Le développement d'un pays passe par les femmes
Au Tchad, la contribution de la femme au développement est très visible depuis la nuit des temps ou l’esprit de discrimination de sexe n’a plus son sens. On considérait certains mœurs et coutumes comme des conduites indéniables voir irrévocable que personne ne peut retoucher sans oublié que seule la parole de Dieu reste intacte. La femme est le semblable de l’homme alors tout peu se refaire ou défaire à son niveau. En l’a considérant comme un être de la dernière heure, elle prouve le contraire et défis aujourd’hui en tout l’homme. Ce que la nation tchadienne doit comprendre et voir de près, la femme est capable de tout de nos jours si la possibilité la permet de venir au bout.
Sans aucune négligence, la femme qui est la mère de la nation, elle reste la seule personne ou tout se repose. C’est elle qui construit l’édifice. Car l’homme verra le jour et connaitra le monde que grâce à elle. Pendant que l’homme se glorifie de sa réussite, seule la femme est le fondement. Bref l’homme naturel est contraint de se poser à l’ombre de la femme.
Dans la « déclaration par les Nations Unies de la décennie pour la femme » en 1975, l’attention prêtée aux problèmes des femmes du monde entier et les décisions prises en leur faveur n’ont cessé d’évoluer et surtout l’éducation, qu’il s’agisse de conscientisation ou l’acquisition de compétences, fut l’un des domaines sur lesquels se sont concentrées toutes les organisations des femmes du monde, les agences gouvernementales et les agences donatrices internationales. Surtout la question de l’éducation qui cause de sérieux problèmes sur le continent africain en occurrence le Tchad. Si les femmes tchadienne comprenaient leurs diverses conditions, connaissaient leurs droits et pour qu’en fin acquérir des compétences qui leur étant traditionnellement refusées, une autonomisation s’en suivrait. Juste après l’indépendance, la femme tchadienne devrait déjà montrer sa face mais l’égoïsme et l’orgueil des vieux ne lui permettait pas l’accès.
Avec la naissance de la démocratie, l’idée de mettre les femmes au service de la nation est arrivée. On pensait déjà au système de Thomas Sankara qui a donné un exemple aux chefs des Etats de son temps combien de fois les femmes sont utile à la société et à la bonne gouvernance. Ce qui se fait dans le Tchad d’aujourd’hui. Les femmes contribuent au développement du Tchad grâce à leur savoir-faire et l’esprit d’aider les hommes dans l’accomplissement de certaines tâches dont s’ajoute d’autres que l’homme ne pourra jamais y arrivée à l’accomplir.
On voit aujourd’hui un changement systématique ici en Afrique ou les organisations des femmes triomphent avec des résultats majestueux très louables dont les épouses des Présidents africains font mieux que leur époux. Elles détiennent tous les records socio-économiques en mettant en exergue les valeurs culturelles de la femme africaine dans son ensemble.
Cela montre aussi la position de la femme tchadienne avec toute sa notoriété à l’exemple de l’Association de la femme dénommée « le Grand Cœur » que dirige la première dame du Tchad HINDA DEBY ITNO, qui aujourd’hui redonne vie à toute les femmes du pays de Toumai de retrouver toutes sans distinction pour y œuvrer afin de participer hâtivement au développement de ce pays longtemps fatigué par la guerre. L’Etat tchadien donne aujourd’hui de l’importance au rôle et la position de femme au processus du développement socio-économique et culturel du Tchad. Elle se trouve dans les grandes instances de prises de décision car sa détermination et savoir-faire sont vus de tous. Elle est la première avec l’apparition du soleil et la dernière avec la disparition du soleil. La femme tchadienne joue bien son rôle de lumière et du sel dans la progression de la construction de l’édifice car ses pierres posées sont claire et nette.
Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR
Les dessins de Séraphin sur l'importance de la femme