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#Tchad: Visite surprise du Premier Ministre Allah Maye Halina aux directions des finances publiques, un appel à la rigueur et à l’efficacité

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Société
L'incident d'hier sur le pont à double voies de N'Damena

Ce matin 11 novembre 2025, le Premier Ministre Chef du Gouvernement, Amb. Allah Maye Halina accompagné de son ministre de la sécurité publique, le Général Ali Akabache avant sa descente  à la douane de Ngueli et à la direction générale des douanes a pris un bon temps sur le pont à Double Voies pour constater l'état du pont et des gardes fous qui ont été secoués par un véhicule de bagage qui avait pris feu causant un embouteillage gigantesque de son histoire, causant des accidents et de blocus de circulation, hier vers 18 heures.

Le Premier Ministre, l'Amb. Allah Maye Halina

Le Premier Ministre, visiblement choqué par l'état des lieux et le manque de respect des règles de circulation, a d'abord constaté les dégâts sur place. Après cela il a effectué une visite surprise dans quelques Directions du Ministère des Finances publiques. Accompagné du Secrétaire d’État aux Finances et au Budget, ainsi que de quelques membres de son cabinet, le Chef du Gouvernement a surpris les équipes sur place

Sa première étape a été la Direction des Domaines, où il a interrogé le Directeur Général sur l’évolution des recettes annuelles. Suite à des explications fournies, il a donné des instructions à la commission compétente pour renforcer les contrôles sur le terrain et veiller à la stricte application des procédures.

Ensuite, à la Direction Générale des Impôts, le Chef du Gouvernement a examiné les paiements des entreprises et les déclarations des contribuables à travers le pays. Il a salué les progrès réalisés grâce à la digitalisation lancée en 2023, qui a permis d’améliorer significativement le recouvrement des recettes, surpassant même les résultats de 2024. Lors de sa visite à la Sous-direction de la Coordination du Recouvrement, qualifiée de « poumon de l’économie nationale », il a exhorté les équipes à maintenir l’efficacité du système.

La visite s'est poursuivie à la Direction des Petites et Moyennes Entreprises, où la digitalisation complète permet désormais aux entrepreneurs de faire leurs déclarations et paiements en ligne. Cependant, l'absence de certains agents à leurs postes a conduit le Premier Ministre à exiger des mesures disciplinaires afin de restaurer la rigueur administrative.

Globalement satisfait des avancées observées, le Chef du Gouvernement a appelé les directeurs et chefs de service à intensifier leurs efforts en matière de sensibilisation et de suivi des opérations. Il a insisté sur l'importance pour l'État de s'appuyer sur ses propres forces avant de compter sur un quelconque partenaire extérieur pour atteindre les objectifs du programme politique du Président de la République, Chef de l'État, le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno.

Cette visite surprise témoigne de l'engagement du Premier Ministre à assurer une gestion rigoureuse et efficace des finances publiques, tout en renforçant la responsabilité et la transparence au sein des institutions gouvernementales.

Par LSA

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#Tchad #Société: Abel Maina s'exprime sur les circonstances de la mort du jeune rappeur, un appel à l'humanité

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

#Societe: 

Dans une situation marqué par une vive émotion suite au décès tragique du jeune rappeur et slameur survenu le 7 octobre dernier, Abel Maina a choisi de prendre la parole pour clarifier sa position. Loin des accusations qui ont pu circuler, M. Maina a souhaité se concentrer sur les faits et les circonstances entourant cette perte douloureuse.

Politique et société.
M. Ibangolo Abel Maïna

Se présentant non seulement comme un homme politique, mais surtout comme un humanitaire, Abel Maina a expliqué son engagement à soutenir l'artiste dans son état de santé précaire comme il avait l'habitude de faire avec certains artistes tchadiens. Son objectif était clair : obtenir le visa nécessaire pour permettre une évacuation médicale, et non de transformer cette situation en une affaire politique ou personnelle. Il a souligné que son intention était uniquement d'apporter de l'aide dans un moment critique, où chaque minute compte pour le défunt.

« Au-delà de mes fonctions, c'est l'humain qui prime », a-t-il affirmé, insistant sur le fait que chacun doit être traité avec dignité et respect, indépendamment de son statut ou de sa notoriété peu importe. Dans un monde où les jugements rapides et les rumeurs peuvent facilement prendre le pas sur la vérité, M. Maina appelle à la retenue et à la compassion. « Les mauvaises langues doivent se taire », a-t-il ajouté, rappelant que seul Dieu connaît véritablement le cœur et les intentions des individus.

Cet appel à l'humanité résonne dans un contexte où la solidarité et l'empathie sont plus que jamais nécessaires. La perte d'un jeune talent ne doit pas être l'occasion de division, mais plutôt celle d'une réflexion collective sur l'importance d'agir avec bienveillance envers ceux qui souffrent.

Abel Maina conclut en réaffirmant son engagement envers la jeunesse et la culture, et en espérant que cette tragédie servira de leçon pour renforcer les liens d'entraide et de soutien au sein de la communauté. Dans ces moments difficiles, il est essentiel de se rappeler que derrière chaque histoire se cache un être humain avec des rêves, des aspirations et des luttes.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste et blogueur.

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Publié dans Actualité, SOCIETE

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#Tchad #Parlement : Dr Boukar Michel face aux défis des télécommunications et de la régulation des entreprises

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Politique et société.
Dr Boukar Michel, ministre des télécommunications

Le Parlement tchadien face aux défis des télécommunications et de la régulation des entreprises

Un débat houleux a eu lieu au sein du Parlement tchadien lors de l'interpellation du Ministre des Télécommunications et de l'Économie Numérique. Les députés ont semblé plus intéressés par des échanges personnels que par la question cruciale de la gestion des télécommunications au Tchad.

Des députés peu éclairés sur les questions techniques

Les députés ont montré une méconnaissance des questions techniques liées aux télécommunications, notamment en ce qui concerne le fonctionnement des entreprises de téléphonie mobile. Le Dr Boukar Michel a tenté de leur expliquer les problèmes concrets liés à la gestion de ces entreprises, mais beaucoup sont restés dans le flou.

Une gestion opaque des entreprises privées et publiques

La gestion des entreprises privées et publiques au Tchad est opaque et semble être contrôlée par des individus qui agissent sans aucun souci de transparence ou de responsabilité. Les entreprises de téléphonie mobile, Moov Africa et Airtel Tchad, ont une grande liberté d'action et ne sont pas soumises à un contrôle efficace.

Des problèmes persistants dans le secteur des télécommunications

Les problèmes dans le secteur des télécommunications perdurent depuis plus de 10 ans. Les entreprises de téléphonie mobile narguent la population et les autorités tchadiennes semblent incapables de réguler efficacement le secteur.

Une concurrence limitée et une mafia de haut niveau

La création de Tawali et Salam, deux entreprises de téléphonie mobile tchadiennes, n'a pas suffi à créer une véritable concurrence dans le secteur. La "mafia de haut niveau" semble avoir étouffé ces initiatives, et la SOTEL, l'opérateur historique, reste cantonnée au fixe.

Des questions qui dépassent le Parlement

Il est clair que certaines questions, comme les deals de haut niveau entre les entreprises et l'État, dépassent le Parlement et nécessitent une approche plus globale. Les problèmes de pollution de l'environnement et de protection de la population contre les pratiques déloyales des entreprises, comme les Brasseries du Tchad, sont également cruciaux.

L'Assemblée nationale doit revoir ses priorités

L'Assemblée nationale doit revoir ses priorités et se concentrer sur les problèmes réels du peuple tchadien. Les députés doivent être mieux formés et plus éclairés sur les questions techniques et économiques liées aux télécommunications et à la régulation des entreprises.

Le Parlement tchadien doit prendre ses responsabilités et agir pour résoudre les problèmes du secteur des télécommunications et de la régulation des entreprises. Les citoyens tchadiens ont le droit de bénéficier de services de téléphonie de qualité et à des tarifs abordables, et l'Assemblée nationale doit travailler pour garantir cela.

Par LSA

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#Tchad #sécurité: Hommage à Abakar Zaid, un policier hors pair au service de la nation

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Sécurité routière au Tchad.
Abakar Zaid, policier de la BCR au Tchad

Après près de 40 ans de service dévoué à la police nationale du Tchad, Abakar Zaid, affectueusement connu sous le nom d'Abakar Police, est devenu une figure emblématique et respectée de la sécurité publique. Son sens aigu du patriotisme, son amour pour son travail et son respect inébranlable envers les usagers font de lui un modèle d'intégrité et de dévouement au sein des forces de l'ordre.

Abakar Police est reconnu pour son dynamisme dans la régularisation des voies publiques et la gestion efficace de la circulation. Son absence, même pour deux jours, ne passe pas inaperçue dans la ville animée de N'Djaména. Les usagers, habitués à sa présence rassurante, appellent son nom lors des embouteillages, sachant qu'il sera là en un rien de temps pour restaurer l'ordre et fluidifier le trafic.

Son engagement envers la sécurité routière a également inspiré de nombreux jeunes policiers au sein du Brigade de la Circulation  Routière  (BCR), qui voient en lui un mentor et un exemple à suivre. Cependant, malgré ses contributions significatives, Abakar Zaid a dû faire face à des défis au sein de l'institution. Alors que certains de ses collègues plus jeunes se voyaient attribuer des grades et des responsabilités sans tenir compte de son ancienneté, il a choisi de rester silencieux, observant la situation avec dignité.

Ce n'est qu'après l'intervention d'un journaliste, dont le nom reste volontairement anonyme, que la situation a commencé à changer. Ce dernier, admirant le travail d'Abakar et défendant les valeurs de liberté d'expression et de respect des droits humains, a mené une campagne pour que ce policier hors pair obtienne une promotion qui reflète enfin son expérience et son engagement. Grâce à cette intervention, Abakar a pu obtenir un grade après 39 ans de service qui lui permet de maintenir sa position tout en bénéficiant d'une amélioration salariale et d'indemnités.

Malheureusement, alors qu'il est célébré pour ses contributions inestimables à la sécurité publique, Abakar Zaid se retrouve aujourd'hui alité à l'hôpital. Des appels se multiplient pour une évacuation urgente afin qu'il puisse recevoir des soins adéquats. Sa santé fragile rappelle à tous l'importance de reconnaître et de soutenir ceux qui ont consacré leur vie au service de la nation.


Abakar Police est plus qu'un simple agent de la loi ; il est un pilier de la communauté, un symbole d'engagement et un héros silencieux dont les efforts méritent d'être célébrés et soutenus. Alors que les voix s'élèvent pour réclamer des soins appropriés pour cet homme exceptionnel, il est impératif que la nation se souvienne de ceux qui œuvrent sans relâche pour sa sécurité et son bien-être. Beaucoup des jeunes policiers se donnent comme lui mais ne reçoivent pas l'encouragement de la part de leur hiérarchie. Que le département de la sécurité ainsi que l'État pensent à ce policier pour sa santé physique afin qu'il retrouve son travail parmi les vaillants serviteurs de l'ensemble de la sécurité au Tchad.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin Adoumngar 

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#Société : La désolation au sein des administrations publiques au Tchad, un constat alarmant

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Société
Louba-heindé Séraphin Adoumngar, journaliste indépendant, reporter, photographe et blogueur. Expert en communication digitale.

Depuis plus de trois décennies, le Tchad traverse une période de stagnation et de désillusion au sein de ses administrations publiques. Les travailleurs tchadiens, en quête de reconnaissance et d'opportunités, voient leurs espoirs anéantis par une gestion opaque et des pratiques discriminatoires qui persistent au quotidien. Les nominations, contrats et intégrations au sein de l'État semblent être devenus des promesses vaines, alimentant un sentiment d'injustice et de frustration parmi les agents publics.

L'une des problématiques majeures qui émerge est la division persistante entre le nord et le sud du pays. Cette fracture géographique est exacerbée par des politiques de nomination qui semblent privilégier certains clans ou régions au détriment d'autres. Chaque annonce de décret ou d'arrêté est accueillie par une remise en cause immédiate, illustrant le climat de méfiance qui règne au sein des administrations. Les travailleurs se retrouvent ainsi pris en otage par des rivalités politiques qui n'ont que peu à voir avec leurs compétences ou leur dévouement.

Dans le secteur privé, la situation semble différente. Les entreprises privées, souvent dirigées par des proches du pouvoir, appliquent une logique clanique qui leur permet de fonctionner sans heurts apparents. Les employés y trouvent parfois une certaine stabilité, mais cette tranquillité est souvent acquise au prix d'une loyauté aveugle envers le chef de l'entreprise. Ce contraste soulève des questions sur l'équité et la méritocratie dans un pays où les compétences sont souvent mises de côté au profit des affiliations politiques.

La récente nomination des directeurs d'hôpitaux a suscité une vague de critiques sur les réseaux sociaux. Les interrogations fusent : ces nouveaux responsables possèdent-ils vraiment les compétences requises ? Pourquoi certains noms reviennent-ils systématiquement dans les nominations, alors que d'autres, tout aussi qualifiés, sont écartés ? La perception d'une discrimination fondée sur l'origine géographique ou l'appartenance clanique ne fait qu'aggraver le ressentiment des travailleurs tchadiens.

Avec l'avènement de la 5e République, les promesses de changement et de renouveau semblent encore loin d'être réalisées. Les politiques continuent d'exploiter les fractures nord-sud pour servir leurs propres intérêts, laissant les citoyens dans l'incertitude et le désespoir. Le besoin urgent d'une réforme profonde et inclusive des administrations publiques se fait sentir, afin de restaurer la confiance et d'assurer une gestion équitable des ressources humaines.

En somme il est visible que la désolation qui règne au sein des administrations publiques au Tchad appelle à une prise de conscience collective. Il est temps de dépasser les clivages régionaux et claniques pour promouvoir une véritable culture du mérite et de la compétence. Les Tchadiens méritent un avenir où leurs talents seront reconnus et valorisés, indépendamment de leur origine ou de leur affiliation politique. Seule une telle transformation pourra permettre au pays de sortir de cette spirale de désespoir et d'instaurer un climat propice à la prospérité et à la cohésion sociale.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin Adoumngar

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#Politique: Tchad, vers une crise de confiance et une quête de stabilité

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Politique et société.
Le président de la république, Mahamat Idriss Deby Itno et Dr MASRA Succès


Le Tchad traverse une période tumultueuse, marquée par des tensions politiques et des conflits intercommunautaires qui suscitent l'inquiétude au sein de la population. Alors que le pays tente de se stabiliser sous la présidence de Mahamat Idriss Déby Itno, les récents événements soulèvent des questions cruciales sur la gouvernance et la cohésion sociale.

La remise en marche de la 5e République n’a pas suffi à apaiser les esprits. Au contraire, les cas de violence et de tueries se multiplient dans des régions comme Abéché, Mongo, Adré, Amtiman, Moundou et plus récemment à Bongor. Ces incidents tragiques ont poussé le gouvernement à réagir par des interventions musclées, mais la situation semble demeurer sous tension. La population, désillusionnée, se questionne sur l’efficacité des mesures prises.

Au cœur de cette crise se trouve l’arrestation du leader du parti Les Transformateurs, Dr MASRA Succès. Son incarcération a provoqué une vague de manifestations à travers le pays, avec des appels croissants pour sa libération. La question qui taraude les esprits est : pourquoi cette détention perdure-t-elle ? Est-il réellement coupable ou est-il devenu un symbole de résistance face à un régime perçu comme autoritaire ?


Les manifestations pour la libération de Dr MASRA Succès prennent des formes diverses, allant de rassemblements pacifiques à des actions plus provocatrices, comme celles de femmes nues devant le siège de son parti. Ces actes témoignent d’un profond désespoir et d’une colère face à l’impasse politique. En parallèle, le leader politique a entamé une grève de la faim, attirant l’attention sur sa situation et celle de ses partisans. Les autorités, face à cette escalade, évoquent même la possibilité d’une grâce présidentielle.

La réaction silencieuse du président Mahamat Idriss Déby Itno face à ces revendications soulève des interrogations. Pourquoi ne répond-il pas aux appels à la libération de Dr MASRA ? Sa stratégie pourrait-elle être d’attendre que la tempête passe, ou bien craint-il que toute concession soit perçue comme un signe de faiblesse ?

Dans ce climat tendu, la confiance entre le gouvernement et la population est mise à mal. La saison pluvieuse approche, et avec elle, les défis économiques et sociaux s’intensifient. Les autorités doivent agir rapidement pour restaurer cette confiance. Cela pourrait passer par un dialogue inclusif avec tous les acteurs politiques et sociaux, ainsi qu’un engagement sincère à résoudre les problèmes sous-jacents qui alimentent les conflits intercommunautaires.

Le Tchad a besoin d’un leadership fort et d’une vision claire pour sortir de cette crise. La libération de Dr MASRA Succès pourrait être un premier pas vers la réconciliation et la paix. Les autorités doivent écouter les voix du peuple et travailler à créer un environnement où chacun se sente entendu et respecté. C’est seulement ainsi que le pays pourra espérer retrouver la stabilité et la cohésion sociale tant désirées.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin Adoumngar 

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#Religion: L'exclusion d'un Pasteur de l'Église Baptiste de N'Djamena a été confirmée par la justice.

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Le Tribunal de Grande Instance de N'Djaména confirme l’exclusion d’un Pasteur de l’Eglise Baptiste Mid-Missions et de son conseil. Suite à cette ordonnance, son équipe tente de confondre une partie de la presse tchadienne. Où étaient-ils durant tout ce temps pour informer la presse durant tout ce temps? Qu'ils comprennent que l'éthique et la déontologie du métier n'autorise pas les commentaires sur des affaires qui sont entre les mais de la justice. Seule chose à faire, c'est la voie d'un recours ou d'un appel... Que la presse reste vigilante face aux manipulations.

Religion
L'équipe opposante de la décision du Président du Tribunal

Cette conférence animée devant 2 ou 3 médias de la place sans aucune référence ou des documents rendus par la justice ne donne pas assez de crédibilité digne d'un traitement de l'information qui doit être fiable. Plusieurs fois, cette partie qui se dit légitime a été incapable de répondre aux appels et aux besoins d'interviews de certains journalistes qui suivaient cette affaire dès la genèse jusqu'en justice, n'ont jamais été reçu. Car chacun se rétracte dans son camp.

Aujourd'hui, un média responsable doit se contenter de la décision de la justice, celle de l'ATEBAM et non des deux camps. La surprise est que: lors de cette conférence, l'équipe fait mention du mot pardon alors qu'au début de la crise, c'était le mot que cette majorité de l'Église Baptistes Mid-Missions N⁰1 de Moursal avait à la bouche. Alors pourquoi cette hypocrisie spirituelle? L'heure n'est plus au pardon car la justice a fait son travail et seul le respect de cette décision offrira un pardon sincère.

En date du 6 mai 2025, le Pasteur Mbaidadjé Benjamin de l’Eglise Baptiste Mid-Missions N°1 de Moursal à N’Djaména a été suspendu et exclu de ladite église locale par une ordonnance du Président du Tribunal de Grande Instance de N’Djaména, M. Mahamat Saleh Adoum Dabara. Les effets de cette ordonnance s’étendent également aux membres du Conseil des Anciens de cette Église. 

Néanmoins, le Pasteur Mbaidadjé Benjamin et ses alliés ont fait opposition à l'ordonnance de suspension et exclusion du 6 mai devant le Tribunal de Grande Instance de N'Djamena. Après l'audience du 12 juin 2025, le Président du Tribunal de Grande Instance de N'Djamena a rendu son verdict le 19 juin 2025. Suivant les termes de son verdict, l'opposition est jugée mal fondée et par conséquent, le Tribunal maintient et confirme l'ordonnance de suspension et d'exclusion du Pasteur Mbaidadjé Benjamin et des membres du Conseil de l'Église.

Autrement dit, le Pasteur et son Conseil des Anciens sont définitivement exclus de l’Eglise Baptiste Mid-Missions n°1 de Moursal à N’Djaména et que la responsabilité de cette église revient à l'Association Tchadienne des Eglises Baptistes Mid-Missions (ATEBAM).

Pour mémoire, depuis 2019, l’Eglise Baptiste Mid-Missions n°1 de Moursal est affectée par une crise née de la mauvaise gestion interne de l’église, qui s’est amplifiée après le décès du Pasteur Pierre Tompté en mai 2021. Le 13 avril 2022, le Pasteur Mbaidadjé Benjamin, ayant succédé au Pasteur Pierre Tompté, a engagé l’église locale dans un schisme avec l’ATEBAM qui en constitue la tutelle, une décision pourtant contestée par une large partie des fidèles. 

La confirmation de l’ordonnance de suspension et d'exclusion du Pasteur Mbaidadjé Benjamin et des membres du Conseil de l'Eglise marque sûrement la fin d’un feuilleton de plus de cinq ans dans l’une des principales églises baptistes du Tchad. 

Par Lambert Nguéguer

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#TCHAD: Tensions politiques et tragédies humaines, une nation en crise

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR✍️

Politique et société.
Louba-heindé Séraphin Adoumngar, journaliste indépendant, reporter, photographe et blogueur. Expert en communication digitale.


Dans un contexte politique déjà tendu, l'inculpation de l'opposant Succès MASRA a ravivé les tensions au sein de la société. Les jeux politiques semblent prendre le pas sur les préoccupations essentielles des citoyens, notamment la tragédie survenue récemment dans le sud du pays, où 42 personnes ont perdu la vie, dont une majorité de femmes et d'enfants. Ce drame, qui aurait dû susciter une vague d'empathie et de solidarité, semble avoir été éclipsé par des querelles intercommunautaires et des débats enflammés sur les réseaux sociaux.

Les événements tragiques qui se sont déroulés dans le sud du pays ont mis en lumière des fractures profondes au sein de la société. Les violences intercommunautaires, alimentées par des rivalités historiques et des tensions socio-économiques, s'intensifient, exacerbant un climat déjà volatile. Les internautes, au lieu de pleurer la perte de ces 42 vies innocentes, se déchirent sur des questions politiques et identitaires, détournant l'attention des véritables enjeux humanitaires.

Face à cette situation très alarmante, le Président de la République a exprimé ses condoléances aux familles endeuillées. Cependant, son silence persistant et son calme apparent suscitent des interrogations. Nombreux sont ceux qui se demandent si le gouvernement prend réellement la mesure de la gravité de la situation ou s'il préfère naviguer dans des eaux troubles pour éviter d'affronter des questions délicates.

Les citoyens, quant à eux, semblent divisés. D'un côté, ceux qui soutiennent l'opposition dénoncent l'instrumentalisation de la justice à des fins politiques. De l'autre, les partisans du pouvoir appellent à l'unité nationale face à la menace de la violence intercommunautaire. Dans ce contexte, il est essentiel de rappeler que derrière chaque chiffre se cache une vie, une histoire, une famille brisée.

La mort tragique de ces 42 citoyens ne doit pas être reléguée au second plan. Elle appelle à une réflexion profonde sur les causes de ces violences et sur la nécessité d'un dialogue constructif entre les différentes communautés. Il est impératif que les dirigeants politiques prennent leurs responsabilités et travaillent ensemble pour instaurer un climat de paix et de réconciliation.

En fin de tout, alors que les jeux politiques continuent de dominer le paysage national, il est crucial de ne pas perdre de vue l'humanité derrière les conflits. La mémoire des victimes doit être honorée par des actions concrètes visant à prévenir de telles tragédies à l'avenir. La nation se trouve à un carrefour décisif ; il est temps d'agir avec sagesse et compassion.

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#Tchad : Les travailleurs de la filiale chinoise CNPC demandent de meilleurs salaires.

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Politique et société.
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La China National Petroleum Corporation (CNPC), entreprise d’Etat chinoise opérant dans le secteur pétrolier, dispose de filiales dans plusieurs pays d’Afrique, dont au Tchad. Le groupe pétrolier chinois opérant largement dans le Sahel, déjà accusé de corruption à grande échelle par la Confédération syndicale indépendante des douanes tchadiennes, est de nouveau pointé du doigt.

Dans un reportage de France 24 réalisé par le correspondant Harold Girard, le groupe, qui emploie une centaine d’ouvriers locaux, est cette fois accusé de mieux rémunérer les ouvriers chinois que les ouvriers tchadiens. Une situation qui amène certains ouvriers à devoir cumuler deux activités professionnelles, pour compenser les mauvaises conditions de rémunération salariale imposées par la CNPC aux travailleurs locaux.

« Évidement, je n’avais pas pensé avoir une autre activité, parce que c’est une compagnie pétrolière. Donc quand on parle de pétrole, tout le monde sait qu’il y a de l’argent », témoigne anonymement un ouvrier. Alors qu’il explique être payé moins de 800 euros par mois par la CNPC pour des périodes de travail pouvant aller jusqu’à 35 jours consécutifs, sans interruption, cet ouvrier affirme qu’un expatrié chinois est payé 3 000 euros minimum au même poste. 
La législation tchadienne prescrit également que les postes occupés par un travailleur étranger doivent être cédés à un travailleur tchadien après deux ans. Pourtant, cette législation n’est pas respectée par la CNPC d’après les syndicats, mais aussi par d’autres entreprises étrangères au Tchad : « Nous attendons de la part de la CNPC le respect de la législation tchadienne. Nous interpellons [les autorités] pour que cette Convention soit appliquée dans toutes les entreprises du secteur pétrolier du Tchad », témoigne Christian Noubaissem, secrétaire général du syndicat PETROSYNAT, syndicat national du secteur pétrolier du Tchad.

Du côté de l’Etat, les travailleurs du secteur sont exhortés à la patience, notamment en ce qui concerne la nationalisation de postes occupés par des étrangers au-delà de deux ans. Selon Adoum Mahamat, inspecteur général au ministère du Pétrole, s’il était avéré qu’une société étrangère insistait à ne faire travailler que ses expatriés, la sanction la plus simple pour l’Etat resterait de ne pas leur délivrer de titres de séjour ou de cartes de travail.

La problématique reste majeure au Tchad, où des années d’abus ont été documentées dans le secteur. Le 1er février 2025, le syndicat PETROSYNAT, affilié à l’Union des syndicats du Tchad, avait tenu un point de presse à la Bourse du travail afin d’exhorter les sociétés pétrolières à appliquer la convention collective du secteur pétrolier, et ce afin d’améliorer les conditions de travail des salariés locaux.

Au Tchad, le pétrole représente 40 % des recettes de l’Etat.

Par Harold Girard

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#Tchad: La fête du travail au Tchad, une valeur en perte

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Politique et société.
Le journaliste indépendant, reporter, photographe et blogueur. Expert en communication digitale Louba-heindé Séraphin A.

La fête du travail, célébrée chaque 1er mai, a longtemps été un symbole fort de la reconnaissance des travailleurs au Tchad. Instituée pour honorer les contributions des employés du secteur public et privé au développement de la société, cette journée devait également servir de plateforme pour revendiquer les droits des travailleurs face à leurs employeurs. Cependant, force est de constater que cette tradition s’effrite peu à peu, laissant de nombreux travailleurs dans une situation préoccupante.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR.


Aujourd’hui, l’esprit qui animait cette journée semble s’être dissipé. De plus en plus, les employés choisissent de ne pas participer aux festivités qui marquent le 1er mai. Les défilés, autrefois empreints de fierté et d’unité, perdent leur attractivité. Les discours qui appelaient à une prise de conscience de l’État sur les attentes des travailleurs semblent désormais relégués au second plan. Ce phénomène est particulièrement visible parmi les jeunes des quartiers et les chômeurs, qui se présentent souvent aux événements non pas en tant que véritables travailleurs, mais pour bénéficier des distributions de t-shirts, casquettes, repas et boissons.

Cette dérive s’explique en grande partie par l’intrusion de la politique dans la gestion des questions sociales et des droits des travailleurs au Tchad. Les syndicats et autres plateformes revendicatives, censés défendre les intérêts des employés, semblent avoir perdu de vue leurs missions fondamentales. Au lieu de jouer leur rôle d’intermédiaire entre les travailleurs et l’État, beaucoup se sont laissés influencer par des considérations politiques, oubliant ainsi les véritables enjeux liés à la fête du travail.

Il est important de noter que si le secteur privé continue à montrer une certaine présence lors des célébrations du 1er mai, il n’échappe pas non plus à l’influence politique. Certains hommes politiques utilisent ces événements pour se donner une image positive, tout en négligeant les véritables préoccupations des travailleurs.


Face à cette situation alarmante, il est impératif que le gouvernement tchadien prenne conscience de l’importance de respecter les droits des travailleurs. Il doit s’engager à écouter leurs revendications et à mettre en œuvre des résolutions concrètes pour améliorer leurs conditions de vie et de travail. La fête du travail ne doit pas devenir une simple formalité ou un prétexte pour distribuer des biens matériels ; elle doit redevenir une célébration authentique du travail et un moment fort de revendication des droits des travailleurs.


Pour terminer, pour que la fête du travail retrouve sa valeur et son sens au Tchad, il est crucial que toutes les parties prenantes – gouvernement, syndicats et employeurs – se réunissent autour d’un dialogue constructif. Cela permettra non seulement de redonner aux travailleurs la place qu’ils méritent dans la société, mais aussi de faire de cette journée une véritable célébration de leur engagement et de leurs luttes.

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