Dr Issa Doubragne, porte-parole de la coordination nationale de campagne du Mouvement Patriotique du Salut (MPS)
Quelques heures après la clôture des élections législatives et locales couplées des 28 et 29 décembre, Dr Issa Doubragne, porte-parole de la coordination nationale de campagne du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), a tenu un point de presse marquant la fin d’un processus électoral sans précédent dans l’histoire du Tchad.
Lors de cette conférence, Dr Doubragne a souligné l'importance de ces élections, les qualifiant d’« inédites » et de « réussite collective ». Il a exprimé sa gratitude envers les électeurs qui ont participé massivement au scrutin, témoignant ainsi de leur engagement envers la démocratie et le développement du pays.
« Ces élections représentent un tournant décisif pour notre nation. Elles sont le fruit d’un travail acharné et d’une volonté commune de bâtir un Tchad meilleur », a déclaré Dr Doubragne. Il a également mis en avant le rôle crucial joué par les institutions électorales et les observateurs nationaux et internationaux, qui ont contribué à la transparence et à la crédibilité du processus.
Le porte-parole du MPS a rappelé que ces élections ne se limitaient pas à un simple exercice démocratique, mais qu’elles constituaient une étape essentielle vers la stabilisation politique et le renforcement des institutions tchadiennes. En évoquant les défis à venir, il a appelé tous les acteurs politiques à œuvrer ensemble pour la paix et le développement durable du Tchad.
Dr Issa Doubragne a réaffirmé l'engagement du MPS à travailler pour le bien-être de tous les Tchadiens, indépendamment des résultats des élections. « Notre priorité reste la construction d’un Tchad uni, pacifique et prospère », a-t-il conclu.
Les résultats des élections devraient être annoncés dans les jours à venir, et le pays attend avec impatience de connaître l’issue de ce scrutin historique. Les regards sont désormais tournés vers les autorités compétentes pour garantir une transition pacifique et constructive, quelle que soit l’issue des élections.
Dans la nuit de dimanche à lundi 28 octobre 2024, le Tchad a été frappé par une tragique attaque des jihadistes de Boko Haram qui a coûté la vie à une quarantaine de militaires tchadiens. L'incident s'est produit dans la région du lac Tchad, près de la frontière nigériane, une zone déjà marquée par des violences récurrentes.
Face à cette menace persistante, le Président Mahamat Idriss Deby Itno s'est rendu sur les lieux de l'attaque et a immédiatement donné le coup d'envoi de l'opération Haskanite. Cette opération vise à poursuivre et traquer les assaillants jusqu'à leurs derniers retranchements. Le chef de l'État a exprimé sa détermination à protéger le pays et à restaurer la sécurité dans cette région instable.
Cependant, cette situation a également provoqué des réactions au sein du paysage politique tchadien. Une frange de politiciens, déchus par le secrétaire général du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), Mahamat Zene Bada, s'est enflammée contre l'action du président. Ces voix critiques remettent en question la stratégie du gouvernement face à Boko Haram et expriment leur mécontentement quant à la gestion de la sécurité nationale.
Dans ce contexte tendu, le leader du mouvement Les Transformateurs, Dr Succès MASRA, a choisi d’adresser ses condoléances aux familles des soldats tombés lors de l'attaque à Barkaram. Il a souligné l'importance de rendre hommage à ces hommes qui ont sacrifié leur vie pour défendre la patrie.
Alors que le Tchad se retrouve à nouveau confronté à la menace de Boko Haram, l'unité nationale et la solidarité autour des forces armées sont plus que jamais nécessaires pour faire face à cette crise sécuritaire. L’opération Haskanite pourrait être un tournant décisif dans la lutte contre le terrorisme dans la région, mais elle devra également répondre aux attentes d'une population en quête de paix et de stabilité.
Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste, reporter et photographe. Expert en Com. Digitale
Le Tchad reste l’un des pays les moins électrifiés du monde, un déficit qui pèse lourd dans son développement économique et humain. Mais plusieurs complexes en cours de construction, en particulier dans le solaire, devraient rapidement changer la donne. Les autorités ont d’ores et déjà lancé, le 13 juillet dernier à N’Djamena, un « programme accéléré d’électrification du Tchad » d’un montant de 460 millions USD, financé par la Banque mondiale.
un programme d’électrification visant à mettre le Tchad sous tension à 53 %
L’objectif de ce programme est d’atteindre un taux de 53 % d’accès à l’énergie d’ici 2030 contre 11 % actuellement, l’un des plus bas au monde. Ce programme, financé par la Banque mondiale à travers l’Association internationale de développement (IDA), comprend le Projet d’accroissement de l’accès à l’énergie au Tchad (PAAET) et le Projet régional d’intervention d’urgence dans le secteur de l’énergie solaire (Respite). Les travaux des différentes infrastructures prévues doivent durer entre 15 et 18 mois pour que, d’ici à 3 ans, 30 % des Tchadiens aient accès à l’électricité. L’objectif est même que 53 % des Tchadiens soient connectés au réseau d’ici à 2030.
Avec l’aide de la Banque mondiale, le gouvernement tchadien espère améliorer la situation : « Il est attendu notamment la construction de centrales solaires à N’Djamena et dans les provinces, la réhabilitation des réseaux électriques de N’Djamena des 12 provinces, l’électrification de 200 localités, la distribution subventionnée de 2 millions de kits solaires, et aussi la perspective de l’électrification de 850 centres de santé et 700 écoles », a déclaré le Premier ministre Allamaye Halina. Selon les services du ministre de l’Eau et de l’Energie, Passalé Kanabé Marcelin, 1 million de ménages devrait également bénéficier de ce programme d’électrification.
La « nouvelle indépendance par l’électricité »
Les autorités semblent désormais résolues à changer la donne. L’amélioration de l’accès à l’électricité a été érigée en « priorité nationale » par le Président Mahamat Idriss Déby Itno depuis son élection, le 6 mai dernier. Pendant la campagne électorale, le Président-candidat avait déjà élaboré un plan d’action nommé « Une nouvelle indépendance par l’électricité ». De fait, les grands travaux indispensables au développement du secteur sont enfin lancés.
« L’électrification se fera via des systèmes solaires domestiques, des systèmes solaires autonomes, la densification et l’extension du réseau existant, la mise à disposition de moyens de cuisson propres et la réhabilitation de 400 hectares de terres dégradées par la coupe de bois de chauffage », détaille la Banque mondiale.
Interconnexion avec le Cameroun et centrales photovoltaïques
Également financés par le don de la Banque mondiale, mais avec le soutien de la Banque africaine de développement et de l’Union européenne, les travaux d’interconnexion des réseaux électriques du Cameroun et du Tchad sont en cours. Officiellement lancé le 21 novembre 2023 à Yaoundé, au Cameroun, ce projet doit permettre au Tchad d’importer, à l’horizon 2027, une puissance de 100 MW d’électricité depuis le complexe hydroélectrique de Nachtigal.
Ce d’autant plus que, en parallèle, 2 grandes centrales solaires vont être livrées dans les prochains mois. La première, située dans la commune de Dinio, à N’Djamena, d’une puissance installée de 30 MW, est financée par l’État tchadien, pour un coût de 19 milliards FCFA (près de 29 millions EUR). Le deuxième parc solaire est développé par l’entreprise norvégienne Scatec, à travers sa filiale Release
Louba-heindé Séraphin Adoumngar, journaliste indépendant, reporter, photographe et blogueur. Expert en communication digitale.
La situation politique au Tchad est marquée par une génération de jeunes semi-intellectuels qui semblent peiner à naviguer dans un paysage politique complexe. Cette génération, souvent empreinte d'une culture de haine, de démagogie et d'exclusion, semble plus préoccupée par la division que par la compréhension des enjeux actuels et des changements nécessaires pour un développement durable.
Les mots du sage Khayar Oumar Defallah, ancien ministre de la Culture, résonnent comme un appel à la réflexion : "Le concept Nord-Sud a été utilisé par les anciens politiciens pour leur intérêt personnel par le passé, mais la jeunesse aujourd'hui doit bannir cela pour s'épanouir." Ce constat souligne l'urgence d'une prise de conscience collective parmi les jeunes Tchadiens afin de dépasser les clivages hérités des anciennes générations.
Le feu Maréchal Idriss Déby Itno avait également souligné cette dualité : "On peut aimer un régime, oui, mais pas son pays." Ces paroles résonnent aujourd'hui dans le discours du président actuel, Mahamat Idriss Déby Itno, qui appelle à une refondation du Tchad. Cependant, malgré ses efforts pour tendre la main et promouvoir l'inclusion, une grande partie de la jeunesse demeure en dehors de cette dynamique. Ils continuent de nourrir des idées d'exclusion qui entravent la cohésion nationale.
Les nominations aux postes décisionnels illustrent bien cette problématique. On y observe des pratiques de ségrégation qui reflètent les normes d'exclusion promues par certains segments de la jeunesse, notamment ceux du parti au pouvoir. Cette situation soulève des questions cruciales sur la gouvernance et l'équilibre des représentations au sein des institutions tchadiennes.
Certains de ces jeunes qui ont la chance d'être nommés à des postes de responsabilité sont soutenus par une certaine catégorie de médias qui les aide à propager des messages de haine et d'exclusion, souvent par ignorance. D'autres adoptent des positions qui compromettent l'impartialité dans le traitement de l'information. On constate également que, sur leurs propres pages ou comptes sur les réseaux sociaux, il y a une prolifération de cris d'exclusion en marche.
Il est impératif que le président Mahamat Idriss Déby Itno prenne conscience de ces enjeux et œuvre pour un équilibre au sein des administrations. La refondation du Tchad ne pourra se réaliser sans une réelle volonté d'inclusion et de justice sociale. Les jeunes doivent être encouragés à participer activement au processus décisionnel, et leurs voix doivent être entendues dans la construction d'un avenir commun.
En ce moment précis, le Tchad se trouve à un carrefour décisif. La jeunesse a un rôle primordial à jouer dans la redéfinition de l'identité nationale et dans l'édification d'un pays uni. Il est temps de mettre de côté les rancœurs et les divisions pour embrasser une vision collective qui place le développement et la paix au cœur des préoccupations. La refondation du Tchad ne pourra se faire que si tous les acteurs, en particulier les jeunes, s'engagent sur le chemin de l'inclusion et de la solidarité.
Selon un rapport du World Gold Council paru en novembre 2024, le groupe Wagner a généré plus de 2,5 milliards de dollars grâce à l'exploitation minière illégale d'or depuis le début de l'invasion de l'Ukraine.
Dans le même temps, l’organisation de mercenaires russes a lancé une brillante campagne de recrutement pour renforcer ses opérations en Afrique, après sa défaite la plus importante en dehors de l’Ukraine, alors que les troubles s’aggravent dans des pays comme le Soudan.
Rédigé par l'ancien vice-Premier ministre britannique Dominic Raab, le rapport du World Gold Council détaille comment les fonds provenant de l'exploitation minière illégale d'or en Afrique sont canalisés pour soutenir les efforts de guerre de la Russie.
Ces revenus financent également les opérations de Wagner dans les pays africains riches en ressources naturelles, où le groupe prospère depuis 2018 en soutenant des régimes fragiles et en sécurisant l'accès aux ressources naturelles, malgré de nombreuses allégations de violations des droits humains, notamment de torture et de meurtre.
Le rapport avertit que l’exploitation minière illicite d’or finance non seulement les conflits mais alimente également les guerres civiles, le crime organisé et l’extrémisme, bénéficiant à des groupes comme l’État islamique et Al-Qaïda dans la région du Sahel.
Au Soudan seulement, l’exploitation minière illégale d’or par Wagner aurait coûté au pays près de 2 milliards de dollars en perte de revenus, tandis qu’à l’échelle mondiale, l’exploitation minière artisanale et à petite échelle, qui représente 20 % de la production annuelle d’or, reste entachée de pratiques dangereuses telles que le travail des enfants et l’utilisation de mercure.
Bien que le groupe Wagner capitalise sur ces activités lucratives, il a été récemment confronté à des défis importants. En juillet 2024, une embuscade au Mali, près de la frontière avec l’Algérie, a tué au moins 44 membres de Wagner et des soldats maliens alliés.
Les attaques ultérieures perpétrées en septembre dernier à Bamako, la capitale du Mali, ont encore davantage érodé la prétention de Wagner à être un partenaire de sécurité supérieur par rapport aux Forces françaises et onusiennes qu'il remplaçait.
Actuellement, Wagner opère avec environ 1 500 mercenaires au Mali, 400 au Burkina Faso et 100 au Niger. Malgré ses revers, l'expansion africaine de Wagner se poursuit sous le contrôle du Kremlin, après son absorption par le ministère russe de la Défense.
De récents accords ont incluent le déploiement d'une unité de 200 hommes en Guinée équatoriale, riche en pétrole, sous sa nouvelle marque « Africa Corps », qui n’est autre que le groupe Wagner.
Alors que Wagner est aux prises avec des défis opérationnels et des tensions géopolitiques – notamment dans le cadre de la guerre au Soudan – le rapport du World Gold Council souligne les conséquences plus larges de l'exploitation minière illégale d'or, allant de l'alimentation des conflits à la facilitation du crime organisé.
Le rapport recommande des mesures telles que des enquêtes de la Cour pénale internationale sur le commerce illicite de Wagner, des contrôles renforcés aux frontières par Interpol et des sanctions visant les responsables collaborant avec le groupe.
En outre, le rapport exhorte les pays du G7 et du G20 à classer les flux d’or illicites comme une menace systémique pour la sécurité internationale, une désignation qui pourrait perturber la bouée de sauvetage financière de Wagner.
En décembre 2023, la sortie du Blood Gold Report avait apporté de nombreuses précisions sur la stratégie d’enrichissement du groupe paramilitaire russe. En République centrafricaine (RCA), une société écran de Wagner s'est vu attribuer les droits exclusifs sur la mine de Ndassima, la plus grande mine d'or du pays, en échange de son soutien à un régime autoritaire.
Au Soudan, la Russie contrôle une importante raffinerie qui a permis à Wagner de devenir l’acheteur dominant de l’or soudanais non transformé, avec de nombreux témoignages d’avions de transport militaires russes expédiant de l’or transformé hors du pays.
Au Mali, les mercenaires russes sont payés en liquide – 10,8 millions de dollars par mois selon les services de renseignement américains – par une junte militaire qui dépend d’un petit nombre de sociétés minières internationales pour la majeure partie de ses recettes fiscales. La société canadienne Barrick Gold – le plus gros contribuable du pays – avait versé 206 millions de dollars à la junte au cours du seul premier semestre de 2023.
Dans un direct captivant diffusé sur sa page Facebook, Avenir De la Tchiré, directeur de publication, journaliste et analyste politique, a interpellé le Président de la République du Tchad à travers le nouveau gouvernement formé par le Premier ministre Allah Maye Halina, dévoilé hier, 6 février. Avec une voix forte et claire, De la Tchiré a affirmé son attachement à l'unité du Tchad, déclarant : « Je ne suis pas un partisan de la dislocation du Tchad, je suis pour l'unité du Tchad. »
Journaliste et spécialiste des questions sociétales, analyste politique, Avenir De La Tchiré
Au cours de son intervention, il a procédé à une analyse approfondie de la liste des 37 ministres nommés. Il a souligné une disparité préoccupante : parmi les membres du gouvernement, seulement 8 ministres proviennent du sud du pays. De plus, il a noté qu’aucun membre du sud n’a été nommé à la présidence, ce qui soulève des questions sur l'inclusivité et la représentativité au sein des instances décisionnelles.
Avenir De la Tchiré a mis en lumière l'appel du président à la refondation et à l'unité du Tchad, tout en soulignant l'importance d'une représentation équilibrée dans les nominations. Selon lui, pour que les objectifs fixés par le gouvernement soient atteints, il est crucial que le Maréchal du Tchad prenne en considération une révision des critères de nomination aux postes de responsabilité.
Il a insisté sur le fait que l'unité nationale ne peut être atteinte que si toutes les régions et toutes les communautés sont représentées dans les instances gouvernementales. La diversité est une force qui peut renforcer la cohésion sociale et favoriser un développement harmonieux du pays.
Avenir De la Tchiré a conclu son intervention en appelant le président à agir rapidement pour corriger ces déséquilibres afin de garantir que tous les Tchadiens se sentent inclus dans le processus de gouvernance. Il a exprimé l'espoir que cette interpellation puisse susciter un dialogue constructif sur la question de la représentation et de l'unité nationale.
Cette prise de parole est un rappel puissant de l'importance de l'inclusivité dans la gouvernance et du rôle crucial que chaque voix peut jouer dans la construction d'un Tchad uni et prospère.
Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, expert en communication digitale, journaliste
Le retour des réfugiés nigérians ce matin au pont de Nguéli
Ce matin, à la frontière entre le Tchad et le Cameroun, précisément à Nguéli, un événement marquant s'est produit : plus de 7 000 réfugiés nigérians, qui s'étaient installés depuis plusieurs années à Bagasola, dans la province du Lac, ont décidé de rentrer chez eux. Cette décision fait suite à la signature d'une convention de retour volontaire, scellée entre le gouverneur de Maiduguri, le délégué général du gouvernement auprès de la province du Lac et le représentant du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
Cette initiative vise à faciliter le retour des réfugiés dans un cadre sécurisé et organisé, en tenant compte des conditions de vie et de sécurité dans leur région d'origine. Les autorités locales et les agences humanitaires se sont engagées à fournir l'assistance nécessaire pour garantir un retour digne et sécurisé.
Les réfugiés, qui avaient fui les violences et l'insécurité dans le nord-est du Nigeria, expriment un mélange d'espoir et d'appréhension face à ce retour. Beaucoup d'entre eux ont laissé derrière eux leurs maisons et leurs biens, mais sont déterminés à retrouver leurs racines et à reconstruire leur vie.
Le HCR a salué cette initiative, soulignant l'importance du retour volontaire dans le cadre de la résolution des crises migratoires. Le représentant du HCR a également réaffirmé l'engagement de l'agence à soutenir les efforts de réintégration des réfugiés, en collaborant avec les gouvernements et les organisations locales.
Ce retour massif marque une étape importante dans le processus de réhabilitation des zones touchées par le conflit et témoigne de la résilience des communautés nigérianes. Les autorités espèrent que ce mouvement incitera d'autres réfugiés à envisager un retour, tout en continuant à travailler pour améliorer les conditions de sécurité et de vie dans la région.
Alors que ces réfugiés commencent leur voyage vers le Nigeria, l'espoir d'un avenir meilleur les accompagne, ainsi que la promesse d'un soutien continu pour les aider à reconstruire leur vie sur leur terre natale.
M. Mahamat Ahmad Alhabo, Ministre Secrétaire Général porte-parole du gouvernement
Ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Tchadiens de l’étranger : Dr. Abdoulaye Sabre Fadoul
Ministre d'État, ministre de l'Administration du territoire et de la Décentralisation : Limane Mahamat
Ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation professionnelle : Dr. Tom Erdimi ;
Ministre d’État, ministre des Finances, du Budget, de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale : Tahir Hamid Nguilin ;
Ministre d’État, ministre de la Femme et de l'Enfance : Amina Priscille Longoh ;
Ministre de la Justice, garde des sceaux, chargé des droits humains : Youssouf Tom
Ministre de l’Éducation nationale, du Bilinguisme et de la Promotion civique : Aboubakar Assidick Tchoroma ;
Ministre de la Santé publique et de la Prévention : Dr. Abdelmadjid Abderahim ;
Ministre de l’Eau et de l’Énergie : Passalet Kanabe Marcelin ;
Ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et des Affaires humanitaires : Zara Mahamat Issa ;
Ministre des Armées, des Anciens combattants et des Victimes de guerre : Issakha Malloua Djamous ;
Ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, Ali Ahmat Akhabache ;
Ministre des Infrastructures, du Désenclavement et de l'Entretien routier : Amir Idriss Kourda ;
Ministre des Mines, du Pétrole et de la Géologie : Ndolenodji Alix Naimbaï ;
Ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme : Assileck Mahamat Halata ;
Ministre de la Fonction publique et de la Concertation sociale : Abdoulaye Mbodou Mbami ;
Ministre des Communications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation : Boukar Michel ;
Ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale : Fatime Goukouni Weddeye ;
Ministre de l’Élevage et de la Production animale : Pr. Abderahim Awad Ateïb ;
Ministre de la Production et de l’Industrialisation agricole : Kedha Balla ;
Ministre du Commerce et de l’Industrie : Guibolo Fanga Mathieu ;
Ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable : Hassan Bakhit Djamous ;
Ministre du développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat : Abakar Rozzi Teguil ;
Ministre de la Jeunesse et des Sports : Maïdé Hamid Lony ;
Ministre porte-parole du gouvernement : Gassim Cherif ;
Ministre secrétaire général du gouvernement, chargé de la promotion du bilinguisme, des relations avec les grandes institutions : Dr. Ramatou Mahamat Outouin ;
Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Tchadiens de l’étranger : Fatime Aldjine Garfa ;
Ministre délégué auprès du ministre de l'Administration du territoire, chargé de la décentralisation : Ahmat Oumar Ahmat ;
Secrétaire d'État à l'Enseignement supérieur, à la Recherche scientifique et à la Formation professionnelle : Dr. Colette Gabéré ;
Ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé de l'Économie, du Plan et de la Coopération internationale : Fatimé Haram Acyl ;
Secrétaire d'État aux Finances et au Budget : Ali Djadda Kampard ;
Secrétaire d'État au ministère de la Justice et des Droits de l'Homme : Aminatou Bello ;
Secrétaire d'État à l'Éducation nationale, au Bilinguisme et à la Promotion civique : Ahmat Youssouf Tahir ;
Secrétaire d'État à la Santé publique et à la Prévention : Dr. Mbaïnedji Netandji Françine ;
Secrétaire d'État au ministère des Infrastructures, chargé de l'entretien routier : Haoua Abdelkerim Ahmadaye ;
Secrétaire d'État au ministère du Pétrole, chargé des mines et de la géologie : Khadidja Hassana Abdoulaye ;
Secrétaire général adjoint du gouvernement : Saleh Bourma.
Le président de la Haute Autorité des Médias et de l'Audiovisuel, Abderamane Barka Doningar
Pour la première fois de l'histoire du Tchad, les élections sénatoriales auront lieux dans quelques semaines, le Président de la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA), Abderahmane Barka Abdoulaye Doningar, a prononcé une allocution dans laquelle il a appelé les médias à adopter un traitement professionnel et impartial du scrutin prévu pour le 25 février 2025.
Dans son discours, Doningar a souligné l'importance cruciale d'une couverture médiatique responsable durant cette période électorale. Il a insisté sur le fait que les médias jouent un rôle fondamental dans la démocratie en informant le public de manière juste et équilibrée. Il a également rappelé aux journalistes leur responsabilité d'assurer une information vérifiée et objective, afin de favoriser un climat de confiance et de transparence autour de ce premier scrutin sénatorial.
Le Président de la HAMA a également salué les efforts des ministères en charge de la sécurité et de l’administration du territoire, qui ont œuvré pour garantir un environnement propice à l’exercice du métier de journaliste. Il a exprimé sa gratitude pour les mesures prises afin de protéger les professionnels des médias et de leur permettre de travailler en toute sécurité.
Enfin, Doningar a souhaité que ces dispositions soient reconduites pour la campagne des sénatoriales, afin d'assurer un cadre favorable à une couverture médiatique sereine et efficace. Il a encouragé tous les acteurs impliqués dans le processus électoral à collaborer pour garantir des élections transparentes et démocratiques.
Cette allocution intervient à un moment crucial pour le Tchad, alors que le pays se prépare à entrer dans une nouvelle ère politique avec l’instauration du Sénat. Les élections sénatoriales représentent une étape importante dans le renforcement des institutions démocratiques et la promotion d’un dialogue inclusif au sein de la société tchadienne.
Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste, reporter et photographe.
M. Ali Koulotou Tchaimi élu Président de l’Assemblée nationale.
Ce mardi 4 février 2025, une page importante de l'histoire politique du Tchad se tourne avec l'installation officielle des nouveaux députés de la 5ᵉ République au Palais de la Démocratie. Cet événement marque la transition tant attendue du Conseil National de Transition vers une Assemblée législative élue, fruit des récentes élections législatives qui se sont tenues le 29 décembre 2024.
La cérémonie d'installation, empreinte de solennité, a été présidée par Dr Haroun Kabadi, figure emblématique de la politique tchadienne, qui a pris la parole pour saluer ses anciens camarades. Certains d'entre eux ont vu leur mandat renouvelé, tandis
que d'autres font leur entrée pour un nouveau mandat de cinq ans. Dr Kabadi, qui a dirigé le Conseil National de Transition, a exprimé sa gratitude envers ses collègues pour leur engagement et leur dévouement durant cette période de transition.
Cette installation est bien plus qu'une simple formalité. Elle symbolise le retour à un régime parlementaire légitimé par le suffrage populaire, une étape cruciale pour la démocratie tchadienne. Les députés nouvellement élus ont la lourde responsabilité de représenter les intérêts du peuple et de travailler à la mise en œuvre des réformes nécessaires pour le développement du pays.
Les défis qui attendent cette nouvelle Assemblée sont nombreux, mais l'espoir d'un avenir meilleur pour le Tchad est palpable. Avec une population qui aspire à la paix, à la justice et à la prospérité, les élus doivent s'engager à répondre aux attentes des citoyens et à bâtir un Tchad uni et démocratique.
L'installation des députés de la 5ᵉ République ouvre ainsi un nouveau chapitre dans l'histoire politique du Tchad, marqué par l'espoir d'une gouvernance plus inclusive et participative. Les regards sont désormais tournés vers cette nouvelle Assemblée, qui devra prouver sa capacité à relever les défis du pays et à instaurer un climat de confiance entre les institutions et le peuple.
Par LOUBA-HEINDE Séraphin ADOUMNGAR, journaliste reporter et photographe.