sortir de la dépendance quotidienne et de construire un avenir meilleur.

Ronelyam Lucie, de taille moyenne et pesant entre 85 et 90 kg, a compris très tôt l'importance cruciale de la nutrition et de la santé. C'est ainsi qu'elle a lancé son entreprise, "Kilich Vital", spécialisée dans l'assaisonnement de viande rouge. Son produit phare, qui allie goût et hygiène, a rapidement conquis le cœur des consommateurs. Dans les administrations publiques et privées, ainsi que dans les foyers tchadiens, ses mets sont devenus incontournables, témoignant de la qualité et du soin apportés à sa fabrication.


Ce qui distingue Ronelyam Lucie, c'est sa philosophie axée sur le bien-être collectif plutôt que sur le profit personnel. En fixant des prix accessibles à toutes les catégories sociales, elle démontre que le succès entrepreneurial ne doit pas rimer avec exclusivité. Sa foi inébranlable dans sa mission de nourrir le monde est une source d'inspiration pour tous ceux qui la connaissent depuis son enfance.

Loin des complexes et des rivalités qui peuvent freiner d'autres femmes, Lucie reste concentrée sur ses objectifs. Son sourire chaleureux, son amabilité et son courage lui permettent de multiplier ses produits alimentaires et d'élargir son offre. Aujourd'hui, son entreprise ne se limite plus à l'assaisonnement ; elle propose également des prestations variées dans le domaine alimentaire, telles que des pauses café, des déjeuners et des dîners.


Malgré ses succès, Ronelyam Lucie fait face à des défis. Sa vision de voir son entreprise atteindre des sommets est souvent entravée par des limitations financières et un manque de soutien structurel. Elle appelle donc à une attention accrue de l'État tchadien envers l'entrepreneuriat féminin, soulignant l'importance d'encourager la créativité des jeunes femmes et hommes.


À quarante ans révolus, Lucie est déterminée à briser les chaînes de la misère et de la pauvreté au Tchad. Son parcours exemplaire est une invitation à toutes les femmes tchadiennes à croire en leurs capacités et à se lancer dans l'aventure entrepreneuriale. Avec des figures comme Ronelyam Lucie, l'avenir s'annonce prometteur pour l'entrepreneuriat féminin au Tchad.

En soutenant ces initiatives et en valorisant les talents locaux, le Tchad peut espérer bâtir une économie plus résiliente et inclusive, où chaque femme a sa place et peut contribuer au développement du pays.

 

Images Lucie
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#Tchad #Education: Le naufrage du Sud, ma terre natale, de phare de l’éducation à mirage perdu

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Éducation
Le Lycée Collège Saint Charles Lwanga


Le Sud du Tchad, autrefois considéré comme le pilier de l’éducation nationale, n’est plus que l’ombre de lui-même. Ce territoire, qui a forgé des générations d’élites et sculpté les esprits les plus brillants du pays, se retrouve aujourd’hui à la dérive. Le déclin est brutal, vertigineux, presque absurde tant l’héritage éducatif était riche. Ce qui était autrefois une pépinière de talents n’est plus qu’un champ de ruines où le savoir se meurt lentement. Mais que s’est-il passé pour que ce temple de l’excellence s’effondre ainsi ?

Le drame du Sud ne s’est pas joué en un jour. C’est une lente agonie, savamment orchestrée par un cocktail toxique de négligence, de compromissions et d’incompétence. Là où l’enseignement était un sacerdoce, il n’est plus qu’un métier alimentaire. Les enseignants d’antan, figures imposantes du savoir et du respect, ont laissé place à une génération désorientée, coincée entre désillusion et précarité. L’école, jadis sanctuaire du mérite, est devenue un simple passage obligé vers un diplôme vidé de sa substance.

Le Lycée Ahmed Mangué


Les infrastructures scolaires, autrefois florissantes, sont aujourd’hui délabrées. Les salles de classe, mal équipées et souvent surpeuplées, ne permettent plus aux élèves de s’épanouir. Les manuels scolaires sont obsolètes, et les ressources pédagogiques font cruellement défaut. Dans ce contexte, comment espérer transmettre un savoir de qualité ? Les enfants du Sud, qui devraient être les architectes de leur avenir, se retrouvent piégés dans un système qui les abandonne.

Pire encore, ceux qui en ont tiré profit hier semblent aujourd’hui étrangement muets face à la débâcle. Les anciens cadres, ces brillants produits du système éducatif sudiste, ont-ils oublié d’où ils viennent ? Ont-ils abandonné leur devoir de transmission ? Où sont passés les mentors, ces gardiens du flambeau intellectuel qui, autrefois, façonnaient l’avenir du pays ? Leur silence est assourdissant et témoigne d’une déconnexion alarmante entre les générations.

Il est temps d’ouvrir les yeux sur cette réalité tragique. Le Sud du Tchad ne peut pas se permettre de rester dans l’oubli. Une mobilisation collective est nécessaire pour redresser la barre. Les acteurs politiques doivent prendre conscience de l’importance cruciale de l’éducation et investir dans la formation des enseignants, la réhabilitation des infrastructures et la mise à jour des contenus pédagogiques.

Le Lycée Collège Humanité


Les anciens élèves doivent également jouer un rôle actif dans cette renaissance. Ils ont le devoir de revenir sur leurs terres natales et d’apporter leur expertise pour aider à reconstruire un système éducatif digne de ce nom. L’éducation est un héritage précieux qui doit être transmis et préservé.

Ce naufrage du Sud est un appel à l’action. Il est temps de raviver la flamme de l’éducation et de transformer ce mirage perdu en une réalité tangible. Ensemble, redonnons au Sud du Tchad sa place de phare de l’éducation nationale et faisons en sorte que les générations futures puissent bénéficier d’un savoir riche et diversifié. Le destin de notre terre natale en dépend.

Par Guerdi Oubei et LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR.

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#Tchad: Le Tchad et l'exploitation des énergies renouvelables, un avenir prometteur pour Sarh

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Société
Les bagasses dans l'usine de la CST à Banda. Photo/Allako-As


Les énergies nouvelles et renouvelables représentent une opportunité inestimable pour le Tchad, un pays riche en ressources naturelles mais confronté à des défis énergétiques majeurs. Avec une politique adéquate, il est possible de transformer ces ressources en solutions durables qui amélioreront la qualité de vie de la population tchadienne. Parmi les nombreuses possibilités, la bagasse produite par la Compagnie Sucrière du Tchad (CST) émerge comme une solution prometteuse pour l'électrification de la ville de Sarh, offrant ainsi une chance d'accès à l'électricité 24 heures sur 24.

La bagasse, résidu de la transformation de la canne à sucre, est souvent sous-exploitée. Pourtant, elle peut être utilisée comme source d'énergie renouvelable pour produire de l'électricité. En utilisant cette ressource, Sarh pourrait non seulement répondre à ses besoins énergétiques, mais également contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Une telle initiative pourrait transformer la ville en un modèle d'électrification durable, réduisant ainsi la dépendance aux sources d'énergie fossiles importées et coûteuses.

Cependant, pour que cette vision devienne réalité, il est impératif que le chef de l'État, Mahamat Idriss Déby Itno, s'entoure de conseillers et de décideurs politiques ayant une véritable vision de développement. Malheureusement, il semble que certains membres de son entourage manquent de perspectives innovantes pour tirer parti des ressources naturelles du pays. L'absence d'une stratégie claire et ambitieuse dans le domaine des énergies renouvelables pourrait freiner le potentiel de développement du Tchad.

Il est urgent que le président Déby se tourne vers Sarh et prenne les mesures nécessaires pour mettre en œuvre une politique énergétique axée sur les énergies renouvelables. Cela pourrait inclure des investissements dans des infrastructures adaptées pour la transformation de la bagasse en électricité, ainsi que des partenariats avec des entreprises spécialisées dans les énergies renouvelables. En outre, sensibiliser la population sur les avantages des énergies renouvelables est essentiel pour garantir un soutien local à ces initiatives.

Le développement durable et l'électrification de Sarh ne sont pas seulement des enjeux économiques ; ils sont également essentiels pour améliorer le bien-être social des habitants. L'accès à une énergie fiable et abordable peut transformer les vies, favoriser l'émergence de petites et moyennes entreprises et stimuler la croissance économique locale.

En conclusion, le Tchad a toutes les cartes en main pour devenir un leader dans le domaine des énergies renouvelables en Afrique. La bagasse de la Compagnie Sucrière du Tchad représente une opportunité majeure pour électrifier Sarh et améliorer les conditions de vie de sa population. Pour réaliser ce potentiel, il est crucial que le président Mahamat Idriss Déby Itno adopte une approche proactive et visionnaire, en s'entourant de conseillers compétents et engagés dans le développement durable. Le temps est venu d'agir pour un avenir énergétique meilleur au Tchad.

Par Allako et Séraphin.

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Publié dans SOCIETE, AFD, Actualité

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#Tchad #Politique: Le Tchad et la France, une nouvelle ère politique avec Marine Le Pen ?

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Politique et Diplomatie
Le président de la république, Mahamat Idriss Deby Itno et Marine Le Pen


La récente visite de Marine Le Pen à Amdjarass, au Tchad, suscite de vives réflexions sur l'avenir des relations franco-tchadiennes. En tant que leader du Rassemblement National et figure emblématique de l'extrême droite française, Le Pen représente un courant politique en pleine ascension, surtout à l'approche des élections présidentielles en France. Cette rencontre avec le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno pourrait marquer le début d'une nouvelle ère dans la diplomatie entre le Tchad et la France.

Le Maréchal Déby, en tant que stratège politique avisé, a su naviguer habilement dans le paysage complexe de la politique étrangère. Sa vision pragmatique, axée sur la recherche de nouveaux partenariats, lui permet d'anticiper les changements à venir dans le paysage politique européen. Avec Emmanuel Macron qui quittera son poste dans environ trente mois, la question se pose : qui prendra sa place ? La réponse pourrait bien se trouver du côté de Marine Le Pen, dont les ambitions semblent croître.

La venue de Le Pen au Tchad n'est pas une première. Elle a déjà visité le pays par le passé, mais cette fois-ci, elle semble revêtir une importance particulière. En sollicitant une alliance politique avec elle, le Tchad pourrait chercher à renforcer ses liens avec un futur potentiel président français. Ce rapprochement pourrait également être perçu comme une volonté de diversifier les partenariats stratégiques du pays, en se tournant vers des leaders qui partagent des visions similaires sur des questions telles que la sécurité et l'immigration.

Cependant, cette initiative ne manque pas de susciter interrogations et critiques. La présence de Marine Le Pen, figure controversée en raison de ses positions sur l'immigration et l'identité nationale, soulève des questions sur l'image que le Tchad souhaite projeter sur la scène internationale. Les relations entre les deux pays pourraient être redéfinies, mais à quel prix ? Les enjeux sont multiples et complexes.

Il est indéniable que cette rencontre marque un tournant potentiel pour le Tchad. En s'alignant avec une personnalité aussi polarisante que Marine Le Pen, le Maréchal Déby démontre sa volonté de s'affirmer sur la scène internationale tout en cherchant à sécuriser des alliances stratégiques pour l'avenir. L'évolution des relations franco-tchadiennes sera à suivre de près, alors que le monde politique français se prépare à une période de transition.

Le Tchad, sous la direction du Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, semble prêt à explorer de nouvelles avenues diplomatiques. La visite de Marine Le Pen pourrait bien être le prélude à une réévaluation des relations entre les deux nations, avec des implications qui pourraient s'étendre bien au-delà des frontières tchadiennes. L'avenir nous dira si cette alliance sera fructueuse ou si elle soulèvera davantage de défis pour le Tchad sur la scène internationale.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste, reporté et photographe. Expert en Com. Digitale

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