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#TCHAD#DOUANE: La Douane du Tchad demande une attention particulière de la Population

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

#TCHAD#DOUANE
Me Alain Kagombé, l'avocat de la Douane

"...C'est très grave ce qui s'est passé ce jour à Sabangali devant une bande de personnes sans cœur..." dixit Maître Alain Kagombé, l'avocat conventionnel de la Douane du Tchad face à la Presse tchadienne. L'affaire a durée une semaine environ ou les douaniers en service ont été molestés par les habitants du quartier sabangali. Aux environs de 08 heures, les narcotrafiquants ont franchi la zone rouge juste derrière le quartier avec une énorme quantité de drogue et d’autres stupéfiants au su de ses douaniers qui à leur tour se sont opposés à la pratique. A la surprise générale, lors de l’arrestation de ces derniers narcotrafiquants, une résistance s’était imposée.

Des tirs ont été entendus et la population dudit quartier est dehors. Voyant d’une seconde l’équipe de la douane en face des civiles, elle s’est jetée au profit des narcotrafiquants pour en découdre avec les douaniers en service commandé. Les tapant à mort, narcotrafiquants qui résistait ont profité pour essayer d’emporter leur coli y compris avec le véhicule de la douane, mais ils n’ont pas pu par manque de concentration. Humiliant ses douaniers avec des coups de bâton etc. cela n’est pas suffisant. Elle a vue mieux les déshabillé pu les trainé dans les rues. Face à la situation, la Douane interpelle la population à une prise de conscience car la situation qui était arrivée ne doit jamais se répéter car c’est une institution de l’Etat et le travail que font ses douaniers est pour l’intérêt de la nation toute entière. Pour Me Alain, ses malfrats qui ont traversé cette ligne rouge que l’Etat tchadien a tracé, seront sévèrement punis et aussi parmi ceux-ci un expatrié est compter et la justice fera son travail pour cette pratique s’arrête. Aussi il déplore l’acte posé par le quartier Sabangali et aussi les images mis sur les réseaux sociaux par certains concitoyens que cela n’est pas bien et qu’il est condamnable au de la loi.

 Il appelle la population tchadienne a coopérée avec le service de la Douane et aussi de respecter le travail qu’ils font pour l’évolution du pays.

Par séraphin

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Publié dans SOCIETE

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Tchad: ONU a célébrée la journée des Nations-Unies avec faste et abnégation.

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Dans le cadre de la  célébration de la  JNU 2019, le Groupe Communication des Nations Unies (UNCG), en collaboration avec le Bureau du Coordonnateur Résident (BCR) et avec l’appui des agences et programmes du SNU au Tchad, organisent plusieurs évènements de vulgarisation et de sensibilisation autour de la mission et des actions des Nations Unies en général et spécifiquement au Tchad à travers les ODD et l’Agenda 2030. Cette commémoration est également une opportunité de communication sur l’appui que les Nations Unies apportent au gouvernement dans la mise en œuvre du PND et du Plan-cadre des Nations Unies d’Assistance au Développement (UNDAF) 2017-2021.

Le Coordonnateur conviera les membres du gouvernement, le corps diplomatique du Tchad, ainsi que les représentants des organisations partenaires du SNU au Tchad pour annoncer les activités commémoratives de la journée des Nations Unies. Cette rencontre permettra au Coordonnateur Résident non seulement d’adresser un mot à l’occasion de la JNU mais également, d’annoncer la fin de sa mission.

 

#Nations-Unies
Le Ministre de la Jeunesse et Mme la Coordonnatrice

A cela une visite guidée par les membres de l’UNCG dans certaines écoles secondaires pré-identifiées de N’Djamena pour parler des Nations Unies, sensibiliser sur les objectifs de développement durable (ODD) et partager leur expérience et contribution en tant que staff des Nations Unies.

 

Aussi des explications sur les carrières à l’ONU ont donnée une occasion de célébrer la JNU avec le grand public en ouvrant les portes des Nations Unies à travers ses experts en ressources humaines.  Cette activité répond aussi à l’ODD 8 (Travail décent et croissance économique) qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités du pays ainsi que dans la mise en œuvre du résultat stratégique 1 de l’UNDAF 2017 – 2021 : le développement du capital humain. Cette activité qui réunira environ 500 jeunes et demandeurs d’emploi à N’Djamena leur permettra de se familiariser avec les mécanismes de recrutement au Nations Unies.

Cette journée sera coorganisée par le BCR avec l’appui des agences et en partenariat avec le programme VNU et le Ministère de la promotion des jeunes, des sports et de l’emploi, ainsi que les associations de jeunes œuvrant pour la promotion de l’emploi des jeunes au Tchad comme partenaires de mobilisation.

Cette journée, a pour objectif sur les activités organisées à l’occasion de la célébration de la JNU au Tchad, visent à promouvoir les missions de l’ONU et a mieux comprendre ses interventions au Tchad à travers son appui au Gouvernement tchadien.

 Aussi dans son spécifié quatre points sont tracés à savoir :

·          Promouvoir la mission globale et les interventions des Nations Unies ;

·          Informer le grand public sur les interventions de l’ONU au Tchad et son appui au Gouvernement du Tchad ;

·          Faire connaitre et vulgariser les ODD et l’Agenda 2030 auprès des différentes couches de la population surtout les jeunes et les femmes ;

·          Présenter les défis qui caractérisent l’environnement de l’action des Nations Unies et le besoin urgent de financement.

·          Informer et sensibiliser les jeunes sur les opportunités de contribution aux missions et aux interventions de l’ONU et à la réalisation des ODD et de l’Agenda 2030 en tant que jeune ou travailleur de l’ONU.

Tchad: ONU a célébrée la journée des Nations-Unies avec faste et abnégation.
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3ème Assemblée Générale Extraordinaire de la Maison des Médias en vue

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

#Communication
Abderaman Barka, Président d'organisation du 3ème AG de la MMT

Selon le Président du comité d"organisation de la dite Assemblée Abderaman Barka a souligné dans son mot lors du point de presse face aux journalistes que le thème retenu pour la rencontre est un atout auquel tous les journalistes doivent être présent le jour j'y. Ce thème intitulé: " Contribution de la maison des Médias du Tchad au développement de la presse" est choisit à sa juste valeur pour enfin montrer à la presse tchadienne le bon encadrement du métier de journalisme. Il a aussi attiré l'attention des journalistes que le comité a mis à jour les textes statuaires qui sera soumis à l'adoption lors de la tenue d l'AG. M. Abderaman Barka a remercié les membres de l'équipe de pilotage de la MMT ainsi que tous ceux qui les ont assisté pour le travail fait à la va vite mais qui est si important mérite une attention distincte.

A cela, il ajoute des modalités d'assise de l'Assemblée Générale qui se tiendra du 29 au 30 octobre 2019, que seuls les représentants des composantes désignés à cet effet ont de la place aux travaux de la 3ème Assemblée Générale Extraordinaire.

Les images de la salle photo seraphinnews.com
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Publié dans Communication

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A qui profite l’opération militaire turque en Syrie ?

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Outre le président russe Poutine, ses homologues syrien et turc sortent renforcés de l’offensive, dont les « éternels perdants » restent les Kurdes.

Par Aude Lasjaunias  Publié aujourd’hui à 07h13, mis à jour à 09h44

#Politique
Poutine et Erdogan source du net journal le Monde

Le président russe Vladimir Poutine écoute son homologue turc Recep Tayyip Erdogan lors de leur rencontre à Sotchi, en Russie, le 22 octobre. Alexei Druzhinin / AP

Mardi 22 octobre, le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, ont conclu un accord pour mettre fin à « Source de paix », l’offensive menée par Ankara à la frontière turco-syrienne contre les Kurdes des Unités de protection du peuple (YPG).

L’opération militaire a fait des centaines de morts et jeté sur les routes des dizaines de milliers de personnes, et apporte une nouvelle fois la preuve que le dossier syrien et son emboîtement de conflits rebattent les cartes au Proche-Orient.

Analyse : Syrie, les huit ans qui ont renversé l’échiquier du Proche-Orient

  • Le « moment Poutine » au Proche-Orient

« On assiste sans conteste au “moment Poutine” au Proche-Orient. Avec ce dernier dossier, le Russe a montré qu’il est l’acteur qui détermine les orientations et les rapports de force », explique le sociologue Adel Bakawan, membre de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Proche-Orient (iReMMO). Une situation largement favorisée par le désengagement de Washington de la région, et notamment par le retrait des troupes américaines du nord de la Syrie, le 6 octobre, trois jours avant le lancement de l’offensive turque.

Symbole du passage de relais entre Washington et Moscou, la chaîne russe RT a ainsi diffusé, mi-octobre, des images des convois de blindés se croisant sur une route des environs de Kobané. D’autres montraient, plus tard, ces soldats investir les bases laissées vacantes par le départ des forces américaines. En outre, l’accord de mardi stipule que des patrouilles conjointes russo-turques seront mises en place dans les portions frontalières de la Syrie, à partir du 29 octobre.

Analyse : Vladimir Poutine, arbitre et grand gagnant du chaos syrien

Enfin, la personnalité rigide et l’autoritarisme du Russe rassurent face à un Donald Trump erratique. « Dans cette situation chaotique, cette guerre du tous contre tous, M. Poutine incarne aux yeux des parties une forme de stabilité », résume M. Bakawan. Dénuée de moyens de pression sur les belligérants, l’Union européenne ne peut, quant à elle, exercer un contrepoids.

  • Une victoire « facile » pour Erdogan

Le président turc a salué « un accord historique »« Erdogan n’obtient pas tout ce qu’il voulait, mais c’est une victoire facile et à moindres frais – très peu de ses soldats [une dizaine] sont morts lors de l’offensive », explique le géographe Fabrice Balanche, spécialiste du Proche-Orient et directeur de recherches à l’Université Lyon-2. Même si Ankara n’est pas parvenue à prendre le contrôle des 440 km de frontière, elle garde néanmoins la haute main sur une zone longue de 120 km et large de 32 km, entre la ville de Tall Abyad et celle de Ras Al-Aïn.

Carte de situation de l’offensive turque en Syrie, au mercredi 9 octobre. Infographie Le Monde

L’accord du 22 octobre mentionne également un maintien du « statu quo » dans cette région, et n’évoque aucune date de retrait pour les Turcs. Or ce compromis a été reconnu par les Etats-Unis et, implicitement, par le président syrien, Bachar Al-Assad, qui a fait état après la rencontre entre MM. Poutine et Erdogan d’une conversation téléphonique avec le Russe.

Enfin, l’autre objectif atteint par Ankara est l’affaiblissement durable des forces kurdes, abandonnées par leur allié américain, contraintes à une alliance contre-nature avec Damas, et finalement forcées au retrait.

Notre reportage : Réduits à solliciter le renfort de Damas, les Kurdes pleurent la fin d’un monde

  • Une offensive payante pour Assad

L’engagement de Damas auprès des Forces démocratiques syriennes (FDS), milice arabo-kurdes dominées par les YPG, est par ailleurs une opération réussie pour le président syrien. « Cela lui a permis sans coup de feu, ni martyr, de se réinstaller sur 35 % de son territoire, dont il avait perdu le contrôle », pointe M. Bakawan.

Surtout, ces zones abritent plusieurs camps dans lesquels sont détenus des djihadistes internationaux, poursuit le sociologue : « Les pays occidentaux, qui ont des ressortissants sur place, vont être obligés de traiter avec cet homme qu’ils considéraient il y a peu comme l’ennemi. »

Décryptage : L’offensive turque relance la question des djihadistes étrangers détenus en Syrie

  • En toile de fond, la réémergence du djihadisme

En effet, dès l’annonce du retrait des forces américaines, les Kurdes avaient fait part de leur incapacité à garantir l’intégrité des sites de détention de djihadistes. Quelques-uns ont d’ores et déjà profité du chaos provoqué par l’offensive de l’armée turque pour disparaître dans la nature, avec le risque de repartir à l’attaque.

Une menace sécuritaire qui a été renforcée par l’alliance entre les Kurdes et Bachar Al-Assad, explique l’historien et spécialiste du Proche-Orient, Jean-Pierre Filiu. Le retour du régime de Damas et de son appareil répressif dans les régions conquises par les FDS sur l’organisation Etat islamique (EI) « ne pourra qu’y encourager le retour de flamme djihadiste ».

« Les FDS ont en effet tout intérêt à se replier sur les zones majoritairement kurdes et à abandonner au régime Assad, à son armée et à sa police, les territoires majoritairement arabes. »

« La base sunnite a été largement exclue de la reconstruction en Syrie et en Irak, abonde M. Bakawan. Ce qui crée du ressentiment et un terrain propice à cette réémergence. »

  • Les Kurdes, « perdants éternels »

« Les Etats-Unis ont abandonné les Kurdes et les ont de facto trahis », a résumé le porte-parole du Kremlin, mercredi 23 octobre. De son côté, Assad a rejeté la tragédie de la situation sur ses alliés de fortune, estimant que « ceux qui ont des desseins séparatistes étaient responsables des événements qui se sont produits ».

« Nous savons que nous devrons faire des compromis douloureux », mais « entre les compromis et le génocide de notre peuple, nous choisirons la vie », avait expliqué, le 13 octobre, le haut commandant des FDS, Mazloum Abdi, dans une tribune au magazine Foreign Policy.

« Attaqués par la Turquie, dont l’armée est la deuxième en effectifs de l’OTAN, ne pouvant plus s’appuyer sur leurs alliés américains, les Kurdes se sont retrouvés dans l’incapacité de résister seuls, résume M. Balanche. Si Ankara avait mené son opération à terme, ils auraient été évincés entièrement de leur territoire en Syrie ; les Kurdes sont les perdants éternels », conclut M. Bakawan.

Notre reportage : « C’est la fin des Kurdes de Syrie », peur et désespoir des réfugiés chassés par la Turquie

  • Mais le compromis semble fragile

Si l’accord trouvé entre MM. Erdogan et Poutine semble faire la part belle à presque tous les acteurs du conflit, une incertitude demeure : sa pérennité. Le président russe a répété, mardi, « comprendre les intérêts de sécurité nationale » de la Turquie, tout en insistant sur l’intégrité territoriale de la Syrie. Vladimir Poutine œuvre en effet à convaincre l’homme fort d’Ankara de se réconcilier avec Bachar Al-Assad, le président syrien honni, avec lequel les relations sont à couteaux tirés depuis le début de la guerre.

Analyse : Face à la pression russe, Erdogan contraint à un exercice d’équilibriste en Syrie

« Derrière les discours officiels d’Erdogan “le voleur” et Assad “le bourreau de son peuple”, on ne peut pas totalement exclure que, sous l’égide russe, les deux hommes se rencontrent et finissent par trouver un terrain d’entente », explique Adel Bakawan. Un éventuel retour des Etats-Unis dans ce dossier pourrait-il changer la donne ? Impossible de le prédire. « Donald Trump n’a pas de stratégie, il ne marche qu’aux interactions », souligne le sociologue. Seule certitude : « Washington a perdu la bataille de l’image et sa crédibilité diplomatique. »

Chronique : « Pour l’image des Etats-Unis, il y aura un avant et un après octobre 2019 »

Aude Lasjaunias

Publié dans Politique

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Tchad Santé: Elle mérite bien des recompenses et surtout des décorations, Dr Emilienne Soubeiga

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Aurevoir à Dr Sœur Émilienne Soubeiga par le personnel de l'Hôpital Notre Dame des Apôtres

#Santé
Dr. Soeur Emilienne Soubeiga

Cette sœur a bel et bien mérité cet hommage sur tous les plans. Depuis son arrivée à la tête cette petite institution qui au début étais un petit centre de santé nommé Notre Dame des Apôtres, a été vu et au su de tous les tchadiens son évolution grâce à cette brave sœur Dr Émilienne Soubeiga. Elle est de nationalité burkinabée âgée d’une quarantaine, la Sœur Dr Émilienne s’est donnée pendant 8 bonnes années au travail pour remonter le petit centre ou district sanitaire très peu connu en son temps par la population de la ville de N’Djamena, aujourd’hui connu de tous les tchadiens du nord au sud et du l’est à l’ouest un grand Hôpital parmi les structures sanitaires au Tchad.

Lors de cette cérémonie d’aurevoir célébrée par les religieux catholique à la matinée du 19 octobre au sein de l’Hôpital, les messages de mérite pleuvent de la bouche de tous. Un travail bien accompli par la Sœur Dr Émilienne Soubeiga. Pour son mot, cette sœur a toujours à la bouche et visage le courage et l’espoir sur Dieu. Elle l’a montré à travers son visage sa joie et surtout qu’elle montre du bout de doit ceux et celles qui ont été à ses côtés pendant ses 11 ans dans ce domaine. Elle a souligné que cette œuvre a été fondée depuis 1948 par les catholiques eux-mêmes alors qu’elle n’a fait qu’apporter sa pierre à l’édifice. Plus loin, elle exhorte tout le monde au travail et demande au personnel d’être au côté de son successeur qui est la Sœur Orita Nangadoum l’une des sœurs tchadiennes calme, écoutante et surtout prête à tout faire.  Sœur Dr Émilienne Soubeiga a reçue des cadeaux des mains de son personnel qui ne voulait pas se séparer d’elle, certains invités et aussi une décoration de chevalier de l’ordre de mérite de la main des autorités tchadiennes. Désormais la clé de cet Hôpital Notre Dame des Apôtres est entre les nouvelles mains celles de la Sœur Orita Nangadoum. Tous souhaite bon vent à la sœur Dr Émilienne Soubeiga pour son retour chez elle à Kada au Burkina-Faso le pays des hommes intègres ou elle débutera une nouvelle tâche qui sera la même qu’elle a abattu ici au Tchad. Convaincu de tous, elle le fera par la Grâce de Dieu comme elle le dit très souvent.*

Par Séraphin

Les images de seraphinnews.com et NDA
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Publié dans Santé

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Tchad: La Fondation Maarif de Turquie lance l'année académique 2019-2020

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

#Education
Section fille le complexe scolaire Tchado-Turc

Dans la grande matinée ce lundi 14 octobre, le temps est calme et que les parents, enseignants, autorités y compris les élèves, ne laissent aucune chance à prendre place au jardin bien entretenus par l’administration du complexe Tchado-Turque pour suivre les discours et les mots de bienvenue à tour de rôle. Ce qui existe du nouveau pour la matinée de cet évènement, qu’après les deux discours prononcés par le Directeur Pays Ibrahim Duman et la Directrice de la section fille, l’ambassadeur Sebri Herdal Herding et son compatriote turque le Directeur de l’Éducation Nationale de Turquie qui dans leur mots n’ont pas cessé de souligner l’existence de la confraternité qui existe depuis toujours entre le Tchad et la Turquie et qui doit continuer pour la consolidation du lien entre ses deux pays.

#Education
L'ambassadeur de Turquie, Herding et son compatriote à l'arrivée

Pour ces rentrées académiques 2019 et 2020, la Fondation Maarif de Turquie a remercié haut et fort la confiance de L’État tchadien pour son effort dans l’accompagnement du processus scolaire en respectant les programmes de l’enseignement au Tchad ainsi que la Turquie. Pour clore la cérémonie, la Fondation Maarif a primé les meilleurs élèves du primaire au secondaire et de la section fille et garçon pour leur aptitude dans le travail.

Par séraphin

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Publié dans Education

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Tchad: L'enseignement supérieur.

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

#Enseignement supérieur
Le gouvernement fait des choses pour l'enseignement supérieur

Plein de choses manquent aux systèmes éducatifs de l'enseignement supérieur au Tchad. Ce que beaucoup des tchadiens ne comprennent pas. L'effort du gouvernement tchadien de nos jours mérite un encouragement.

Comparativement à certains pays, le Tchad est un pays qui, fourni des efforts pour l'encadrement de ses cadres futurs mais cela reste incompris par bon nombre des tchadiens ayant le moyen d'envoyer leurs enfants étudiés hors du pays.

Cela ne veut dire pas que notre système éducatif au niveau supérieur n'est pas à mesure d'encadrement. Selon le CAMES, le Tchad a juste de retard académique parce qu'il lui manque un système de communication directe sur les problèmes socio-éducatifs. Tout cela ramène en arrière les plannings universitaires sur l'année académique.

Pour certains c'est le manque des enseignants qualifiés, non ce n'est pas encore aujourd'hui cela. Dans les années 1990, les vacataires viennent de l'extérieur et ce qui n'est plus les cas d'aujourd'hui. Le Tchad dispose les enseignants de qualité qui peuvent et qui sont à la hauteur de leur tâche aujourd'hui.

Aussi il est question de voir au clair que tout ce que les étudiants, parents et enseignants cherchions aujourd'hui, sont présents ici au Tchad. Le Président Deby a créé beaucoup des universités et écoles supérieures partout dans le Tchad comme certains pays. Cet effort mérite un applaudissement. Certes la politique reste la politique mais en matière de santé et l'éducation on ne s'amuse pas avec. Bientôt 20 ans que le nombre des étudiants ne cesse d'accroître et l'État ne cesse de faire de son mieux pour son encadrement. Aussi des campus équipés, des bus et bien d'autres choses aidant les études au Tchad.

A suivre...

Tokade M. stagiaire

 

 

 

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RDC: Tsekedi en route pour une recherche de paix.

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

#Politique
Président Etienne Tsékedi, RDC

Depuis son atterrissage au pouvoir en République démocratique du Congo, Etienne Tsékedi n'a cessé de prendre le bâton de la recherche de paix entre les congolais et aussi à donner de la confiance à son gouvernement. Rien ne l'échappe sur son train de la politique. Il a été contesté par Martin Fayulou un temps et ce dernier avec sa clique ne son toujours pas satisfaits de la situation, alors il choisit apaiser les cœurs de certains congolais qui se trouvent dans la même situation. Tout son pays aujourd'hui tente de l'aider en se sens.

Par Séraphin

RDC en image
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Publié dans Politique

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Côte-d'Ivoire: Une fillette de 3ans a été violée puis sucombée par suite de blessure.

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

#Société et Actualité
Jean-MarcYacé, maire de la ville deCokody

Toute la Côte d'Ivoire a rendue un hommage mérité à la petite fille violée et meurt suite à des blessures des violeurs. Elle s'appelle Grâce. Pour le Maire de Cokody, Jean-Marc Yacé c'est un terrible crime et ses auteurs n'échapperont pas la juste au moment de leurs arrestation. Aussi avec des larmes aux yeux l'actrice Clémence Pafouet rassure que c'est ignoble cet acte et que plus jamais cela se reportera sur une mineure. Cette marche est acclamée et soutenue par le monde entier.

Par Séraphin 

Abijan, seraphinnews.com
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Tchad: DISCOURS DU CHEF DE L’ÉTAT A L’OUVERTURE DE LA CONFÉRENCE DES GOUVERNEURS

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

#Politique
Le Président Idriss Déby Itno devant les gouverneurs des 23 régions à Abéché

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;

 

-    Messieurs les Présidents des grandes institutions de la République ;

 

-    Messieurs les Anciens Premiers Ministres ;

 

-    Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;

 

-    Mesdames et Messieurs les Députés ;

 

-    Monsieur le doyen du Corps diplomatique

 

-    Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations internationales et des ONG ;

 

-    Mesdames et Messieurs les Gouverneurs ;

 

-    Mesdames, Messieurs les membres du corps judiciaire ;

 

-    Officiers Généraux et officiers supérieurs des Forces de Défense et de Sécurité ;

 

-    Leurs Majestés Sultans et Chefs de Canton ;

 

-    Distingués Chefs religieux ;

 

-    Mesdames et Messieurs.

Abéché, Chef-lieu de la Province du Ouaddaï nous réunit aujourd’hui à l’occasion de la 4ème édition de la Conférence des Gouverneurs, après avoir abrité ce matin un Conseil des Ministres délocalisé et entièrement consacré à l’évaluation de la situation sécuritaire dans notre pays.

Le choix de tenir ici à Abéché ces évènements solennels de la vie de notre République n’est ni le fait du hasard, ni une décision exclusivement symbolique.

Le choix de cette ville et les sujets à l’ordre du jour dénotent la gravité des évènements qui s’y déroulent ainsi que dans d’autres provinces du pays. Ce choix exprime également le ferme engagement des pouvoirs publics à restaurer la paix et la sécurité, gravement malmenées ces derniers mois par des conflits meurtriers ayant endeuillé des centaines des familles tchadiennes.

Mesdames et Messieurs,

Il n’a échappé à personne que le Ouaddaï, le Sila, le Tibesti, le Moyen Chari, la Tandjilé pour ne citer que ces Provinces ont enrégistré tour à tour des affrontements intercommunautaires meurtriers à une échelle inquiétante et avec l’utilisation systématique des armes de guerre.

C’est dans ce contexte que le Gouvernement a été contraint de recourir à la mesure exceptionnelle prévue par les textes de la République en instaurant l’état d’urgence dans trois provinces du pays et en prenant des mesures tant sécuritaires qu’administratives énergiques pour rétablir l’ordre et la sécurité.

La 4ème Conférence des Gouverneurs se tient dans ces circonstances où tous les fondements de notre Nation sont gravement ébranlés par la multiplication des conflits sanglants, nourris par la haine de l’autre et l’intolérance entre les fils et filles d’une même Nation.

Cette situation préoccupante à plus d’un titre n’est pas dissociable des drames qui se jouent tout autour de notre pays où les foyers de tension à l’Est, à l’Ouest, au Nord et au Sud contaminent de manière insidieuse nos territoires.

Pour ne rien arranger à cette situation, notre pays continue de subir les conséquences de la grave crise économique qui a dépouillé l’État d’une grande partie de ses ressources financières.

Cette Conférence des Gouverneurs qui est la première de la 4ème République se tient à un moment où les réformes décidées par le Forum National Inclusif se mettent progressivement en place.

Enfin, cette Conférence a lieu au moment où le Gouvernement et les instances compétentes déploient tous les efforts possibles pour organiser les élections législatives et locales d’ici le mois de janvier 2020 au plus tard.

Mesdames, Messieurs les Gouverneurs ;

C’est à dessein que je fais un rappel du contexte multidimensionnel, au plan national et sous régional, qui prévaut au moment où vous êtes réunis pour réfléchir sur les enjeux et les défis qui se présentent à vous.

En votre qualité de plénipotentiaires de l’État dans vos circonscriptions respectives, votre responsabilité est pleine et entière dans toutes les problématiques reflétées dans le thème de votre Conférence.

« L’ordre public, la sécurité, la protection des personnes et des biens, l’optimisation des recettes et la rationalisation des dépenses : Enjeux et nouveaux défis » : C’est la thématique de vos assises qui résume parfaitement les préoccupations de l’heure.

L’échange d’expériences et les différentes conférences thématiques programmées devraient vous permettre à mieux cerner les défis actuels et à mesurer la responsabilité qui est la vôtre dans la sauvegarde de la paix sans laquelle aucune autre activité n’est envisageable.

Par conséquent, je vous invite à vous investir totalement durant ces deux jours pour mener une réflexion profonde susceptible de déboucher sur des recommandations pertinentes immédiatement opérationnelles.

Mesdames, Messieurs

Si l’état d’urgence a permis de maintenir la paix et de dissuader les entrepreneurs des conflits et de violence, nous ne pouvons pas dire que toutes nos attentes sont pleinement comblées. Nous devons aller au-delà des mesures de nature conjoncturelle.  

Nous devons capitaliser les dividendes obtenus et renforcer le dispositif mis en place pour nous permettre, dans un futur proche,  de contenir  ce phénomène qui nous cause tant de préjudices.

Permettez-moi de saisir cette opportunité pour féliciter et encourager nos Forces de Défense et de Sécurité qui se sont acquittées de leur mission avec abnégation et professionnalisme.

Mesdames et Messieurs ;

#Politique
Les gouverneurs des 23 régions du Tchad



Je ne saurais terminer mon propos sans adresser mes vifs remerciements à la population de la ville d’Abéché et à ses autorités pour les dispositions prises en nous réservant un accueil fort chaleureux et en créant les bonnes conditions de la tenue du Conseil des Ministres et de la présente Conférence des Gouverneurs.

Sur ce, tout en vous souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare ouverte la 4ème Conférence des Gouverneurs.

Je vous remercie de votre aimable attention.

 

DISCOURS DU CHEF DE L’ETAT A LA CLOTURE DE LA CONFERENCE DES GOUVERNEURS

 Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;

 

-    Messieurs les Présidents des grandes institutions de la République ;

 

-    Messieurs les Anciens Premiers Ministres ;

 

-    Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;

 

-    Mesdames et Messieurs les Gouverneurs ;

 

-    Officiers Généraux et officiers supérieurs des Forces de Défense et de Sécurité ;

 

-    Leurs Majestés Sultans et Chefs de Canton ;

 

-    Distingués Chefs religieux ;

 

-    Mesdames et Messieurs.

Nous sommes réunis pour éteindre les lampions de la 4ème édition de la Conférence des Gouverneurs qui, par son thème, par le lieu et le contexte de sa tenue, par la qualité des travaux et par l’engouement suscité, présente les caractéristiques d’une réussite indéniable.

En effet, pendant ces 48 heures, l’exercice d’analyse critique et de prospection intellectuelle auquel vous vous êtes adonné a servi indiscutablement d’éclairage utile pour une meilleure appréhension des enjeux et des défis multiples qui nous engagent tous, et en premier lieu les Gouverneurs de nos Provinces.

C’est le lieu de remercier et de féliciter les organisateurs et l’ensemble des participants à cette rencontre dont l’apport a été décisif dans le succès de ces assises territoriales, comme l’atteste la pertinence des conclusions qui viennent de nous être livrées.

Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs.

Hier à l’ouverture de cette Conférence, je notais que celle-ci se tient dans un contexte national et sous régional marqué par une multiplication de menaces dont la coagulation pourrait compromettre la réalisation de l’idéal collectif des Tchadiennes et Tchadiens de construire une nation résolument tournée vers la modernité et l’émergence.  

La paix, encore la paix, toujours la paix ! Je ne le dirai jamais assez, vivre en paix dans son propre pays n’a pas de prix, et il n’est pas nécessaire de vivre le contraire de la paix, c’est-à-dire la guerre et son cortège d’insécurité, pour se rendre compte de l’évidente valeur indéfinissable de la paix.

Malheureusement, nous sommes tous témoins des horreurs indicibles et inimaginables qui se sont produites dans certaines zones du pays ces derniers mois.

Rien, absolument rien ne peut justifier de tels actes ignobles, contraires à nos cultures, à nos croyances et à notre condition d’homme. Je ne peux comprendre que des Tchadiens tuent d’autres tchadiens à cause d’un lopin de terre, d’un point d’eau ou d’une tête de bétail.

Je me réjouis de constater que l’instauration de l’état d’urgence dans les trois (3) provinces concernées a contribué à limiter les affrontements sanglants et les premiers résultats sont encourageants, comme en témoigne la saisie impressionnante des armes détenues par les civils.

Tout en félicitant tous les acteurs impliqués dans cette opération, notamment les forces de l’ordre, les autorités administratives et traditionnelles, je voudrais les exhorter à poursuivre leurs efforts appréciables, afin d’éradiquer définitivement la course à l’armement des civils.

Le désarmement des civils ne doit être limité ni dans le temps, ni dans l’espace. L’opération de désarmement doit être généralisée à l’ensemble du territoire et doit constituer une préoccupation de l’ensemble des acteurs administratifs, militaires et traditionnels.

Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs.

Tout en regrettant profondément la propagation de la haine numérique dans certaines situations troubles, j’ai surtout noté avec une grande satisfaction que l’écrasante majorité de nos compatriotes sont foncièrement attachés à la paix et à la stabilité de leur pays.

Il ne m’a pas échappé que nombre de nos compatriotes y sont allés de leurs propositions et de leurs initiatives personnelles et associatives, en vue d’apporter leur contribution à une cohabitation apaisée des fils et filles du Tchad.

 

Je profite de cette tribune pour féliciter toutes les bonnes volontés patriotiques qui, d’une manière ou d’une autre, se soucient de la préservation de ce qu’on a de plus cher, c’est à dire la paix.

J’encourage tous nos compatriotes à s’inscrire dans cette noble démarche pour rapprocher les cœurs des tchadiens, par la sensibilisation, par le prêche de la tolérance, par la promotion du sentiment national, par la vulgarisation des textes de la République.

Dans cette quête d’actions collectives pour cimenter la cohésion nationale dans la perspective de l’émergence, aucune contribution n’est de trop.

Mesdames et Messieurs ;

J’ai parfaitement conscience que les réponses aux conflits intercommunautaires ne peuvent être exclusivement militaro-sécuritaires, dans la mesure où, tant les causes de ces conflits, que les protagonistes sont multiples et variables d’une Province à une autre.

L’accent premier doit être mis sur la prévention, en édictant des mesures pratiques et en engageant des actions concrètes susceptibles de participer en amont à la réduction des potentielles sources de discorde entre les citoyens.

À ce titre, il est d’une urgence absolue de procéder à une actualisation de la délimitation matérielle des couloirs de transhumance et des aires de stationnement du bétail.

C’est pourquoi, j’instruis les Ministres concernés à l’effet de mettre en place une Commission Nationale et des Comités locaux, en collaboration avec le Haut Conseil des Collectivités Autonomes et des Chefferies Traditionnelles, afin de fixer les conditions territoriales d’une bonne cohabitation entre les éleveurs et les agriculteurs.

Dans ce même registre, j’invite la Représentation Nationale à accélérer l’adoption des textes consensuels destinés à définir les règles en matière de pastoralisme, de régime foncier et domanial et de statut des chefferies traditionnelles.

Dans le même souci de prévention, il est instamment demandé aux autorités administratives d’engager les Chefs Traditionnels de leurs ressorts territoriaux à convenir entre eux des mécanismes préventifs de règlements de conflits, dans le respect des textes de la République.

Dépositaires de nos valeurs ancestrales, les Sultans, les Chefs de Canton, de ferricks et de village qui sont d’ailleurs les plus proches des populations doivent veiller sur tout ce qui touche à l’harmonie sociale et à la paix dans notre Communauté Nationale.

Je le redis de façon claire et ferme, dans la gestion des conflits meurtriers, l’application de la loi ne doit pas souffrir des compromis intercommunautaires.

Il ne sera plus jamais question d’absoudre un crime de sang par le truchement d’une réparation civile négociée sur le dos de la Justice.

Il ne sera plus jamais question pour un meurtrier d’échapper à la sanction pénale juste parce que sa communauté s’est acquitté de la Dia.
Cette pratique est par essence antirépublicaine, car elle anesthésie l’action publique par un simple arrangement intercommunautaire.

Cette pratique est profondément injuste, car elle introduit de fait une discrimination entre les citoyens en permettant au meurtrier aisé d’échapper à une peine pénale et en envoyant en prison celui qui est incapable de payer le prix du sang.

Plus grave, la pratique institutionnalisée de la Dia délivre une sorte de permis de tuer à ceux qui sont convaincus de la capacité financière de leur famille ou de leur communauté à payer leur crime.

La vie ne doit plus jamais être une marchandise monnayable !

Pour toutes ces raisons, je rappelle l’interdiction formelle de court-circuiter l’État et son Institution judiciaire en réglant les cas des meurtres intentionnels par l’acquittement de la Dia.

Tout meurtre délibéré doit au préalable systématiquement subir la rigueur de la loi pénale avant que ne soit envisagé la question de la réparation civile.

Mesdames et Messieurs ;

En parlant de l’Institution judiciaire, est-il besoin de rappeler l’importance du rôle des juges dans le maintien de la paix sociale ?

La Justice est la régulatrice attitrée des rapports sociaux à travers son pouvoir constitutionnel d’institution chargée d’appliquer les lois et règlements de la République.

Or, il est regrettable de constater que par le laxisme, les libérations illégales, le manque de fermeté, l’absence d’objectivité et l’appât du gain, la Justice est en train de perdre son âme et sa crédibilité.

En ma qualité de Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, je voudrais interpeller les magistrats sur la dangerosité de certaines pratiques dans nos tribunaux qui font de la Justice un facteur de déstabilisation sociale plutôt qu’une Institution garante du bon équilibre social.

 

Le principe cardinal d’indépendance de la Justice auquel je suis particulièrement attaché ne doit pas être détourné pour servir des intérêts égoïstes au détriment de l’intérêt général.

J’invite les magistrats à prendre pleinement conscience des enjeux vitaux qui sont en jeu et à accomplir leur mission avec la dignité et  la responsabilité  propres à la fonction de rendre la justice entre les hommes.

Mesdames et Messieurs les Gouverneurs,

Vous êtes les premiers dépositaires des lois de la République et de l’autorité de l’État dans vos provinces respectives. A ce titre, votre responsabilité est fondamentale tant en ce qui concerne le maintien de l’ordre républicain et la sécurité publique que le strict respect des droits des citoyens qui ne doivent en aucun cas pâtir de l’exécution des missions des forces de défense et de sécurité.

C’est à travers vos comportements et vos conduites exemplaires, que vous, autorités administratives, vous pourrez asseoir les bases d’une administration saine, efficace et efficiente au service de la collectivité.

L’exemplarité n’est pas un vain mot ! L’exemplarité est une attitude, une manière d’agir et un état d’esprit qui doit vous habiter en toutes circonstances.

En effet, c’est l’exemplarité qui suscite le respect de vos subordonnés et de vos administrés.
C’est l’exemplarité qui impose l’autorité que vous êtes censés incarner.

C’est l’exemplarité qui confère de la légitimité aux décisions que vous prenez dans l’exercice de vos fonctions.

Malheureusement, nombre de ceux qui sont perçus comme les incarnations locales de l’État versent dans des pratiques contraires à l’éthique administrative et insultantes pour le prestige de leurs fonctions.  Nombre d’entre vous, pour des motifs bassement matériels,  contribuent à alimenter les conflits communautaires au lieu d’œuvrer au mieux pour la cohabitation fraternelle.

D’aucuns d’entre vous, sont souvent apathiques et attentistes face à des situations qui nécessitent pourtant des réactions immédiates.

Il est régulièrement arrivé que des autorités administratives attendent un ordre de l’État pour agir, en oubliant qu’elles sont elles-mêmes l’État.

S’assumer au nom et pour le compte de l’État est le premier devoir inhérent à la nature même de la fonction de Gouverneur, de Préfet ou d’Administrateur Délégué !

Alors, Mesdames et Messieurs les Gouverneurs, je n’ai qu’un seul mot à vous dire : ASSUMEZ-VOUS !

En vous lançant cette interpellation, je ne voudrais pas passer sous silence les difficultés financières, matérielles et logistiques auxquelles vous êtes quotidiennement confrontées et qui entravent gravement votre capacité d’action.

L’impératif de résultats à laquelle vous êtes astreints impose au Gouvernement de vous fournir les moyens nécessaires à l’exécution de cette obligation.

C’est dans ce sens que des instructions fermes sont données au Ministre des Finances à l’effet de mettre un terme au retard récurrent dans la mise à disposition des fonds destinés par la Loi des Finances aux services déconcentrés de l’État.

Il n’est pas admissible que les autorités administratives locales soient réduites à l’impuissance totale en raison de la lenteur dans l’engagement des ressources financières régulièrement affectées par le Budget de l’État.

Dans le même ordre d’idées et en tenant dument compte des restrictions qu’impose encore la situation financière de l’État, un plan de renforcement en équipements divers de notre Administration devra être élaboré et mis en œuvre progressivement.

Toutefois, je ne saurais assez insister sur l’exigence de rigueur et de transparence dans la gestion des ressources et des moyens que l’État est amené à mobiliser au profit de ses démembrements dans les Provinces.

Je ne tolérerai pas que les deniers publics destinés au service soient utilisés par certaines autorités à des fins sans lien aucun avec le service.

Autant vos doléances en terme de mise à disposition des moyens de travail sont légitimes, autant vous devez être irréprochables dans la gestion orthodoxe des ressources diverses qui vous sont affectées.

Mesdames et Messieurs les Gouverneurs ;

Je profite de l’occasion présente pour vous rappeler que nous entamons la dernière ligne droite devant nous conduire à l’organisation des élections législatives et locales d’ici le mois de janvier 2020.

Je vous exhorte à apporter tout l’appui nécessaire aux organes de pilotage du processus électoral en cours, afin de garantir les conditions de bon déroulement des scrutins à venir.

Distingués invités,
Mesdames et Messieurs

Les résolutions issues de cette Conférence et les orientations que je viens d’exposer doivent aiguiller toutes les actions de l’État, au niveau central et déconcentré.

 

Au-delà de l’appareil étatique, c’est tous ensemble, dans un élan fraternel et solidaire, que nous pouvons conjurer tous les facteurs qui retardent notre marche vers le progrès et la modernité.

 

En souhaitant un bon retour à tous ceux qui ont fait le déplacement d’Abéché, je déclare clos les travaux de la 4ème Conférence des Gouverneurs.

Je vous remercie.

l'ouverture de la Conférence des gouverneurs à Abéché
l'ouverture de la Conférence des gouverneurs à Abéché
l'ouverture de la Conférence des gouverneurs à Abéché

l'ouverture de la Conférence des gouverneurs à Abéché

Publié dans Politique

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