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#Tchad: 850 millions de FCFA alloués par l’UE pour freiner la propagation du choléra à l’Est du Tchad

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Urgence sanitaire au Tchad.
L'aide de l'Union Européenne pour le Tchad.

Un financement d’urgence de plus de 850 millions de FCFA (1,35 million EUR) a été débloqué par l’Union européenne pour soutenir le Tchad dans la lutte contre le choléra. 
Les professionnels de la santé ont exprimé leur inquiétude suite à la détection d’une épidémie de choléra dans la province du Ouaddaï (Est) en juillet 2025. L'ONU recense aujourd’hui plus de 700 cas et au moins 50 décès, dont la moitié aurait eu lieu dans les communautés et non à l’hôpital. 
L’objectif des autorités sanitaires tchadiennes et internationales est de freiner la propagation de cette maladie infectieuse qui se transmet par l’eau et les aliments contaminés. Selon le chef intérimaire du bureau de l'aide humanitaire de l'UE, Laurent De Ruyt « le choléra tue rapidement, mais avec la bonne réponse, il peut être arrêté tout aussi vite ».  Les financements débloqués par l’UE à l’appel de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés permettront de fournir des kits de traitement du choléra, de renforcer les structures de santé et former du personnel médical. Ils permettront également de soutenir le ministère de la Santé tchadien dans sa campagne de sensibilisation aux gestes préventifs. 
Accélérée par des inondations, cette épidémie s'est propagée dans plusieurs pays africains, notamment au Soudan, en Éthiopie et en République démocratique du Congo. Depuis le début de la guerre au Soudan en avril 2023, plus de 800 000 réfugiés ont fui la région du Darfour pour rejoindre l’Est du Tchad, où les besoins d’aide humanitaire et de financements sont aujourd’hui majeurs. Alors que le budget onusien a été amputé, l’UE demeure un partenaire essentiel pour le Tchad. Depuis le début de l’année 2025, l’aide apportée par l’institution européenne dépasserait les 50 milliards de FCFA (77,85 millions EUR). 

𝐋’𝐔𝐧𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐮𝐫𝐨𝐩é𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐜ô𝐭é𝐬 𝐝𝐮 𝐓𝐜𝐡𝐚𝐝... - Union européenne au Tchad | Facebook

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#Santé: Les risques pour les enfants n'ayant Pas reçu de vaccination

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Urgence sanitaire au Tchad.
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La vaccination est l'un des outils les plus efficaces pour protéger la santé des enfants et de la communauté dans son ensemble. Malheureusement, de nombreux enfants dans le monde ne reçoivent pas les vaccinations recommandées, ce qui les expose à des risques sanitaires graves. Voici un aperçu des dangers liés à l'absence de vaccination chez les enfants.

1. Exposition aux Maladies Infectieuses

Les enfants non vaccinés sont vulnérables à des maladies infectieuses potentiellement mortelles telles que la rougeole, la rubéole, la coqueluche et la varicelle. Ces maladies peuvent entraîner des complications graves, y compris des hospitalisations, des séquelles à long terme, voire la mort. Par exemple, la rougeole peut provoquer des pneumonies et des encéphalites, tandis que la coqueluche peut être particulièrement dangereuse pour les nourrissons.

2. Propagation des Maladies

L'absence de vaccination chez un enfant ne représente pas seulement un risque pour sa santé, mais également pour celle de son entourage. Les enfants non vaccinés peuvent devenir des vecteurs de transmission pour des maladies évitables, mettant en danger les autres, notamment les bébés qui ne sont pas encore vaccinés et les personnes immunodéprimées qui ne peuvent pas recevoir certains vaccins.

3. Complications à Long Terme

Certaines maladies évitables par la vaccination peuvent entraîner des complications à long terme. Par exemple, les infections à méningocoques peuvent provoquer des lésions cérébrales permanentes, tandis que les infections à pneumocoques peuvent entraîner des problèmes auditifs ou d'autres complications chroniques. Ces conséquences peuvent affecter la qualité de vie des enfants sur le long terme.

4. Coûts Sociaux et Économiques

Les épidémies de maladies évitables par la vaccination entraînent non seulement des coûts médicaux élevés pour les familles et les systèmes de santé, mais elles peuvent également avoir un impact économique plus large. Les absences scolaires dues à la maladie entraînent une perte d'apprentissage et affectent la productivité future des individus.

5. Risque de Réémergence des Maladies

La diminution des taux de vaccination peut mener à la réémergence de maladies qui étaient auparavant maîtrisées. Des épidémies de rougeole et de coqueluche ont été observées dans plusieurs pays en raison de la baisse des taux de vaccination. Cela soulève des inquiétudes quant à l'immunité collective, qui protège ceux qui ne peuvent pas être vaccinés.

Conclusion

Les risques associés à l'absence de vaccination chez les enfants sont nombreux et variés. Il est crucial que les parents et les communautés prennent conscience de l'importance de la vaccination non seulement pour protéger leurs enfants, mais aussi pour préserver la santé publique. La vaccination est un acte de solidarité qui contribue à créer un environnement sûr et sain pour tous. En investissant dans la prévention par la vaccination, nous protégeons non seulement notre avenir, mais aussi celui de notre communauté.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR.

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#Tchad #Santé: Inauguration du nouveau Centre des Opérations d'Urgence de Santé Publique (COUSP)

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

 

Santé
Le ministre de la santé Dr Abdelmadjid Abderahim et le représentant de la Banque Mondiale M. Rasit


Hier, 15 février 2025, le Ministre de la Santé, Dr Abdelmadjid Abderahim, a officiellement inauguré le nouveau siège du Centre des Opérations d'Urgence de Santé Publique (COUSP) au Tchad. Ce projet, financé par la Banque Mondiale, marque une étape significative dans le renforcement des capacités du système de santé tchadien, en particulier en matière de surveillance épidémiologique et de gestion des crises sanitaires.

Lors de la cérémonie d'inauguration, le Représentant de la Banque Mondiale, Rasit Pertev, a exprimé sa satisfaction quant à cette collaboration fructueuse. Il a souligné l'importance de soutenir les infrastructures sanitaires afin d'améliorer la résilience du pays face aux menaces sanitaires. Cette initiative vise non seulement à répondre aux urgences sanitaires, mais aussi à anticiper et à prévenir les épidémies.

Le Dr Abdelmadjid Abderahim a également pris la parole pour mettre en avant l'approche "Une seule Santé", qui intègre la santé humaine, animale et environnementale. Il a insisté sur le fait que cette approche est essentielle pour relever efficacement les défis sanitaires locaux et garantir un meilleur avenir pour la population tchadienne.

Le COUSP sera un pilier central dans la coordination des réponses aux crises sanitaires, permettant une meilleure gestion des ressources et une communication efficace entre les différents acteurs de la santé. Avec cette nouvelle infrastructure, le Tchad se positionne comme un modèle en matière de préparation et de réponse aux urgences sanitaires dans la région.

L'inauguration du COUSP est donc un symbole d'engagement envers l'amélioration de la santé publique et le bien-être des citoyens tchadiens, tout en renforçant les partenariats internationaux pour faire face aux défis futurs.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste, reporter-photographe et expert en communication digitale.

 

COUSP
COUSP
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Publié dans Actualité, Santé

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#Santé: Réunion de restitution des activités de vaccination contre la diphtérie dans le Batha

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Urgence sanitaire au Tchad.
Le délégué de la DPSP, Dr Elie Fokzia, détaille point par point les rapports sur la vaccination contre la diphtérie.

Une réunion de restitution des activités finales de vaccination contre la diphtérie a été tenue dans la province du Batha, réunissant les équipes du COUSP et d'AVoHC-SURGE TCHAD ainsi que la coordination de la Délégation sanitaire provinciale. Cette rencontre a été l'occasion pour Dr Elie Fokzia de présenter les résultats détaillés de la campagne de vaccination, mettant en lumière les succès obtenus dans les différentes zones d'intervention.

Dr Fokzia a souligné les atouts qui ont contribué à la réussite de cette campagne, notamment l'engagement des équipes sur le terrain et la mobilisation des communautés locales. Cependant, il a également relevé certaines légèretés dans la prise en charge des cas de diphtérie, ainsi que des irrégularités dans la communication téléphonique entre les responsables en charge des missions. Ces points ont été identifiés comme des défis à relever pour améliorer l'efficacité des futures campagnes de vaccination.

Le consultant de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a également pris la parole pour aborder des préoccupations relatives à la logistique. Il a noté que les échantillons prélevés pour analyse tardaient à arriver à N'Djaména, ce qui pourrait retarder l'évaluation des résultats et l'adaptation des stratégies de vaccination. De plus, il a insisté sur l'importance d'une meilleure collecte et analyse des statistiques concernant les différents vaccins administrés, en particulier par catégorie d'âge, afin d’optimiser les interventions futures.

Le consultant de l'OMS, M. Ali Orché

Cette réunion a permis de faire le point sur les succès de la campagne tout en identifiant les axes d'amélioration nécessaires pour renforcer la lutte contre la diphtérie dans la région. Les participants se sont engagés à travailler ensemble pour relever ces défis et assurer une couverture vaccinale efficace et durable pour l’ensemble de la population.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste, reporter et photographe. Expert en communication digitale.

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Publié dans AFD, OMS, Santé, MSF, COUSP, Diplomatie

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Santé: Riposte contre la Diphtérie dans le Batha : Une mobilisation exemplaire

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Des prises en charge et des prélèvements ont été au comble surtout la sortie des experts d'intervention en urgence sanitaire. Ali Salla, 35 ans, Fatimé Zara 28 ans et sa fille ont été prise en charge. Mahamat Zen 3 ans et Ahmat Zen 2 ans ont été prélevé.

Urgence sanitaire au Tchad.
Dr Adneli Toglengar consulte Mahamat Zen âgé de 3 ans


L'équipe N°2 de la mission du COUSP poursuit sans relâche sa lutte contre l'épidémie de diphtérie dans le centre de santé de Karkour, ciblant particulièrement les villages du Batha, région durement touchée par cette maladie mortelle.

Hier, l'équipe a atteint un jalon significatif en vaccinant plus de 400 personnes dans six villages environnants. Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts du ministère de la Santé, qui vise à éradiquer la diphtérie, une maladie qui a fait de nombreuses victimes depuis son apparition dans la région en août 2023.

Ce matin, l'équipe a élargi son intervention en se rendant dans le secteur ouest du centre de santé de Karkour, en commençant par les villages de Haroda, Allazoum et Altoutef. Les vaccins DT (Diphtérie-Tétanos) et Penta ont été administrés à un grand nombre de résidents, qui ont exprimé leur gratitude envers le gouvernement et ses partenaires pour cette action salvatrice. Les habitants, encore marqués par les pertes tragiques causées par la diphtérie, se réjouissent de cette mobilisation collective.


Il est important de souligner que toute la province du Batha est mobilisée pour combattre ce fléau. Les autorités locales, les équipes médicales et les bénévoles unissent leurs efforts pour sensibiliser la population et assurer un accès aux soins et aux vaccinations.


La lutte contre la diphtérie est plus qu'une simple campagne de vaccination ; elle représente un espoir pour les communautés touchées et un appel à l'unité face à cette crise sanitaire. Grâce à ces efforts concertés, les habitants du Batha peuvent envisager un avenir sans cette maladie dévastatrice.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste, reporter et photographe. Expert en Com. Digitale.

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Santé: Réunion cruciale sur la riposte à la diphtérie dans le Batha.

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Urgence sanitaire au Tchad.
Le délégué de la DPSP, Dr Elie Fokzia


Batha, le 24 octobre 2024, Dans un contexte préoccupant marqué par la résurgence de la diphtérie, la délégation provinciale de la santé publique a récemment accueilli le général de Division, Ahmat Goukouni Mourali, pour une communication essentielle sur les mesures de riposte face à cette maladie.

La rencontre s'est tenue dans la grande salle de réunion de la délégation, où le délégué Dr Elie Fokzia, accompagné du Secrétaire Général de la région, a chaleureusement accueilli le gouverneur, entouré par les forces de l'ordre. Étaient également présentes d'autres autorités, dont le Préfet du département du Batha Ouest, Mr Mahamat Saleh Afoum Saleh, ainsi que des responsables de santé venus soutenir l'effort collectif, tels que le COUSP et Médecins Sans Frontières (MSF).

Dr Ndotel Appolinaire, médecin chef du district d'Ati, a ouvert la séance en introduisant le gouverneur et en soulignant l'objectif principal de cette réunion : faire le point sur la situation actuelle de la diphtérie et discuter des mesures de prise en charge des cas.

Le gouverneur de la région du Batha, le Gal de division Ahmat Goukouni Mourali


Le général Ahmat Goukouni Mourali a salué les efforts déployés par toutes les équipes sur le terrain. "Le travail que vous faites est louable", a-t-il déclaré, ajoutant que les témoignages et les observations des derniers jours témoignent de l'engagement collectif à sauver des vies. Il a exprimé sa gratitude envers tous les acteurs impliqués dans cette lutte, en leur souhaitant courage et force.

Pour sa part, Dr Elie Fokzia a présenté un aperçu des activités menées dans sa zone de responsabilité. Il a détaillé les défis rencontrés, notamment en matière de vaccins, de personnel et d'équipements logistiques. Le délégué a également formulé plusieurs plaidoyers auprès du ministère de la santé publique pour renforcer les moyens de riposte.

Suite au départ du gouverneur, Dr Fokzia a poursuivi les échanges avec les chefs traditionnels et les missionnaires présents, expliquant en détail comment la maladie avait fait son apparition et comment les efforts de riposte se poursuivent.

Cette réunion souligne l'importance d'une coordination efficace entre les autorités sanitaires et les acteurs communautaires pour faire face à la menace que représente la diphtérie dans le Batha. Les prochaines étapes impliqueront une mobilisation accrue des ressources et une sensibilisation continue des populations pour endiguer cette maladie.

 

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR

Journaliste, reporter et photographe

Expert en Com. Digitalre

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Santé: La mission d'appui a la riposte contre la diphterie se poursuit à Guéti : Un engagement pour la Santé Publique

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Urgence sanitaire au Tchad.
L'engouement autour de la mission à Guéti dans l'un des plus grand ferricks.

En août 2023, une mission d'investigation a été lancée dans la zone de Guéti, située à 200 km d'Ati, suite à l'apparition des cas suspects de diphtérie. Cette initiative, pilotée par la délégation provinciale de la santé publique du Batha, vise à endiguer cette épidémie préoccupante. Par LSA 

L'équipe de mission est composée de divers acteurs de la santé, incluant des cadres de la santé de la DPSP, des membres du centre d'opération d'urgence de santé publique, un expert en santé de l'OMS, l'équipe SURGE ainsi que le médecin du district d'Ati et plusieurs responsables des centres de santé. Les chefs des ferricks locaux, essentiels pour la logistique et la sensibilisation, sont également impliqués.

Dr Elie Fokzia, délégué de la DPSP, a souligné l'importance d'une vérification approfondie dans cette zone touchée par la maladie. Il a ordonné à l'équipe de se munir de vaccins et de médicaments nécessaires pour assurer la prise en charge des patients tout au long de leur mission.

Les efforts déployés ont déjà porté leurs fruits. Plusieurs ferricks, notamment ceux dirigés par Bichara Chemié (26 tentes construites par chaque famille)  et Ismaila Abderaman, ont reçu des vaccins et des soins. Au total, 127 personnes, incluant femmes, enfants et hommes, ont été vaccinées. Par ailleurs, quatre cas de diphtérie ont été soignés avec succès.

Cette mission illustre l'engagement des autorités sanitaires à protéger la population et à mettre fin à cette épidémie. Les efforts continus de vaccination et de traitement sont cruciaux pour garantir la santé et le bien-être des communautés touchées. La collaboration entre les différents acteurs de la santé est essentielle pour surmonter cette crise sanitaire et prévenir d'autres flambées dans le futur.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste, reporter et photographe. Expert en communication digitale.

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Faya : Les médecins militaires français au service de la population

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Urgence sanitaire au Tchad.


Le samedi 12 octobre 2024, une visite guidée avec des journalistes tchadiens s'est rendue à Faya-Largeau, dans la province du Borkou, pour observer et s'imprégner des efforts des médecins français issus des Forces françaises au Sahel, concernant l'assistance médicale apportée à la population.


Cette assistance couvre plusieurs dispensaires civils répartis dans plusieurs villages environnants de Faya-Largeau, notamment : Dozanga, Koulou, Tchang-Sous, Djidi, Mardangaye et Amoul. En plus de ces dispensaires civils, les médecins militaires français interviennent également dans des structures de l'Armée Nationale Tchadienne et du Centre d'instruction militaire tchadien. Plus d'une vingtaine de consultations sont réalisées chaque jour, soit environ 100 par semaine et 5 200 par an.


Les principaux bénéficiaires de ces soins sont les enfants et les femmes. Les consultations et les soins sont offerts gratuitement. Un infirmier tchadien, Djong-Yang Djamkréo Bernard, travaille aux côtés des médecins militaires français depuis plus de 16 ans, assurant également le rôle de traducteur entre la population et les médecins. Cette collaboration entre les médecins français et l’infirmier tchadien est essentielle pour la bonne réalisation des soins.


Lorsque certains soins ne peuvent être administrés en dispensaire en raison de leur complexité, les médecins français fixent un rendez-vous avec les patients au service médical de la base militaire française de Faya-Largeau, où des soins plus appropriés peuvent être dispensés. Si nécessaire, certains patients sont évacués vers la base Adji Kossei à N'Djamena, notamment pour des interventions dentaires ou chirurgicales. Les médecins français prennent également en charge des cas d'hémorragie, tant chez les civils que chez les militaires tchadiens.


La médecin principale à la base militaire française, Dr Delphine, a souligné que certaines maladies sont liées aux récentes inondations, notamment des cas récurrents de diarrhée, surtout chez les nourrissons. En cette période de vents, des cas d'angine et d'infections respiratoires, telles que bronchites et pneumopathies, sont aussi fréquents. Elle a indiqué qu'un rapport hebdomadaire est fourni au délégué sanitaire provincial et à l' épidémiologiste, détaillant un certain nombre de pathologies observées.


Dr Delphine a également mentionné une problématique importante concernant les soins dentaires. De nombreuses personnes consultent pour des douleurs dentaires, et les médecins militaires s'efforcent d'abord de soulager la douleur avant l'intervention du dentiste militaire français à Faya. « Un projet est en cours pour former les professionnels de santé tchadiens de Faya aux soins dentaires, afin de leur permettre d’acquérir plus d’autonomie, notamment dans les extractions dentaires », a-t-elle expliqué.


Cette coopération dans le domaine sanitaire met en lumière l'importance d'une assistance médicale adéquate pour la population de Faya-Largeau, dont la situation géographique, presque coupée du reste du monde, la rend particulièrement vulnérable

Faya : Les médecins militaires français au service de la population
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MSF a vacciné près de 40 000 enfants dans les provinces du Moyen Chari et de Salamat au Tchad

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

Au mois de mai dernier, 39 325 enfants ont été vaccinés contre la rougeole par l’équipe de réponse aux urgences (CERT) de Médecins Sans Frontières (MSF) en soutien au ministère tchadien de la Santé publique, dans les provinces du Salamat et du Moyen Chari. Cette campagne de vaccination a visé les enfants âgés de 6 mois à 10 ans et a été accompagnée par un rattrapage de la vaccination de routine du Programme Elargi de Vaccination (PEV) pour 1 848 enfants de 0 à 11 mois. De plus, 950 personnes atteintes de la rougeole, dont 799 enfants de 6 mois à 5 ans, ont été traitées à l’hôpital provincial d’Am-Timan et dans les centres de santé.

#Santé
MSF vacciné les enfants dans la zone du Moyen-Chari et le Salamat

Les épidémies de rougeole sont récurrentes au Tchad où elles représentent l’une des principales causes de décès chez les enfants. La couverture vaccinale demeure faible à l’échelle du pays et de nombreuses familles, y compris celles résidant en milieu urbain, rencontrent des difficultés d’accès aux services du PEV de routine.

Sensibilisation et promotion de la santé au cœur de l’approche

L’engagement communautaire étant au centre des activités de MSF, les équipes ont travaillé étroitement avec les communautés concernées afin de les impliquer dans la compréhension des besoins médicaux, paramédicaux et l’accès aux soins, tout en prenant en compte les spécificités socio-culturelles et sanitaires. 

Ainsi, les équipes de promotion de la santé ont sensibilisé plus de 27 000 personnes sur les problématiques liées à la rougeole, la gratuité des soins, les maladies à potentiel épidémique, la nutrition et l’importance de la vaccination. « Ces efforts jouent un rôle crucial dans la prévention de la propagation de la rougeole » explique Mbaiornom Dankar Fidele, superviseur de l’équipe de promotion de la santé. « Nous travaillons conjointement avec les communautés locales, que ce soit pour la sensibilisation, la promotion ou le soutien mutuel, afin qu’elles se sentent impliquées et concernées dans la lutte contre la rougeole ».

Un support multiforme au ministère de la Santé

Le CERT a été mis en place afin d’apporter une réponse rapide et efficace aux victimes de conflits armés, aux population affectées par des épidémies ou endémies, aux victimes de catastrophes naturelles, de violences ou d’exclusion de soins de santé. De manière générale, MSF appuie le ministère de la Santé dans plusieurs régions du Tchad pour la mise en œuvre d’un large éventail de soins comme les consultations, les hospitalisations, les soins médico-nutritionnels, les interventions chirurgicales, les soins maternels et infantiles, la santé mentale, et bien d’autres besoins non médicaux. 

La rougeole, une infection virale aiguë du système respiratoire caractérisée par une éruption cutanée de petits points rouges, est considérée comme la maladie la plus contagieuse au monde. En l'absence de traitement spécifique, la vaccination est l'outil médical le plus efficace contre la rougeole. 

En 2023, au Tchad, les équipes MSF ont vacciné plus de 1 153 900 personnes contre la rougeole, réalisé plus de 247 600 consultations externes, traité plus de 134 400 personnes contre le paludisme, soigné plus de 31 900 enfants souffrants de malnutritions aiguë sévère, et soigné plus de 14 800 patients hospitalisés.

Image MSF.

Image MSF.

Publié dans Santé

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Tchad: Inondations à Sarh : Le Gouverneur du Moyen Chari sur le Terrain

Publié le par Louba-heindé Séraphin Adoumngar

#Inondation: Sarh, 22 août 2024

Les quartiers de Kamati et Maïngara à Sarh sont actuellement submergés par les eaux du fleuve Barh Koh, qui se déversent dans les zones environnantes, causant des dommages considérables. En réponse à cette situation alarmante, le gouverneur du Moyen Chari, Abdramane Ahmat Bargou, s'est rendu sur place pour évaluer les impacts des inondations et apporter son soutien aux populations affectées.

Politique Le gouverneur de la région du Moyen-Chari sur le terrain à Sarh. Credit Photo de Koutou D.

Cette année, les inondations au Tchad ont pris une ampleur sans précédent, entraînant des pertes humaines tragiques dans le nord du pays. Les autorités locales craignent que la situation ne s'aggrave davantage si des mesures d'urgence ne sont pas mises en place rapidement.

Lors de sa visite, le gouverneur a rencontré les habitants touchés, écoutant leurs témoignages et constatant les destructions. Les maisons, les infrastructures et les cultures ont été gravement endommagées, laissant de nombreuses familles dans une situation précaire. Abdramane Ahmat Bargou a exprimé sa solidarité avec les sinistrés et a promis que le gouvernement mettrait tout en œuvre pour leur venir en aide.

"Nous devons agir rapidement pour fournir un soutien humanitaire et éviter que cette crise ne s'aggrave," a déclaré le gouverneur. "Il est crucial de mobiliser des ressources pour aider ceux qui ont tout perdu dans ces inondations."

Les équipes de secours sont déjà sur le terrain, distribuant de la nourriture, de l'eau potable et des fournitures essentielles aux familles déplacées. Cependant, la situation reste critique et nécessite une attention urgente de la part des autorités nationales et internationales.

Les inondations au Tchad soulèvent également des questions sur la gestion des ressources en eau et l'adaptation aux changements climatiques. Les experts appellent à des investissements dans les infrastructures de drainage et à des programmes de sensibilisation pour mieux préparer les communautés aux événements climatiques extrêmes.

Alors que Sarh fait face à cette crise, la solidarité et l'entraide deviennent plus que jamais essentielles pour surmonter cette épreuve. Les autorités locales continuent de travailler sans relâche pour atténuer les effets des inondations et protéger les populations vulnérables.

La situation à Sarh est un appel à l'action pour tous les acteurs concernés. Les inondations ne touchent pas seulement une région, mais mettent en lumière les défis plus larges auxquels le Tchad est confronté face aux aléas climatiques. La réponse collective et rapide sera déterminante pour sauver des vies et reconstruire l'espoir dans ces communautés touchées.

Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste reporter et photographe.

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