economie

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste, reporter et photographe. Expert en communication digitale.

L'économie mondiale traverse une période tumultueuse à la suite des récentes décisions sur les droits de douane prises par le président américain Donald Trump. Ces mesures, qui visaient principalement à protéger les industries américaines, ont eu des répercussions majeures sur les relations commerciales internationales, affectant particulièrement les grandes puissances économiques comme le Canada, la Chine, le Japon, la France, l'Allemagne, le Vietnam,l'Inde etc.

Depuis l'instauration de ces droits de douane, les États-Unis ont enregistré une perte colossale de plus de 6 000 milliards de dollars en moins de dix jours. Ce chiffre alarmant témoigne non seulement de l'impact direct sur les entreprises américaines, mais également des effets en cascade sur l'ensemble du système économique mondial. Les partenaires commerciaux des États-Unis se retrouvent confrontés à des augmentations de coûts qui perturbent leurs chaînes d'approvisionnement et affectent leur compétitivité sur le marché international.

Face à cette situation critique, plusieurs pays ont décidé de se regrouper pour discuter des stratégies à adopter afin de faire face à ces défis économiques. Des réunions diplomatiques et des sommets économiques sont organisés dans le but de renforcer la coopération entre les nations touchées et d'explorer des solutions alternatives pour contrer l'impact des droits de douane.

Il est important de rappeler qu'à son arrivée au pouvoir, Donald Trump avait clairement exprimé son intention d'augmenter les taxes et les droits de douane sur les produits étrangers. Cette politique protectionniste visait à favoriser les producteurs américains en rendant les importations plus coûteuses. Cependant, cette approche a rapidement révélé ses limites, provoquant une réaction en chaîne qui a mis en péril non seulement les relations commerciales, mais aussi la stabilité économique mondiale.

Les conséquences de ces décisions ne se limitent pas aux États-Unis. Les pays exportateurs, qui dépendent fortement du marché américain, se voient contraints de réévaluer leurs stratégies commerciales. Les secteurs tels que l'automobile, l'agriculture et l'électronique subissent des pressions sans précédent, entraînant des pertes d'emplois et une baisse de la croissance économique dans plusieurs régions du monde.

La décision de Donald Trump d'imposer des droits de douane élevés sur les produits étrangers a engendré une crise économique mondiale sans précédent. Alors que les pays s'efforcent de trouver des solutions pour atténuer les effets néfastes de cette politique, il est crucial d'envisager des approches plus collaboratives et moins protectionnistes pour garantir une prospérité durable à l'échelle mondiale. La coopération internationale sera essentielle pour naviguer dans ces eaux tumultueuses et restaurer un climat économique favorable pour tous. Donald Trump reste toujours inflexible face à sa décision.

Aujourd'hui, nous célébrons une femme d'exception : Virginie Medjiel, une jeune Tchadienne qui incarne la passion, l'ambition et l'innovation dans le monde du business. Avec un parcours académique impressionnant et une vision claire de son avenir, Virginie refuse de se cantonner à la routine d'un bureau traditionnel. Elle est bien plus qu'une simple entrepreneuse ; elle est une véritable lionne dans l'arène du commerce.

Virginie possède un talent remarquable pour la restauration, un don qui semble presque miraculeux. Ses plats ne sont pas seulement des mets ; ce sont des expériences culinaires qui éveillent les sens et ravissent les papilles. Si vous n'avez pas encore eu la chance de goûter à ses créations, vous n'avez pas encore découvert les vraies saveurs de la cuisine. Chaque plat qu'elle prépare témoigne de son attention aux détails, de son application et de sa passion indéfectible pour la gastronomie.

Mais au-delà de ses compétences culinaires, ce qui distingue Virginie, c'est son engagement envers sa clientèle. Elle met un point d'honneur à offrir le meilleur d'elle-même à chaque service, cherchant constamment à dépasser les attentes et à créer des moments inoubliables pour ceux qui ont la chance de déguster ses plats.

Aujourd'hui, en ce jour spécial, nous souhaitons rendre hommage à cette femme inspirante. Joyeux anniversaire, Virginie ! Que ta lumière continue de briller et que tu vives longtemps pour inspirer et régaler le monde. Ta détermination et ta passion sont une source d'inspiration pour nous tous. Que cette nouvelle année de ta vie soit remplie de succès, de bonheur et de nouvelles aventures culinaires !

Ensemble, célébrons Virginie Medjiel, une véritable lionne du business et de la restauration, dont le talent et l'énergie continueront à transformer le paysage gastronomique.

Par Adira Kodneltangar, correspondante et Experte en question du genre et de la petite enfance.

Depuis la prise de pouvoir par la transition au Tchad, le pays fait face à une crise économique sans précédent, exacerbée par les séquelles de la pandémie de COVID-19 et les tensions politiques qui ont suivi la disparition du Maréchal. Les élections présidentielles, qui ont eu lieu dans un climat de mécontentement général, ont également eu des répercussions significatives sur l'économie nationale, malgré le soutien des partenaires financiers.

La situation est devenue critique, avec des fonctionnaires qui expriment leur mécontentement à travers des revendications salariales et des demandes d'indemnités. Les fameuses 16 mesures, promises pour améliorer les conditions de travail, sont restées en suspens. Si la colère semble être momentanément apaisée au sein des fonctionnaires de l'éducation nationale, d'autres secteurs continuent de ressentir le poids de cette instabilité.

Dans ce contexte tendu, l'arrivée de Dr MASRA Succès à la primature a suscité des espoirs. Économiste de formation et leader du parti Les Transformateurs, il a été appelé à jouer un rôle clé dans le processus de réconciliation nationale. En prenant ses fonctions avec trois ministères à sa charge, il a l'opportunité de poser des bases solides pour la reconstruction économique du pays.

Cependant, le temps lui est compté. La transition politique, marquée par des violences survenues le 20 octobre, nécessite des actions rapides et efficaces. La présence de MASRA Succès dans le gouvernement pourrait être un catalyseur pour accélérer les réformes nécessaires et favoriser un climat propice à la stabilité économique. Son expertise pourrait également permettre d'établir un dialogue constructif entre les différentes parties prenantes et d'apporter des solutions aux problèmes persistants.

Il est crucial que Dr MASRA Succès et Mahamat Idriss Déby Itno collaborent étroitement pour naviguer à travers ces défis. Une telle alliance pourrait non seulement renforcer la transition en cours, mais également ouvrir la voie à une 5e République prometteuse. L’avenir économique et politique du Tchad dépendra largement de leur capacité à unir leurs forces et à élaborer des stratégies durables face à une crise qui menace la cohésion sociale et le développement du pays.

En définitive, la présence de l'opposant Dr MASRA Succès à la primature représente une opportunité unique pour le Tchad. En conjuguant leurs efforts, les leaders du pays pourraient tracer une voie vers une stabilité tant attendue, essentielle pour relever les défis économiques et politiques à venir.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin 

Lors du premier sommet de l’Organisation des États de l’Afrique de l’Est (AES), les dirigeants des pays membres se sont réunis pour examiner les préoccupations majeures qui affectent la région. Les discussions ont mis en lumière les défis économiques, sécuritaires et politiques auxquels sont confrontés ces pays, notamment la montée du terrorisme, les conflits internes et les crises humanitaires.

L’un des points saillants de cette rencontre a été l’impact négatif que l’AES a eu sur les pays du G5-Sahel, une coalition formée pour lutter contre le terrorisme dans cette région particulièrement vulnérable. Les membres du G5-Sahel ont exprimé leurs inquiétudes quant à la fragilisation de leur situation sécuritaire, exacerbée par des rivalités régionales et des interventions extérieures. Cette dynamique a soulevé des questions sur la coopération entre les différentes organisations africaines et la nécessité d’une approche unifiée pour faire face aux menaces communes.

À l’issue des discussions, une note a été adressée au Conseil de sécurité des Nations unies, dans laquelle les pays membres de l’AES ont accusé l’Ukraine de soutenir des organisations terroristes. Cette accusation, bien que controversée, reflète les tensions géopolitiques croissantes et le besoin de désigner des boucs émissaires dans un contexte où la sécurité nationale est souvent mise à mal par des acteurs extérieurs.

Les dirigeants ont souligné que ces accusations ne visaient pas seulement à pointer du doigt un pays, mais à attirer l’attention internationale sur le soutien perçu que certains États apportent à des groupes qui déstabilisent la région. Ils ont appelé à une action concertée de la communauté internationale pour contrer le terrorisme et renforcer la résilience des États africains.

Ce sommet de l’AES a mis en lumière non seulement les défis internes des pays membres, mais aussi les ramifications géopolitiques qui compliquent davantage la situation sécuritaire en Afrique. Les décisions prises lors de cette rencontre pourraient avoir un impact significatif sur l’avenir de la coopération régionale et sur les efforts visant à instaurer la paix et la stabilité dans une région déjà en proie à de multiples crises.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR journaliste reporter et photographe.

BANQUE DES ÉTATS DE L'AFRIQUE CENTRALE BEAC.

AUTHENTIFICATION DES SIGNES MONÉTAIRES

Les nouveaux billets BEAC sont dotés de nombreux signes de sécurité modernes, visibles et/ou tenus secrets, qui les protègent de la contrefaçon.

Pour faciliter leur authentification, les billets possèdent les mêmes signes de sécurité placés aux mêmes endroits. En raison de leur forte valeur faciale, les grosses coupures de 5 000 et 10 000 francs disposent de sécurités renforcées.

Les signes de sécurité communs à tous les billets
Les cinq billets ont en commun six signes de sécurité.

Le filigrane : En regardant le billet par transparence, on voit apparaître les lettres BEAC et trois têtes d’antilopes appelées Élans de Derby et qui constituent le logo officiel de la BEAC ;
Le fil de sécurité : En examinant le billet par transparence, on remarque une ligne sombre discontinue sur toute la hauteur du billet comportant le sigle CEMAC écrit en toute petites lettres ;
L’impression en léger relief : sa rugosité est perceptible au toucher, par exemple sur les gros chiffres. Ses traits dessinent très finement les principaux motifs du billet, le visage en particulier ;
La transvision : En observant le billet par transparence, on voit apparaître totalement l’image du masque : les deux motifs incomplets imprimés sur chaque face du billet se superposent pour former une image complète ;
Une forme géométrique en relief : Pour la première fois, sur chaque coupure, est imprimé un motif en relief à l’usage des malvoyants et des aveugles.
Les signes de sécurité additionnels
Les signes de sécurité propres aux petites coupures
Les petites coupures de 500, 1 000 et 2 000 francs disposent d’une sécurité supplémentaire disposée au verso. Il s’agit d’une bande nacrée. En inclinant légèrement le billet, on observe la brillance d’une encre spéciale, jaune ou grise selon l’inclinaison du billet.

Les signes de sécurité propres aux grosses coupures
En raison de leur forte valeur faciale, les deux grosses coupures de 5 000 et 10 000 francs disposent de deux sécurités renforcées.

Il s’agit d’une bande holographique métallisée discontinue au recto. En inclinant le billet, on distingue alternativement un masque, des formes géométriques et les lettres CEMAC ;
Au verso, est imprimé un motif à couleur changeante. En inclinant le billet, le jeton du jeu d’Abia change de couleur pour passer de l’or au vert.

Par Dariuston 

#TCHAD #Economie :

Les recettes pétrolières du 2ème trimestre 2022 ont progressé de 174,4%, passant de 97,2 milliards du FCFA au 2ème trimestre 2021 à 266,8 milliards. Cette hausse est due à la hausse des prix du pétrole. On note aussi une hausse de la production de 0,06% et des exportations 8,4%.

Source : financial afrik

#CEMAC: au cours du mois de Décembre, des nouveaux billets de banque verront le jour et entreront en circulation dans les six(6) États membres de cette institution monétaire.

Cette zone monétaire de l'Afrique centrale avait voulu le mettre en novembre mais le retard a eu lieu sur les préparatifs de mise en route de ses nouveautés de billets de banque.

Par LSA 

Déjà la sonnette d'alarme est tiré par les patrons du Fond Monétaire International (FMI), le CMT cours vers le Qatar pour demander des investissements au Tchad. L'inquiétude est déjà présent. La chute du prix des barils du pétrole et les menaces de la pandémie de covid-19, ont baissé avec force l'économie tchadienne. Il faut aussi relater la situation des pillages du clan du parti au pouvoir qui ne cesse d'accroître avec les évènements qui se créent tous les jours au Tchad, laisse des inquiétudes grandioses aux yeux des investisseurs étrangers. Selon l'engagement du Président du conseil militaire, il faut plus de 800 milliards pour avancer l'économie tchadienne. Pendant que le FMI reste sur ses pas.

Par LS

Méconnue du public tchadien

La monnaie électronique vise à accompagner le développement d'autres moyens de paiement, de transfert et d’épargne notamment sur Internet et via un mobile existe au bel et bien au Tchad. Pourtant, population ignore ce moyen de stockage pécuniaire moins couteux et rapide au détriment des pièces et des billets de banque.

Dans le cadre de la révolution technologique dans le cadre des finances plus spécifiquement des paiements de détail où des grosses sommes sont nées la monnaie électronique. Ainsi, elle est véhiculée à travers deux nouveaux instruments de paiement : le porte-monnaie électronique et le porte-monnaie virtuel. Le premier a pour objet, l’automatisation des paiements de petits montants dans le commerce de proximité par le biais d’une carte à microprocesseur chargée de valeurs électroniques réelles qui peuvent être transférées directement entre les agents économiques. Ce nouvel instrument de paiement est conçu comme un substitut des pièces et des billets de banque et vise à réduire les coûts de collecte et de stockage des monnaies divisionnaires. Dans les pays développés, les applications directes de ce nouvel instrument de paiement concernent les distributeurs automatiques, les horodateurs, les péages, les compagnies de téléphonie, les supermarchés voire les hôtels. Le principe du porte-monnaie virtuel est sensiblement le même que le porte-monnaie électronique. A la différence près, les unités électroniques chargées sur un logiciel « porte-monnaie virtuel » et stocké sur le disque dur de l’ordinateur. Le « porte-monnaie virtuel » a alors pour objet, le paiement de petits montants à distance sur internet. Ces valeurs électroniques sont alors transmises sur le réseau pour le règlement des obligations financières entre les internautes et les e-marchands (le commerce en ligne). Et comme, les pièces et les billets de banque ont longtemps été des supports pour régler les transactions ou des échanges financiers, le constant révèle que les citoyens ont du mal à s’approprier de cette monnaie. 

C’est quoi la monnaie électronique ?

Selon le Code monétaire et financier, la monnaie électronique est une valeur monétaire qui est stockée sous une forme électronique, y compris magnétique. C'est en quelque sorte un équivalent numérique de l'argent liquide. C’est ce que les financiers qualifient de Monétique. (Tout ce qui a trait aux moyens de paiement électroniques : les cartes bancaires et désormais les solutions de paiement mobile et les applications qui permettent de payer et de faire des transactions financières). Ainsi, elle peut être stockée sur un support électronique (la puce (carte Sim) d'un téléphone mobile) ou à distance sur un serveur (un compte personnalisé en ligne). Ce support électronique stocke directement la somme d'argent et n'est pas lié à un compte bancaire. Il peut s'agir par exemple d'un porte-monnaie électronique, (Airtel Money, Tigo Cach, Master Card, la carte bancaire prépayée, la carte magnétique délivrée par les banques à l’ouverture d’un compte bancaire).  C’est ainsi que des établissements de crédits notamment Western-Union, Money Gramm, Express Union pour combler ce vide d’entretemps, se sont ouverts et installés au Tchad. C’est dire qu’ils remplissent le rôle des établissements d’échanges financiers au mieux la monnaie électronique lors des opérations fiduciaires. D’une vue globale, les établissements de crédit peuvent effectuer des opérations de banque , émettre et gérer de la monnaie électronique, fournir des services de paiement. Alors que les établissements de monnaie électronique peuvent émettre et gérer de la monnaie électronique fournir des services de paiement à ne pas confondre les prestations des  établissements de paiement par le biais des conventions qu’ils ont signé avec les banques, fournir des services de paiement en contrepartie des frais soient-ils dérisoires.

Entre le doute, la fiabilité et la confiance

Cependant au Tchad, rares sont les populations qui commencent par se familiariser davantage avec la monnaie électronique. Pourtant, ceux qui ont commencé à l’utiliser témoignent qu’elle plus efficace et nécessite peu d’énergies. Efficacité, pour dire ainsi, la monnaie électronique demeure une panacée pour pallier les cas de braquages observés dans nos dans nos villes vu que l’insécurité va grandissant. Il n’est pas aisé de porter sur soi une quantité de billet de banque. Néanmoins, ce maillon de la finance digitale vise à inclure, selon les argentiers, les populations qui sont exclues du circuit classique (le billetage, compte bancaire, virement bancaire) afin d’augmenter le taux de bancarisation. Dans cette optique, les populations dépourvues de moyens pour ouvrir des comptes bancaires peuvent au moins, par ce biais rentré progressivement dans le circuit formel des flux financiers. Puisque, cette catégorie de la population en dispose au moins d’un téléphone portable.  Mais la culture du cash reste et demeure une contrainte principale de la monnaie électronique. « Les gens sont habitué à l’argent en espèce et tant qu’ils n’ont vu l’argent, doutent et ne sont pas surs que les transactions aboutissent », nous siffle un gérant dans un point de transfert.  Pour ce faire, si la monnaie électronique n’est pas utilisée dans tout le circuit économique, elle n’encourage pas les utilisateurs.  C’est cas du commerçant qui accepte la monnaie électronique (Tigo Cach ou Airtel Money) mais n’arrive pas à payer ses fournisseurs par mobile money, cela poserai un problème. Soit, l’on charge le compte et que, de l’autre côté un destinataire récupère-le cash en liquidité. Cela entraîne une durée de vie de la monnaie électronique très courte ! Or l’idée de la monnaie émise reste assez longtemps dans le circuit pour des transactions comme le paiement de biens et services, de factures, de transfert d’argent, de paiement de salaires… aussi que lors des opérations, le problème de connexion ou parfois de manque de liquidité sont des risques à ne pas négliger.

Hormis les monnaies électroniques des deux téléphones mobiles d’où, aucun taux n’est imposé dès la création du compte virtuel, où lors des d’envoie ou de retrait du cach à un taux zéro, les banques et certains établissements de transferts d’argent proposent ce service en contrepartie des frais de transferts voire sur l’octroi des cartes bancaires. Bien que les points de transfert sont implanté généralement dans les villes et vu l’étalement de la ville, les gens s’efforcent à se rendre dans ce coins pour effectuer des opérations.

Par Séraphin et Djass

Par son Secrétaire général, M. Dingamnayel Renaud le constat fait par le Conseil National du Patronat Tchadien sur la crise que la Manufacture des Cigarettes du Tchad (MCT) traverse et encore au moment de la crise sanitaire, a donné une précision sur cette affaire à la presse tchadienne.

Selon le patronat tchadien, il est inadmissible que des situations pareilles arrive au moment où c'est le pays entier qui souffre et voir une espèce d'individus qui en font de leur gré ce qu'ils veulent en bloquant la route à l'économie tchadienne de prendre de l'élan.

De même, le CNPT qui regroupe en sein toutes les activités de production de services, des commerces, petits, moyens et grands, ne soutient nullement le monopole voire le regroupement d'intérêt pour consacrer une position dominante. Il s'inscrit plutôt dans la mission qu'il s'est assignée à savoir informer le Gouvernement des préoccupations réelles des entreprises en général et de ses adhérents en particulier pour permettre au Gouvernement de prendre des mesures de régulation idoines.

C'est dans logique que le CNPT soutien l'esprit ayant conduit la prise de l'arrêté portant suspension de l'importation des cigarettes dont seul objectif est de préserver les recettes et les emplois que porte l'industrie locale à savoir la MCT face à une concurrence déloyale avérée et la forte et indéniable déperdition des recettes de l'État.

Ainsi le CNPT s'étonne que l'association pour la défense des consommateurs (ADC) dénonce une action gouvernementale dont un des objectifs est aussi là réduction des offres des cigarettes présentes sur le marché alors qu'à de nombreuses reprises, l'ACD a pris des positions fortes pour la prévention effets du tabac au Tchad.

Le CNPT informé des adhérents, la MCT a été injustement mis en cause par l'ACD, ne cherche aucunement à se soustraire à ses obligations, en particulier celles créées par la convention cadre de l'OMS pour la lutte anti-tabac (CCLAT), mais qu'au contraire, cette société implantée au Tchad plus de 50 ans est soucieuse de l'application des objectifs de la CCLAT dont ceux du protocole pour l'élimination des commerces illicites des produits.

Alors le CNPT s'étonne et s'interroger sur la motivation de l'ACD qui combat aujourd'hui au profit des fraudeurs.

Il demande ainsi au tchadiens d'être vigilant sur certaines réactions pour que les choses avancent bien au Tchad.

Par seraphinnews