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Dans une atmosphère calme et d'anticipation, les chefs des partis politiques se sont réunis pour écouter la déclaration d'Ahmed Batchiret, président de l'Autorité Nationale de Gestion des Élections (ANGE). Alors que des doutes et des préoccupations émergent concernant l'organisation des élections couplées de 2024, la participation des partis politiques et des candidats est significative.

Pour les élections législatives, 718 listes représentant 1 321 candidats ont été présentées par 179 partis ou regroupements, dont 36,6% sont des femmes. Après examen, 1 274 dossiers ont été jugés conformes, soit 96%, tandis que 46 dossiers ont été déclarés non conformes (3%).

Concernant les élections provinciales, 447 listes pour 1 260 candidats ont été soumises par 134 partis ou regroupements, avec une représentation féminine de 34,8%. Ici, 1 157 dossiers ont été jugés conformes (92%), tandis que 103 dossiers étaient non conformes (8%).

Pour les élections communales, 285 listes pour 6 156 candidats ont été présentées par 93 partis ou regroupements, avec une participation féminine de 34,2%. Tous les dossiers ont été validés après régularisation des documents manquants.

La diaspora, qui ne participe qu'aux élections législatives, est divisée en quatre zones (Afrique, Amérique, Asie et Europe), chacune ayant un siège sans contrainte de quota. Pour cette catégorie, 24 listes pour 24 candidats ont été présentées par 16 partis, avec une représentation féminine de 12,5%. Sur ce total, 18 dossiers ont été jugés conformes (75%), tandis que 6 étaient non conformes (25%).

Ahmed Batchiret a souligné que la Loi organique N°013 favorise la promotion de la femme en politique, avec un taux global de participation féminine de 34,61%. Cette avancée témoigne de la volonté des autorités de faire de la femme un acteur clé dans le développement du pays. La forte représentation féminine prévue dans les futurs organes tels que l'Assemblée nationale et les conseils communaux et provinciaux est un signe prometteur pour le renforcement de la démocratie et l'État de droit.

Les listes provisoires, désormais publiques, seront affichées dans tous les bureaux de l'ANGE. Les partis politiques peuvent consulter ces listes et exercer des recours selon le Code électoral. Pour les élections législatives, les contestations peuvent être portées devant le Conseil constitutionnel, tandis que pour les élections provinciales et communales, les recours se feront devant les tribunaux d'instance compétents et la Cour suprême.

Conformément aux articles 179 et 240 du Code électoral, l'ANGE a examiné tous les dossiers de candidature et a arrêté les listes provisoires qui sont désormais accessibles au public. Les acteurs politiques sont invités à prendre connaissance de ces listes et à agir en conséquence.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR et Krata Josiane.

Dans une correspondance datée du 6 novembre 2024, Ahmed Bartchiret, président de l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE), a informé le secrétaire général du parti MPS du rejet des candidatures de Zeneba Djiddi Touka et Mollia Hassani pour les élections provinciales dans la circonscription de Mourtcha, province de l’Ennedi Ouest.

Ce rejet a suscité des réactions au sein de la classe politique et parmi les électeurs, car il repose sur un critère d’analphabétisme. Bartchiret a clairement indiqué que les deux candidates « ne savent ni lire ni écrire en français ou en arabe », ce qui, selon lui, remet en question leur capacité à exercer des fonctions publiques et à représenter adéquatement la population.

L’analphabétisme demeure un enjeu majeur dans de nombreuses régions du pays, et cette décision met en lumière les défis auxquels sont confrontés les candidats issus de milieux défavorisés. Les critiques se multiplient quant à l’application stricte de critères d'éligibilité qui pourraient exclure des voix importantes et limiter la diversité dans les instances de représentation.

Le parti MPS, dont les candidates faisaient partie, doit désormais réfléchir à ses stratégies pour soutenir l’éducation et la formation de ses membres afin de garantir une représentation plus inclusive à l'avenir. Ce rejet soulève également des questions sur l'accessibilité du processus électoral pour tous les citoyens, indépendamment de leur niveau d'éducation.

Alors que les élections provinciales approchent, le débat sur l'analphabétisme et la qualification des candidats est plus que jamais d'actualité, et il reste à voir comment cette décision influencera le paysage politique local.

Par Krata Josiane, journaliste

#DNIS: L'un des piliers du mouvement rebelle de l'Union des Forces pour le Renouveau (UFR) Mahamat Tahir s'est éteint hier à N'Djaména d'où il était venu pour les assises du dialogue national inclusif et souverain.

Il était à Doha au Qatar pour le compte de l'UFR pour le dialogue avec les politico-militaires, feu Mahamat Tahir a été au centre des discussions qui ont abouti à un accord de réconciliation nationale. C'est pourquoi, la tenue du dialogue national inclusif et souverain au Tchad a lieu aujourd'hui. A quelques jours de la fin, Mahamat Tahir succombe de suite d'un arrêt cardiaque.

Paix à son âme.

Par Éric Djibet 

#DNIS: Après une incidence directe entre les hommes des médias avec le président du présidium Gali Gatta Ngoté, l'homme qui a su calmer l'allergie était Hassan Sylla Bakary.

​​​​​​​​​​​​Au milieu de ses deux béquilles, Hassan Sylla Bakary a su maîtriser la colère de ses confrères journalistes. Le mot sortie de la bouche du président ce jour à écœurer tout le monde présent dans la salle. Le même jour, Hassan Sylla Bakary a été à la hauteur de la tâche. Il a pris son temps pour répondre et rencontrer tous les responsables des media dont certains lui ont traité de tout pour l'insolence du président du présidium, mais étant un rodé du milieu et même ministre de la communication, il a ramené le calme en lieu et place.

C'est très difficile pour cette période où les tensions sont vives et tendues, l'homme de son état n'a pas de temps pour sa famille. Déjà tôt le matin il est au bureau et tard la nuit qu'il quitte pour se coucher. Il faut noter que M. Hassan Sylla Bakary depuis les travaux de la préparation du dialogue national inclusif et souverain n'a jamais perdu la vue sur l'aspect médiatique de ce événement historique aujourd'hui une réalité.

Par LSA et Éric Djibet 

#DNIS: Une délégation du représentant Spécial du SG de l'ONU conduite par un service du protocole d'État étaient au lieu du dialogue national inclusif et souverain pour s'entretenir avec avec le président du présidium Gali Gatta Ngoté dans son bureau.

A l'heure où les travaux ont été suspendu, Dr Gali Gatta Ngoté, président du présidium du dialogue national inclusif et souverain a reçu une délégation du représentant Spécial du SG de l'ONU conduite par M. Barry Abdou.

L'objectif de cette visite reste à déterminer car pour l'Union Africaine, la note de rendre le pouvoir par le président de transition le 20 octobre 2022 est rendue officielle hier.

Par LSA 

#DNIS: Le comité ad hoc que le présidium a mis sur pied a présenté son travail qu'il a fait depuis les 2 jours à l'assemblée du dialogue national inclusif et souverain. Pas trop d'agitation dans la salle, la pleinière se poursuivra aujourd'hui.

Ce que ce comité ad hoc laisse à l'appréciation de la pleinière afin de l'adopter :

• Les membres de la transition seront éligibles aux échéances électorales post-transition.

• La prolongation de la Transition pour une durée de 2 ans

• L'adoption de la forme de l'État par référendum.

• La surpression du CMT

• Le changement d'appellation du PCMT par PT ( président de la transition). 

• L'augmentation du nombre des conseils nationaux à 187 entre autres.

#DNIS: L' Analyse du participant au dialogue national inclusif et souverain, Abdel-Nasser Garboa.

La semaine prochaine, le dialogue national inclusif et souverain va entrer dans sa phase la plus décisive. Les questions liées à la forme de l’Etat, au calendrier de la transition pour le retour à l’ordre constitutionnel et enfin, le sort à réserver aux acteurs de la transition seront rudement débattues et donneront lieu à des résolutions déterminantes pour l’avenir de notre pays. Tout autant que dans la salle, les réseaux sociaux vont s’emballer allant chacun de ses propositions et ses oppositions. 
Pour ma part, je partagerai ici comme dans la salle mes convictions profondes et aussi mes inquiétudes quand à l‘avenir de mon pays. Ce pays qui est la chose la plus chère qu’il nous a été donné d’avoir. Bien évidemment, il y aura des passions. Il y’aura des oppositions farouches, mais le plus important et de garder la tête froide et la courtoisie républicaine. Le Tchad appartient à tout le monde et personne ne peut prétendre avoir le monopole de la citoyenneté ou du patriotisme. De même, personne ne peut prétendre gérer seul. Chacun doit avoir la chance de participer à la gestion de son pays. Bien évidemment, s’opposer à la gouvernance actuelle du pays aussi est un droit inaliénable que chacun de nous peut exercer à tout moment. Mais, cela ne doit pas non plus nous offusquer lorsque les tenants de cette gouvernance contre-attaquent. La démocratie c’est aussi cette dualité permanente entre opposition et pouvoir. 
Excellent dimanche à tous!

#DNIS: Dans journée d'hier où les travaux se poursuivent pour l'adoption du thème 4, un participant tentait de réinitialiser son cerveau avec un petit sommeil comme certains des participants le font chaque jour. 

C'est vraiment compliqué comme situation en ce moment de dialogue. Cette grande salle n'a-t-elle pas de caméra de surveillance ? Certains se posaient des questions après la disparition du téléphone d'un. Participants.

En pleine discussion, un participant remarque que son téléphone portable de marque spark 7 qu'il venait de s'acheter a disparue de sa place. Se tournant de gauche à droite, les voisins lui posaient la question de savoir ce qui se passait, il les rétorque avec tristesse que son téléphone portable a disparue. Très étonnant de la situation car tous se considérait comme des grandes personnes dans la salle, personne ne pouvait plus adresser la parole.

Le participant commence par des menaces verbales et jure de ne pas retourner à la salle si jamais il ne retrouve son téléphone.

Par Kanu.

#DNIS: Depuis hier les discussions se poursuivent pour l'adoption du thème 4 .

Très houleux le débat pour l'adoption du thème 4 en plénière au palais des arts et de la culture ex-palais de 15 janvier, les participants sont assoiffés de parler de tout et de rien. Repoussant la séance pour le jour suivant par le président du présidium Gali Gatta Ngoté, la colère d'un certain nombre des participants s'est fait sentir à la première de leur entrée en salle de pleinière.

Rien n'est perturbant aux yeux du présidium ce matin. Ce groupe de participants ont exprimé avant de rentrer en salle, qu'ils resteront bouche bée aujourd'hui sans parler ni demander la parole. Et soudain on les remarques assis dans la salle des bouches collées par le sparadrap. Une surprise des hommes de media. Du coup des images ont été prises et envoyé dans les rédactions pour la publication et certaines sur les réseaux sociaux.

N'osant demandé c'est quoi le problème qui amène les participants, le président du présidium n'a pas ce temps mais a ouvert la séance.

Par Kanu

 #DNIS: Un journaliste analyste parle de la situation difficile dont les journalistes des différents organes de presse traversent en ce moment du dialogue national inclusif et souverain au palais de la culture.

Depuis le début des travaux du DNIS, les délégués des différentes corporations dénoncent tout ce qui minent l'épanouissement de leurs secteurs respectifs. Les médias sont représentés par 10 personnes dont j'ignore complètement la mission jusqu'à présent. Je prends juste un exemple : tous les participants au DNIS, y compris le personnel d'appui, sont payés à hauteur de 30000F le jour. Seuls les journalistes ont reçu 10 000F/jr. Pire, les reporters de l'ONAMA (télé et radio) ont eu 47 000F pour 17 jours de travail soit 2 600F/jr. On ne doit pas confondre ce travail assidu avec la couverture médiatique d'ouverture et de clôture d'un quelconque atelier. Nous passons les mêmes heures au palais du 15 janvier que tous les autres participants et c'est grâce aux médias que les tchadiens sont informés des travaux de ces cassises en temps réel. Ce, contrairement à certains participants qui n'ont jamais pris la parole, depuis louverture de ce dialogue. Au regard de tout ce que je viens de décrire, je me demande bien ce qu'attendent nos représentants pour dénoncer cette discrimination? Nous venons de perdre un collègue caméraman, Tahir Younous, des suites d'un malaise qu'il a eu palais du 15 janvier il y a deux jours. Même si on a coutume que la mort est destin, Tahir Younous est mort arme à la main parce qu'il travaillait pour le DNIS. Et donc si nous-mêmes ne sommes pas prêts à défendre nos droits, arrêtons d'accuser les innocents. Je fais allusion à M. Hassan Sylla et le ministre de la communication qu'on a accusé d'avoir détourné les perdiems des reporters de L'ONAMA. Cette accusation frise le ridicule. Par conséquent, nous exigeons au présidium, non seulement de rehausser le perdiems des journalistes à 30 000F au même titres que les autres participants, mais aussi de réparer cette injustice en nous payant la différence. Ce n'est que justice. Et pour éviter ce qui s'est passé, nous exigeons que le tresorier paye directement les reporters, ici, au Palais. Bien entendu, nous avons pris en compte ceux qui coordonnent les travaux au siège.